Croyances des peuples des steppes d'Asie
Les steppes d'Asie on vu émerger plusieurs peuples nomades ou sédentaires. Certains aspects de la vie quotidienne de ces peuples sont rythmés par la religion ; d'autres par de simples croyances, superstitions, etc. Cet article détaille les croyances des peuples des steppes d'Asie.
Croyances divines
Ciel-Dieu
Pour les Mongols, il y a « un seul roi sur terre comme il y a un seul dieu dans le ciel[1] ». Les souverains seraient envoyés par ce dernier et seraient parfois même considérés comme leur fils. Le Dieu du Ciel est vu comme un guerrier qui protège son peuple, garantissant les serments, les alliances et les traités[2].
Panthéon
Les divinités sont multiples : tout ou presque est représenté par un dieu, avec une hiérarchie des divinités. Par exemple, l’arbre est représenté par un dieu ; la forêt est d’autant plus divine et est représentée par un autre dieu. Certains sont insaisissables comme « le dieu qui se cache dans les roseaux ».
Autres croyances
Chamanisme
Idéalement, le chamane est un « hermaphrodite », « spécialiste de la transe ». Il a la connaissance de l’avenir et parvient à guérir les maladies. Ses dons sont héréditaires ou acquis après un long apprentissage. Le chamane possède un costume qui lui est propre, qui le rapproche le plus possible d’un animal, lui permettant de courir, de ramper, de sauter… Il possède également des instruments tels que des bols, des coupes, des tambours. Le chamane est accompagné de médecins et de spécialistes qui scrutent l’avenir.
Âme
Tout ce qui est sur terre a une âme — les cailloux et autres minéraux également. Pour les êtres vivants, l’âme est dans le sang et les os. La présence des os assure la permanence de la présence du défunt sur terre. À la mort de ce que l'âme occupe, cette dernière sort du corps pour aller au Ciel. Ils édifient des ouvrages de pierre informes près du corps du défunt.
Les âmes étaient représentées par des petites idoles en feutre ou autre, et demeuraient dans les maisons ou temples.
Obsèques
Les morts sont enterrés ou incinérés, usage qui apparaît vers 1300 avant notre ère. La cérémonie doit se faire un jour favorable, en fonction de la lune ou autre phénomène naturel (solstice d’été par exemple). La dépouille était donc parfois gardée un moment. Dans la tombe, ils mettaient les objets utiles à la vie et parfois même des concubines sacrifiées[2].
Notes et références
- ↑ Louis, Florian. et Pichon, Frédéric., Géopolitique du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord : du Maroc à l'Iran, Paris, PUF, , 188 p. (ISBN 978-2-13-060638-3) (OCLC 939757117) [lire en ligne]
- ↑ 2,0 et 2,1 Roux, Jean-Paul, L'Asie centrale histoire et civilisations, Fayard, (ISBN 978-2-213-59894-9 et 2-213-59894-0) (OCLC 933596780) [lire en ligne]
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