Communauté de ville

Communauté de ville
Administration
Pays France
Type Établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre
Nombre de subdivisions 5 communautés de villes (au )
Direction Président du conseil de communauté
Organe délibérant Conseil de communauté
Organe exécutif Bureau (président et vice-présidents du conseil de communauté)
Création (loi relative à l’administration territoriale de la République)
Disparition (loi relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale)

Une communauté de ville (CV ou CDV), ou communauté de villes légalement, est un ancien type d’intercommunalité à fiscalité propre française.

Créé par la loi relative à l’administration territoriale de la République (ATR), le statut de communauté de ville apparaît dans le paysage intercommunal français à compter du . Seule une poignée de regroupements de communes choisisse ce dernier, ce qui conduit à sa suppression au plus tard au par la loi relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale (dite « Chevènement »). Dans les faits, les communautés de villes disparaissent au profit de communautés d’agglomérations (CA) l’année de la promulgation de la loi, au .

Histoire

Comme celui de communauté de communes (CC), le statut de communauté de villes (CV) est créé par la loi du relative à l’administration territoriale de la République (ATR). Dans les premières moutures du texte, l’objectif initial du gouvernement est de développer l’intercommunalité en milieu urbain. Cependant, à la suite de l’application de la loi, seules quatre communautés de villes sont érigées en 1996. Le seuil de population pour la formation d’une communauté de villes est fixé à 20 000 habitants. Le statut disparaît à la suite de la loi Chevènement[1].

Organisation

Établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCIFP), la communauté de ville détient deux organes principaux : un conseil de communauté, chargé des délibérations, ainsi qu’un bureau émanant de ce dernier, chargé lui des missions d’exécution. Les deux instances sont dirigées politiquement par le président du conseil de communauté.

Liste

Références

  1. Guéranger 2000, p. 127, 129 et 132.

Annexes

Bibliographie

  • David Guéranger, « Structuration des pouvoirs locaux et réforme de l’intercommunalité : l’exemple de la loi ATR », Politique et mangement public, t. 18, no 3,‎ , p. 121-134 (lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes

Liens externes