Christian Bachelin
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Christian René Louis Michel Bachelin |
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Christian Bachelin, né le à Compiègne et mort le [1] au Kremlin-Bicêtre, est un poète et écrivain français.
Biographie
Né à Compiègne en 1933, Christian Bachelin vit une enfance entre Compiègne et Roye-sur-Matz, petit village de Picardie. À l’école militaire, où il s’engage en 1945, ses professeurs remarquent ses dons littéraires. À l’adolescence il découvre le surréalisme, Lautréamont, Henri Michaux et Robert Desnos, il rédige ses premiers poèmes.
Ayant regagné la vie civile, il reçoit en 1953 le prix Marie-Bonheur pour son recueil de poèmes Stances à la neige. Ensuite, dix ans de silence pendant lesquels il exerce une multitude de petits métiers, dont celui d’accordéoniste[2], mais aussi de coursier, de manutentionnaire et de surveillant dans une coopérative[3]. Suit une intense période de création, aussi bien en vers qu’en prose, pendant laquelle Christian Bachelin s’isole dans l’écriture[4].
En 1965, le poète Jean Rousselot lui fait connaître les éditions du Pont de l’Épée, fondées comme la revue du même titre par Guy Chambelland. Christian Bachelin y publie plusieurs recueils. De retour à Paris en 1973, il est embauché à la Société des gens de lettres comme employé aux écritures. En 1975, il reçoit le prix Charles-Vildrac pour Ballade transmentale (Guy Chambelland, 1975)[4].
Le milieu des années 1980 est de nouveau très silencieux pour sa poésie. Les premières œuvres à émerger de ce silence à la fin de la décennie sont Fatrasies en revenant d’aujourd'hui (La Bartavelle, 1988) et Complainte cimmérienne (La Différence, 1989)[5].
Christian Bachelin décède pendant l'été 2024, au Kremlin-Bicêtre, à l'âge de 80 ans. La poétesse Valérie Rouzeau est sa légataire universelle[6].
Œuvres
- Stances à la neige, 1953. Prix Marie-Bonheur[7]
- Neige exterminatrice, Paris, Éditions Guy Chambelland, coll. « Prends garde aux yeux bleus », 1967, 64 p. (BNF 32910743)
- Le Phénix dans la lucarne, Paris, Éditions Guy Chambelland, 1971, 59 p. (BNF 35430498)
- Ballade transmentale, Paris, Éditions Guy Chambelland, 1974, 60 p. (BNF 41621459). Prix de poésie Charles-Vildrac, 1975
- Médiéval in blues, Paris, Éditions Guy Chambelland, 1981
- Fatrasies en revenant d’aujourd'hui, Charlieu, France, La Bartavelle Éditeur, coll. « Parler bas », 1988, 72 p. (ISBN 2-87744-034-6)
- Complainte cimmérienne, Paris, Éditions de La Différence, coll. « Littérature », 1989, 89 p. (ISBN 2-7291-0376-7)
- Cantilène engloutie, Charlieu, France, La Bartavelle Éditeur, 1991, 56 p. (ISBN 2-87744-082-6)
- Soir de la mémoire, Paris, Éditions Méréal, 1998, 142 p. (ISBN 2-909310-88-4)
- réédition en 2018, Paris, La Table ronde, coll. La petite Vermillon, 144 p. (ISBN 2-710386-64-X)
- Atavismes & nostalgies, Aizy-Jouy, Éditions de l’Arbre, 1999, 34 p. (ISBN 2-85278-115-8)
- Buttoirs rouillés de la mémoire, Charlieu, La Bartavelle Éditeur, 1999, 1999, 128 p. (édition typographiquement contestable[7]).
- Y seul, roman, Cadeilhan, France, Éditions Zulma, 2001, 274 p. (ISBN 2-84304-188-0)
- Neige exterminatrice. Poèmes, 1967-2003. Préface de Valérie Rouzeau. Bibliographie d'Eric Dussert. Cognac, France, Les Éditions Le Temps qu’il fait, 2004, 247 p. (ISBN 2-86853-404-X)[8]
- Le Démon d’antichambre, dessins d’Evelyn Ortlieb, Paris, Éditions Rehauts, 2007, 99 p. (ISBN 978-2-9520414-9-2)[7]
- Mémoires du mauve, Rennes, France, Éditions Apogée, coll. « Piqué d’étoiles », 2007, 60 p. (ISBN 978-2-84398-291-0)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- ↑ « † Christian Bachelin (1933-2014) », sur lekti-ecriture (consulté le )
- ↑ Paul Farellier, « Christian BACHELIN », sur www.leshommessansepaules.com, Les Hommes sans épaules (consulté le )
- ↑ Jérôme Goude, « Zoom : L'expropriation du poète », sur www.lmda.net, Le Matricule des anges, (consulté le )
- Christian Bachelin, « Christian Bachelin - livres et romans de l'auteur aux Editions Table Ronde », sur www.editionslatableronde.fr (consulté le )
- ↑ « Les soliloques de Christian Bachelin : Après dix ans de silence, un poète « à la solitude unique et innombrable » reprend la parole. », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Valérie Rouzeau [Le Matricule des Anges] », sur lmda.net (consulté le )
- Eric Dussert, Le Matricule des Anges, n°028, « Atavismes & Nostalgies - Christian Bachelin », sur Le Matricule des Anges (consulté le ). Repris par Jérôme Goude, La Matricule des Anges, n° 84 (2007).
- ↑ Jean Bogdelin, « Christian Bachelin, le Ténébros de "Vrouz" », sur lacauselitteraire.fr, (consulté le )