Canonical
Canonical Ltd | |
![]() | |
Création | |
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Fondateurs | Mark Shuttleworth |
Forme juridique | Société en commandite par actions |
Siège social | Londres![]() |
Direction | Jane Silber, CEO |
Président | Mark Shuttleworth (depuis ) |
Activité | Logiciels informatiques |
Produits | Ubuntu, Kubuntu, Xubuntu, Edubuntu, Launchpad, Bazaar, Landscape, Ubuntu One, Upstart, Ubuntu Touch, Ubuntu Studio, Snap, |
Effectif | ~650[1] |
Companies House | 06870835 |
TVA européenne | GB003232247[2] |
Site web | https://www.canonical.com |
Chiffre d'affaires | 89 millions USD (2015) |
Résultat net | -9,9 millions USD (2015) |
Canonical Ltd est une société fondée (et financée) par l'entrepreneur sud-africain Mark Shuttleworth, et dont l'objet est la promotion de projets code source libre (open source). Canonical est aussi le commanditaire officiel du système d'exploitation libre Ubuntu dont elle assure l'assistance technique et la certification.
La société a été créée en 2004. Elle opère dans 30 pays différents et emploie environ 650 personnes à Londres, Austin, Boston, Shanghai, Pékin, Taipei, Tokyo et sur l'île de Man.
Objectifs et activités
L'un des objectifs de Canonical est de fournir Ubuntu et de garantir sa liberté d'utilisation et sa disponibilité pour tous, ainsi que de fournir le support commercial et technique pour cette distribution GNU/Linux. Canonical souhaite également se vouer à la promotion et à l'aide au développement de la communauté du logiciel libre. Dans cette optique, Canonical adhère à la Linux Foundation le [3].
Pour promouvoir son système Ubuntu, en 2005, Canonical eu le flair en proposant l'envoi, gratuitement, de sa distribution Ubuntu sur double CD, l'un d'installation, et l'autre de test (dit "live"), par voie postale, aux internautes le souhaitant. C'est l'une des rares initiatives de gratuité d'un logiciel, dans le domaine de l'informatique, dans cette dimension. Certains observateurs considèrent que Canonical eut le coup de génie, poussant au plus haut la popularité de la distribution auprès du grand public, alors que de nombreuses distributions apparaissent chaque année. Fort d'une demande trop conséquente, cette initiative prend fin en 2011[4].
Canonical dit que les logiciels libres sont le meilleur schéma de développement d'applications, car la collaboration de tous permet de fournir finalement un meilleur programme.
Canonical fournit de plus la certification technique Ubuntu, qui atteste d'un certain niveau de compétence dans certains domaines d'administration. Fin 2007, Canonical fournit aussi des cours en classe, puis en ligne, pour l'utilisation d'Ubuntu sur le bureau.

Enfin, la société a mis en place un programme de partenariat avec des entreprises, qui s'établit sur plusieurs degrés progressifs.
Rentabilité
Pendant les premirèes années après sa création en 2004, et au moins jusqu'en 2009, Canonical n'était pas rentable Christophe Guillemin, « Nicolas Barcet, Ubuntu : « La rentabilité de notre modèle est attendue à l'horizon 2010 » », sur zdnet.fr, (consulté le ). Shuttleworth pouvait se permettre de la financer un temps suite à la vente de sa société Thwart.
D'après Shuttleworth, Canonical se finance à partir des services autour de leurs produits (en) « Linux is a platform for people, not just specialists », sur The Guardian (consulté le ).
D'après la version anglophone de cette page, la société a commencé à être rentable autour de 2009, et n'a pas dégagé de bénéfice clair jusqu'en 2017, puis a commencé à être rentable.
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Canonical_(company) » (voir la liste des auteurs).
Projets soutenus
- Ubuntu : une distribution GNU/Linux basée sur Debian.
- Bazaar : une mise en œuvre de GNU Arch.
- Go Open Source : campagne de promotion des logiciels open source en Afrique du Sud
- Landscape : un outil de déploiement de logiciels libres sur des postes multiples.
- Ubuntu One : un service d'hébergement de fichier en ligne (ce service a été abandonné et n'existe désormais plus)
- Ubuntu pour Android : l'utilisation d'Ubuntu sur le système d'exploitation de Google (le programme est mis en sommeil[5])
- Chrome OS pour ordinateur, en 2010.
Notes et références
- ↑ (en) « This Feisty Linux Company Has An Interesting Plan To Topple Android » (consulté le ) : « Canonical is a 650-employee software company best known for its version of the Linux operating system. »
- ↑ « http://www.vat-lookup.co.uk/verify/vat_check.php/VATNumber/GB003232247 » (consulté le )
- ↑ (en) « Canonical Joins The Linux Foundation », sur Linux Foundation,
- ↑ « ShipIt comes to an end », sur canonical.com (consulté le )
- ↑ (en) Jon Brodkin, « Why Mark Shuttleworth thinks Ubuntu on phones will outclass Android », sur arstechnica.com,
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
- (en) Site officiel