Boulevard Léopold II
Boulevard Léopold II | ||||
![]() Vue sur le boulevard Léopold II. | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 50° 51′ 44″ nord, 4° 20′ 04″ est | |||
Pays | ![]() |
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Région | Région de Bruxelles-Capitale | |||
Ville | Bruxelles | |||
Début | Canal Bruxelles-Charleroi | |||
Fin | Basilique de Koekelberg | |||
Morphologie | ||||
Type | Boulevard | |||
Géolocalisation sur la carte : Bruxelles
Géolocalisation sur la carte : Europe
Géolocalisation sur la carte : Belgique
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Le boulevard Léopold II (en néerlandais: Leopold II-laan) est une artère de Bruxelles qui mène du canal vers une perspective majestueuse sur la basilique de Koekelberg. Sa dénomination rend hommage au roi Léopold II (1835-1909).
Situation
Ce boulevard, surmonté pendant trente ans d'un viaduc passant à la hauteur du premier étage des maisons de maître, connaît, depuis 1986, un nouvel épanouissement grâce à l'enterrement du trafic dans le plus grand tunnel de Belgique (2,3 km), le tunnel Léopold II, rebaptisé tunnel Annie Cordy depuis sa rénovation en 2022. La surface, réaménagée en 1990-1991, a marqué le début d'une ère de rénovation de Bruxelles par les autorités régionales. Le boulevard se trouve à proximité de Tour et Taxis. Certains[Qui ?] émettent l'idée que ce boulevard est une réplique bruxelloise des Champs-Élysées de Paris, dans le sens —uniquement symbolique— qu'elle est également orientée vers l’ouest, séjour des morts.
Historique
Le viaduc « provisoire » du Boulevard Léopold II
Érigé pour l'Exposition universelle de 1958, il aboutissait près de la rue de Ribaucourt. Mais les problèmes de circulation ont engendré immédiatement un prolongement jusqu'au-delà du boulevard du Jubilé.
Il fut démoli en 1984. Contrairement à la rumeur[Laquelle ?][1],[2], il ne fut pas offert à la Thaïlande en 1989, vu qu'il s'agissait d'un viaduc en béton. Par contre, un viaduc provisoire démontable fut offert[réf. nécessaire], du même type que celui qui fut installé dans le prolongement du viaduc en béton (et à bien d'autres endroits lors de grands chantiers), pour passer au-delà de la place Simonis (à l’extrémité du boulevard) durant les travaux de construction du métro. Il fut reconstruit sur place en 10 jours et porte aujourd'hui l'appellation de Thaï-Belgium Flyover Bridge[3].
Le viaduc « provisoire » au cinéma
- Le Départ de Jerzy Skolimowski (1967)
- Le Far West de Jacques Brel (1973)
- Couleur chair de François Weyergans (1976-78)
- Toute une nuit de Chantal Akerman (1982)
Voie d'accès par métro
Ce site est desservi par les stations de métro : Ribaucourt et Simonis. |
Notes et références
- ↑ « A Bangkok, on rénove le "Thai-Belgian bridge", ex-viaduc de Koekelberg », RTBF Info, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Le viaduc Reyers ne connaîtra pas le même destin que celui du Léopold II », RTBF Info, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ Voir : http://www.brusselslife.be/fr/article/le-tierce-perdant-des-viaducs-bruxellois et http://www.reflexcity.net/bruxelles/ponts-et-chaussees/viaducs/viaduc-leopold-ii.
- La Chanson des rues de Molenbeek-Saint-Jean de Jean Francis. Louis Musin Éditeur – Bruxelles 1975 (page 72)