Bossuit
Bossuit | |||||
![]() L'église Sainte-Amalberge. | |||||
![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | ![]() |
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Communauté | ![]() |
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Province | ![]() |
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Arrondissement | Courtrai | ||||
Commune | Avelgem | ||||
Code postal | 8583 | ||||
Zone téléphonique | 056 | ||||
Démographie | |||||
Population | 498 hab. (1/1/2020[1]) | ||||
Densité | 239 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 44′ 53″ nord, 3° 24′ 27″ est | ||||
Superficie | 208 ha = 2,08 km2 | ||||
Localisation | |||||
![]() Localisation de Bossuit au sein d'Avelgem | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région flamande
Géolocalisation sur la carte : Flandre-Occidentale
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Bossuit, parfois aussi écrit Bossuyt en français, est une section de la commune belge d'Avelgem située en Région flamande dans la province de Flandre-Occidentale. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Géographie
Bossuit est limitrophe des localités suivantes[2] : Moen, Outrijve, Escanaffles, Ruien, Helchin et Saint-Genois.
La localité est située sur la rive gauche l'Escaut, qui la sépare de la province de Hainaut. Le canal Bossuit-Courtrai relie l'Escaut à la Lys.

Démographie
Évolution démographique

- Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre[3].
Toponymie
Bussuth (1038), Bossut (1128), Bossuth (XIIe siècle), Bousut (XIIe siècle)[4].
Ce toponyme est dérivé du latin buxus, « buis », auquel s'est joint le suffixe -utus, et désigne un terrain couvert de buis[5].
On trouve parfois aussi l'orthographe Bossuyt en français[6],[7],[8],[9].
Histoire
Dans le passé, Bossuyt était le siège d'une seigneurie devenue vicomté.
Au XVIIe siècle, Guillaume Luytens détient la seigneurie de Bossuyt, ainsi que celle d'Esparqueaux. Il a pour épouse Marie-Claude Monget[10].
Philippe-Joseph Liytens (1666-1733), écuyer, fils de Guillaume, succède à son père dans les deux seigneuries. Baptisé à Tournai le , il meurt le , à 66 ans, est inhumé à Bossuit. Il épouse d'abord Marie-Madeleine Coquiel, puis devenu veuf, prend pour épouse par contrat passé à Tournai le , Marie-Antoinette Bayard (1668-1721). Fille de Bruno Bayart, seigneur de Pont-à-Vendin, greffier criminel et procureur général de Lille, bourgeois de Lille, anobli en 1669 et de Marguerite Daudenarde, elle est baptisée à Lille le et meurt le à 63 ans[10].
À la fin du XVIIIe siècle, le détenteur était Maximilien-François-Joseph de Luytens de Bossuyt, vicomte de Bossuyt, seigneur d'Esparqueaux, époux de Françoise-Ghislaine-Josèphe Bady.
Leur fille Marie-Victoire-Eugénie-Ghislaine de Luytens de Bossuyt (1783-1860), nait à Lille le et meurt à Bossuyt le à l'âge de 77 ans. Elle a épousé à Lille le Louis-Joseph de Fourmestraux (1782-1852), écuyer, seigneur d'Hangrin, fils d'Alexis-Joseph de Fourmestraux, écuyer, seigneur d'Hangrin, capitaine au régiment de Bourbonnais, bourgeois de Lille, échevin et rewart (chargé de la police) de Lille, et de Louise-Amélie-Joseph Herts[11].
Une autre fille Marie-Antoinette-Ghislaine-Sylvie de Luytens de Bossuyt (1779-1843), se marie le avec Pierre de Brigode de Kemlandt (1773-1848, homme politique français, maire de Camphin-en-Pévèle, conseiller général du Nord, élevé comte par le roi de France Charles X. Baptisée à Lille le , elle meurt le , à 64 ans[12].
Une troisième fille Marie-Eugénie-Henriette de Luytens, dame de Montauban, est baptisée à Lille le , et meurt à Paris le . Elle épouse à Lille le Balthazar-Louis-Marie Petitpas (1755-1795), chevalier, seigneur des grand et petit Longueval. Fils de Charles-Hippolyte, chevalier, seigneur de Walle, prévôt de Lannoy, ex-enseigne aux gardes wallonnes, enseigne de grenadiers, et de Jeanne-Françoise Bourdon, il est baptisé à Lille le , devient capitaine des dragons de la reine et meurt en 1795. Son épouse morte à Paris est inhumée à Bossuyt[13]. Leur fille unique Justine-Joséphine-Charlotte(1789-1862) se marie à Bossuyt le , son mari va être conseiller municipal de Lille en 1829-1830[13].
Monuments
Le château de Bossuit est de style classique. Il a été bâti au cours du XVIIe siècle, mais son aspect actuel date du XIXe siècle.
Notes
- ↑ https://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
- ↑ Dans le sens horlogique, en partant du nord.
- ↑ https://bib.kuleuven.be/ebib/project-belgische-historische-tellingen
- ↑ (nl) Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), Tongres, Belgisch Interuniversitair Centrum voor Neerlandistiek, (lire en ligne).
- ↑ Marie-Thérèse Morlet, Dictionnaire étymologique des noms de famille, Paris, Librairie académique Perrin, , 1042 p. (ISBN 2-262-01350-0), p.124.
- ↑ DEBOEVER-DEBONNET,Escanaffles,J.M, « Les éoliennes d’en face… », sur lavenir.net (consulté le )
- ↑ François DESCY, « Espierres-Helchin: inutile polémique autour des facilités linguistiques », sur lavenir.net (consulté le )
- ↑ « Plan De Secteur departement de l'environnement et de l'infrastructure plan de secteur courtrai. », sur etaamb.openjustice.be, -- (consulté le )
- ↑ « Wanted l’homme aux 50 tableaux », sur Édition digitale de Liège, (consulté le )
- Paul-Denis du Péage, Recueil de généalogies lilloises. Tome 3 / par Paul Denis Du Péage,..., 1906-1909 (lire en ligne), p. 1104-1105.
- ↑ Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12, 1906-1909, p.262-263 (lire en ligne).
- ↑ Paul (1874-19 ) Auteur du texte Denis Du Péage, Recueil de généalogies lilloises. Tome 2 / par Paul Denis Du Péage,..., 1906-1909 (lire en ligne), p. 498.
- Paul (1874-19 ) Auteur du texte Denis Du Péage, Recueil de généalogies lilloises. Tome 2 / par Paul Denis Du Péage,..., 1906-1909 (lire en ligne), p. 567-569.