Black Box Diaries

Black Box Diaries

Réalisation Shiori Itō
Sociétés de production Shiori Itō
Genre film documentaire
Sortie 2024

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Black Box Diaries est un film documentaire de 2024, produit et réalisé par Shiori Itō, documentant son enquête et son agression sexuelle au Japon[1]. Il a été présenté en avant-première au Festival du film de Sundance 2024[1],[2] et il est sorti aux États-Unis et au Royaume-Uni le 25 octobre 2024, respectivement diffusé par MTV Documentary Films et Dogwoof. Il a eu une très bonne critique, et a été nommé l'un des 5 meilleurs films documentaires de 2024 par le National Board of Review[3], et nommé pour le meilleur long métrage documentaire aux 97e Oscars.

Synopsis

Ce documentaire est basé sur un journalisme d'investigation analysant une affaire de viol au Japon. Il a été écrit par la victime, Shiori Itō. Le viol a lieu en 2015. L'auteur du viol, Noriyuki Yamaguchi, était au moment des faits chef du bureau de Washington du Tokyo Broadcasting System. C'est une personnalité reconnue au Japon, un homme puissant avec des amis haut placés, dont le Premier ministre Shinzo Abe lui-même[4].

Lorsque Shiori Itō va déposer plainte à la police, le policier chargé d'enregistrer son témoignage tente de la décourager. Plus tard, la procédure d'arrestation de l'accusé est suspendue après que l'enquêteur a reçu un appel téléphonique. Shiori Itō se heurte dans ses démarches à l'inaction de la police. Sa plainte est classée sans suite à plusieurs reprises. Elle commence à faire des enregistrements sonores de ses entretiens à la police, sans savoir encore ce qu'elle va en faire. Faute d'aide de la part de la police, elle décide de prendre la parole publiquement et fait une conférence de presse sur le viol qu'elle a subi. Mais un seul média japonais, une chaîne de télévision, publie son témoignage. Elle reçoit des menaces de mort et ne parvient plus à retrouver d'emploi. Shiori Itō décide alors de prendre le risque de casser son image de journaliste afin d'écrire un livre de témoignage puis de réaliser un film sur son propre cas, afin de relater son parcours et de faire changer les choses. La couverture médiatique de son affaire change peu à peu avec l'émergence du mouvement MeToo en 2017.

Fiche technique

  • Titre : Black Box Diaries
  • Titre original japonais : Black Box Diaries
  • Réalisation : Shiori Itō
  • Musique originale : Mark De Gli Antoni
  • Montage : Ema Ryan Yamazaki
  • Image : Hanna Aqvilin
  • Son : Andrew Tracy (conception sonore)
  • Production : Shiori Itō, Hanna Aqvilin, Eric Nyari
  • Ventes : Dogwoof (international)
  • Distribution : MTV Documentary Films (sortie en salles, États-Unis) Art House Films (sortie en salles en France)
  • Durée : 102 minutes
  • Format : 1,78:1, couleur
  • Date de sortie :
    • États-Unis : 20 janvier 2024 (Festival de Sundance), 25 octobre 2024 (en salles)
    • Royaume-Uni : 25 octobre 2024 (en salles)
    • France : 14 janvier 2025 (Festival international des cinémas d'Asie de Vesoul), 12 mars 2025 (en salles)

Production

La trame du film est basée sur le récit publié par Itō en 2017[4].

Il est réalisé par Itō et coproduit par elle avec Hanna Aqvilin et Eric Nyari.

Diffusion

Le film a été présenté le 20 janvier 2024, en première mondiale au Festival du film de Sundance dans le cadre de la compétition World Cinema Documentary[5], et également projeté au South by Southwest le 10 mars 2024[6],[7] CPH:DOX le 18 mars 2024 [8],[9] , et au Hot Docs Canadian International Documentary Festival le 29 avril 2024[10],[11].

En mai 2024, MTV Documentary Films et Dogwoof ont respectivement acquis les droits de distribution du film aux États-Unis et au Royaume-Uni[12],[13].

Black Box Diaries a été projeté au Festival international du film de Melbourne , en Australie, en août 2024 [14] et au Festival du film d'Adélaïde 2024 en octobre.

Ce documentaire a aussi concouru (dans la catégorie Compétition Documentaire) au 20e Festival du Film de Zurich en octobre 2024 ; il y a remporté l'Œil d'Or du meilleur documentaire et le Prix du Public[15].

Le 4 février 2025, au Royaume-Uni, la BBC l'a diffusé pour la première fois comme épisode 2 de la saison 29 de sa série de films documentaires de longue date Storyville, dans le cadre de la série 2025.

Début 2025, le film a été nommé pour un Oscar dans la catégorie Meilleur long métrage documentaire .

En mars 2025, le film est toujours censuré au Japon[16].

Controverse sur l'éthique journalistique

En octobre 2024, Yōko Nishihiro, Chinami Kajō et Katsuhiko Tsukuda, les avocats qui représentaient auparavant Itō[17],[18],[19] ont accusé Itō de ne pas avoir protégé ses sources en utilisant des images et des enregistrements audio dans le film, sans l'autorisation des parties concernées, comme l'hôtel qui a fourni des images de caméra de sécurité montrant Yamaguchi traînant Itō dans l'hôtel, ce qu'il a fait en vertu d'un accord selon lequel ces images ne seraient utilisées que dans le cadre d'une procédure judiciaire, un détective de police qui a divulgué des informations d'enquête et un chauffeur de taxi qui a fourni un compte rendu. Y. Nishihiro a exprimé sa crainte que de telles utilisations non autorisées de documents produits au cours d'un procès puissent décourager les témoins et les coopérateurs potentiels de se manifester dans les procès concernant d'autres agressions sexuelles, où les preuves tendent à être rares. Elle a aussi déclaré qu'une conversation téléphonique entre Itō et elle-même a été enregistrée à son insu et utilisée dans le film sans son autorisation[20],[21],[22],[18].

Selon Nishihiro, Itō avait accepté sa demande de revoir le film avant qu'il ne soit projeté au public, demande faite quand Itō lui a parlé du film pour la première fois en décembre 2021, mais elle n'a appris que le film serait présenté en avant-première, qu'un mois avant, puis a dit à Itō de ne pas rompre l'accord avec l'hôtel et a été informée par la société de production Star Sands que les images ne seraient pas incluses. Quant elle a vu le film lors d'une projection de presse en juillet 2024, elle a découvert que ce n'était pas le cas. Les cinéastes ont renégocié avec l'hôtel, à la demande de Nishihiro, ce qui n'a finalement pas abouti[18].

Itō a répondu que les accusations des avocats contenaient des inexactitudes factuelles, que le détective et le chauffeur de taxi n'avaient pas pu être contactés et que le film avait reçu des contrôles juridiques aux États-Unis et au Japon[21]. Pour Itō, il était crucial de montrer la preuve de l'agression sexuelle, et les images de la caméra de sécurité, de même que la voix du détective ont été suffisamment modifiées pour que le film protège la vie privée. Selon elle, l'intérêt public qu'il y avait à inclure ces documents dans le film l'emporte sur d'autres préoccupations telles que les intérêts commerciaux de l'hôtel[20],[23],[24],[22]. Elle a précisé que ces images étaient des documents judiciaires non restreints, et qu'elles devaient être publiées car elle avait reçu des critiques au vitriol après une fuite d'images d'elle sortant de l'hôtel[25]. De leur côté, les représentants d'Itō ont accusé Nishihiro d'avoir violé la confidentialité des relations avocat-client[20].

Pour Tsukuda, Itō a bien été reconnue comme victime depuis que le tribunal avait admis les images, et conclu qu'elle avait été agressée sexuellement, et que cela avait servi l'intérêt public en ce qui concerne Itō. Mais selon lui, la publication de ces images en violation de l'accord avec l'hôtel était inutile, et ne ferait que rendre plus difficile pour d'autres victimes d'obtenir des preuves à l'avenir[26].

Le documentariste Tatsuya Mori a déclaré : « Si ce que les avocats ont dit lors de la conférence de presse est vrai, c'est clairement hors sujet. Il faut rectifier cela même à ce stade»[21]. Pour Hiroyoshi Sunakawa, qui étudie les médias à l'université Rikkyo : « Certaines choses, comme le degré d'intoxication, ne peuvent être transmises que par vidéo. Le film est réalisé avec détermination et, si le message qu'il contient sert l'intérêt public, comme la prévention des crimes sexuels, il est défendable de décider de montrer les images même sans autorisation »[23]. Selon Toshihiko Tabuchi, qui étudie les médias à l'université JF Oberlin : « Dans le cinéma documentaire américain, il existe une tendance à mettre davantage l'accent sur l'intérêt public, même lorsque des questions telles que l'atteinte à la vie privée sont controversées. ... Je suppose que c'était la seule façon de révéler le crime sexuel tout en préservant la crédibilité des preuves vidéo »[22]. Ryōichi Matsuno, spécialiste du journalisme à l'université Chuo, a quant à lui affirmé qu'« obtenir l'autorisation d'utiliser les images et protéger l'anonymat des sources sont les bases les plus élémentaires. Étant donné l'intérêt du sujet, l'autorisation doit être négociée avec ténacité, et la personnalité et les droits humains des sources journalistiques doivent être pris en considération de la manière la plus stricte. Le journalisme repose sur des relations de confiance »[22].

Tsukuda a remis en question l'idée selon laquelle l'intérêt public aurait plus de poids que la vie privée dans le journalisme américain, citant les efforts déployés par les journalistes du New York Times pour déterminer si les sources pouvaient être déclarées officiellement, comme le montre le film She Said[26].

Eric Nyari (producteur), dans The Times croît : « au droit de Shiori de raconter sa propre histoire, de son propre point de vue. Malgré les protestations de son avocat, elle l'a mise dans le film. Et en tant que producteur, nous sommes d'accord avec cela en termes d'intérêt général, en termes d'équité, en termes éthique »[27] ; « Il existe de nombreux exemples de documentaires dans le monde qui ont utilisé du matériel sans consentement pour mettre en lumière des positions de pouvoir» a-t-il ajouté[28].

En février 2025, Yukiko Tsunoda, autre ancienne représentante d'Itō lui reproche aussi l'utilisation non autorisée des images, déclarant : « Les films peuvent parfois être violents. Bien que j'applaudisse le combat de Mme Itō en tant que victime d'un crime sexuel, je ne peux ignorer la situation actuelle où l'avocat qui a couru à ses côtés et a tant lutté et où de nombreux collaborateurs et sympathisants sont blessés ». Des conférences de presse des deux parties sont annoncées au Club des correspondants étrangers du Japon le 20 février 2025[19].

Malgré son succès critique dans le monde, mi-février, le film n'a toujours pas été présenté aux japonais, aucun diffuseur n'ayant souhaité le projeter.

Réception

Réponse critique

Selon le bilan fait par l'aggrégateur Rotten Tomatoes, 98% des 56 revues de critiques sont positives, avec une note moyenne de 8.3/10 [29]. Le site Metacritic, donne au film un score de 82 sur 100 et sur la base de 18 critiques parle d'un "universal acclaim"[30].

Lex Briscuso de TheWrap a décrit Black Box Diaries comme « un récit étonnant et efficace de reconquête du statut de victime et de lutte pour la justice » et « un cadeau désintéressé destiné à montrer aux autres survivants qu'il est possible, non seulement de reconstruire son sanctuaire intérieur, mais aussi de rechercher une justice significative »[31].

Pour Fionnuala Halligan, de Screen Daily : « Black Box Diaries est l'une des découvertes du festival du film de Sundance de cette année : il semble résumer les rêves et les déceptions, les tourments et les triomphes d'une génération »[32].

Nicolas Rapold du Financial Times a vu un film « véritablement stimulant (... mélange de cinéma vérité et d'interviews uniquement audio ... constituant un récit viscéral des hauts et des bas de son itinéraire"[33].

Selon Guy Lodge de Variety le film est un « documentaire procédural très serré et à cœur ouvert »[34] ; Justin Chang du Los Angeles Times a jugé qu'il s'agissait d'un « travail d'autoportrait dur et poignant »[35].

Pour Valerie Complex de Deadline : « La réalisation précise nous met dans l'état d'esprit d'Itō à travers cette enquête épuisante, capturant la tristesse, la joie et la détermination qui la poussent en avant malgré tout ce qui la contre »[36].

Richard Brody du New Yorker a écrit : « Ito décrit sans réserve l'énorme tribut émotionnel que l'agression, les poursuites judiciaires et sa quête de justice lui ont fait payer, et elle le fait avec une sensibilité cinématographique d'une franchise sans faille »[37].

Pour Drew Burnett Gregory (Autostraddle), ce documentaire révèle « non seulement les faits de ce cas particulier, mais aussi l'immense tribut que ce combat a sur sa vie »[38].

Pour Manohla Dargis du New York Times : « Black Box Diaries est, au fond, un récit à la première personne, et même s'il est réussi à ce niveau, il est finalement plus engageant émotionnellement qu'intellectuellement satisfaisant »[39].

Nell Minow de RogerEbert.com a trouvé le film « intime, douloureusement personnel » et « un témoignage de courage », lui attribuant trois étoiles et demie sur quatre[40].

Lovia Gyarke du Hollywood Reporter a qualifié le film de « témoignage viscéral de survie et de recours » ;« Là où le film d'Ito se distingue, c'est dans les vidéos journalières prises avec l'iPhone », qui « récupèrent l'idée de témoignage, le transformant d'un acte public en un acte privé urgent et curatif »[41].

Notes et références

  1. a et b (en-US) Lodge, « 'Black Box Diaries' Review: Shiori Ito's Courageously Candid Documentary Account of Her Own #MeToo Battle », Variety, (consulté le )
  2. (en-US) Briscuso, « 'Black Box Diaries' Review: Shiori Ito's Look at Her Own Sexual Assault Is Marvelous and Impactful », TheWrap, (consulté le )
  3. (en-US) « 2024 Archives », National Board of Review (consulté le )
  4. a et b (en) « Festival Archive (1952–2024) », sur MIFF (consulté le )
  5. D'Alessandro et Patten, « Sundance Unveils Packed 2024 Lineup That Includes A.I., Pedro Pascal, Kristen Stewart, Satan, Devo & Steven Yeun », Deadline Hollywood, (consulté le )
  6. « Black Box Diaries », South by Southwest (consulté le )
  7. « 2024 Film & TV Lineup », South by Southwest (consulté le )
  8. « Black Box Diaries », CPH:DOX (consulté le )
  9. Barraclough, « Documentary Film Festival CPH:DOX Unveils Competition Lineup », Variety, (consulté le )
  10. « Black Box Diaries », Hot Docs Canadian International Film Festival (consulté le )
  11. Barraclough, « ‘Full Frontal’s’ Amy Hoggart, Magician Shawn Farquhar Feature in Films World Premiering in Hot Docs’ Special Presentations Section », Variety, (consulté le )
  12. Morfoot, « MTV Documentary Films Acquires U.S. Rights to Sundance #MeToo Doc 'Black Box Diaries' (EXCLUSIVE) », Variety, (consulté le )
  13. Tabbara, « Sundance documentary ‘Black Box Diaries’ locks in major sales (exclusive) », Screen International, (consulté le )
  14. Cai et Katayama, « Black Box Diaries documents Shiori Ito's pursuit of justice and sexual violence law reform in Japan », ABC News, (consulté le )
  15. « An overview of all current and previous prize winners », zff.com (consulté le )
  16. « Shiori Itō, réalisatrice de “Black Box Diaries” : “Au Japon, briser le tabou du viol expose à une forme de stigmatisation” », sur telerama.fr
  17. Nishihiro, Kajō et Tsunoda faisaient partie des avocats d'Itō dans le procès civil contre Yamaguchi. Tsukuda, qui représente Nishihiro et Kajō, a représenté Itō dans son procès en diffamation contre Mio Sugita
  18. a b et c (ja) « 伊藤詩織氏ドキュメンタリー作に「承諾が取れていないのであれば人権上問題」「事前に確認なく公開」かつて共に闘った弁護士たちが警鐘の裏で何が… », sur 集英社オンライン,‎ (consulté le )
  19. a et b (ja) « 伊藤詩織さん監督映画、防犯カメラ映像使用を巡り、本人側と問題を指摘した弁護団側の双方が20日に会見へ:東京新聞デジタル », sur 東京新聞デジタル (consulté le )
  20. a b et c (ja) « 伊藤詩織さん監督映画めぐる双方の主張は? 元代理人は「承諾ない部分は修正を」、監督側は「指摘は不正確」と反論 - 弁護士ドットコムニュース » [archive du ], sur 弁護士ドットコム (consulté le )
  21. a b et c (ja) « 伊藤詩織さん監督映画に「人権上の問題」 元代理人の弁護士ら、修正求め会見 「取材源の秘匿守られず」:東京新聞デジタル », sur 東京新聞デジタル (consulté le )
  22. a b c et d (ja) « 伊藤詩織さんの性被害を描いた監督映画 「許諾ない映像使用」と指摘:朝日新聞 », sur 朝日新聞,‎ (consulté le )
  23. a et b (ja) « 伊藤詩織さん、性被害の「事実を明るみに出すため必要だった」と反論 証拠映した「映像の無断使用」指摘に:東京新聞デジタル », sur 東京新聞デジタル (consulté le )
  24. (ja) « 伊藤詩織さん監督映画、米アカデミー賞のショートリスト選出「被害者らしさを押し付ける社会を変えたい」。誓約違反への見解は », sur ハフポスト,‎ (consulté le )
  25. (ja) 共同通信, « 伊藤詩織さん初監督映画、上映めど立たぬ異例の事態 防犯カメラ映像などめぐり », sur 琉球新報デジタル,‎ (consulté le )
  26. a et b (ja) « 伊藤詩織氏『Black Box Diaries』が日本劇場公開できていない背景にあるもの…「公益性」から“防犯カメラの無断使用”を問う », sur 集英社オンライン,‎ (consulté le )
  27. (en) Richard Lloyd Parry Tokyo, « MeToo figurehead faces backlash from lawyers who once stood by her side », sur www.thetimes.com, (consulté le )
  28. (en) « Why an Oscar-nominated film has been met with silence in Japan », sur Nikkei Asia (consulté le )
  29. (en) « Black Box Diaries », sur www.rottentomatoes.com (consulté le )
  30. (en) « Black Box Diaries Reviews », sur www.metacritic.com (consulté le )
  31. (en-US) Lex Briscuso, « 'Black Box Diaries' Review: Shiori Ito's Look at Her Own Sexual Assault Is Marvelous and Impactful », sur TheWrap, (consulté le )
  32. (en) Fionnuala Halligan2024-01-21T00:45:00+00:00, « ‘Black Box Diaries’: Sundance Review », sur Screen (consulté le )
  33. Nicolas Rapold, « Sundance Film Festival 2024 round-up — leaner line-up still packs a punch », sur Financial Times, (consulté le )
  34. (en-US) Guy Lodge, « ‘Black Box Diaries’ Review: Shiori Ito’s Courageously Candid Documentary Account of Her Own #MeToo Battle », sur Variety, (consulté le )
  35. (en-US) « The 10 best movies we saw at Sundance », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  36. (en-US) Valerie Complex, « ‘Black Box Diaries’ Review: An Intimate Chronicle Of Resilience Against A Flawed System – Sundance Film Festival », sur Deadline, (consulté le )
  37. (en-US) Richard Brody, « Is Sundance Playing It Safe? », sur The New Yorker, (ISSN 0028-792X, consulté le )
  38. (en-US) Drew Burnett Gregory, « Sundance 2024: A Queer and Trans Festival Recap », sur Autostraddle, (consulté le )
  39. (en-US) Manohla Dargis, « ‘Black Box Diaries’ Review: A Public Face for #MeToo in Japan », sur The New York Times, (ISSN 0362-4331, consulté le )
  40. (en-US) « Black Box Diaries movie review (2024) », sur www.rogerebert.com (consulté le )
  41. (en-US) Lovia Gyarkye, « ‘Black Box Diaries’ Review: The Face of Japan’s #MeToo Movement Tells Her Compelling Story », sur The Hollywood Reporter, (consulté le )

Liens externes