Beemoov

Beemoov est une société de création et d'édition de jeux vidéo et d'applications sur internet. Créée en 2006 par Benoît Guihard et Jean-Philippe Tessier sous le nom de Web-Expect, elle devient BeeMoov en 2009. Son siège social se situe à Nantes. En septembre 2015, Beemoov comptait plus de 56 600 400 inscrits sur tous ses jeux[source insuffisante].

La société prend de l'ampleur après le succès du jeu Ma-Bimbo, un jeu de poupée virtuelle créé en 2007 qui consiste à faire progresser sa "bimbo" en lui faisant obtenir des emplois mieux payés, des lofts plus luxueux et séduire des hommes de plus en plus beaux et riches. Le jeu fait polémique, accusé d'encourager l'hypersexualisation des jeunes filles, l'extrême minceur et la chirurgie plastique, et certaines étapes sont maintenant assorties de mises en garde indiquant que le jeu "caricature le monde réel"[1]. Cependant le jeu est un succès : en 2011 il compte déjà plus de neuf millions d'inscrits[2][source insuffisante], en septembre 2015 il est toujours le plus populaire de leurs jeux avec 19 711 949 inscrits.

Le second gros succès de Beemoov est le dating game (en français "jeu de drague") Amour sucré créé en 2011. Inspiré des dating games japonais[2], le jeu fait incarner une lycéenne qui doit effectuer diverses missions et séduire le garçon de son choix. C'est un jeu de rôle qui voit l'histoire évoluer suivant les choix du joueur. En septembre 2015, il comptait plus de 6 973 000 inscrits. Amour sucré est adapté en manga - livre-jeu (5 tomes parus en 2015) et fait également l'objet d'objets dérivés divers : art books, agendas, tee-shirts et figurines.

Comme autres jeux, il existe aussi Cromimi, Eldarya, Pastry Witches et Power Princess.

En 2012 Beemoov s'étend à l'international : ses jeux sont aujourd'hui disponibles dans 17 pays : États-Unis, Royaume-Uni, Pays-Bas, Suède, Norvège, Finlande, Russie, Roumanie, Pologne, Italie, Turquie, Espagne, Danemark, Allemagne et Brésil[réf. nécessaire]. En 2014, Beemoov réalise les deux tiers de ses inscrits à l'international[3][source insuffisante].

Références

Article publié sur Wikimonde Plus

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