Alfred Silhol
Alfred Silhol | |
![]() Alfred Silhol photographié par Charles Reutlinger. | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (8 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Circonscription | Gard |
Député français | |
– (4 ans et 12 jours) |
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Élection | 4 septembre 1881 |
Circonscription | Gard |
Législature | IIIe (Troisième République) |
Groupe politique | Gauche républicaine |
Prédécesseur | Camille Mathéi de Valfons |
Successeur | Circonscription supprimée |
Président du Conseil général du Gard | |
– (8 ans) |
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Prédécesseur | Pierre Meinadier |
Successeur | Georges Bonnefoy-Sibour |
Conseiller général du Gard | |
– (24 ans) |
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Circonscription | Canton de Bessèges |
Prédécesseur | Émile Silhol |
Successeur | André Silhol |
Biographie | |
Nom de naissance | Alfred François Silhol |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Ambroix |
Date de décès | (à 82 ans) |
Lieu de décès | 8e arrondissement de Paris |
Résidence | Gard |
Liste des députés du Gard | |
Alfred François Silhol est un homme politique français, né le à Saint-Ambroix (Gard) et mort le dans le 8e arrondissement de Paris.
Biographie
Fils d'Émile Silhol, il est propriétaire à Bessèges et administrateur de la Compagnie des houillères lorsqu'il se fait élire conseiller général de ce canton en 1880. Il se présente aux élections législatives de 1877 mais est battu par son adversaire conservateur Camille Mathéi de Valfons. Soutenu par Théodore-Jules Cazot, il se présente une nouvelle fois au renouvellement de 1881 et est cette fois-ci élu au second tour. Il siège dans les rangs de la majorité de gauche. Il est néanmoins battu en 1889, dans un scrutin de ballotage, par le monarchiste Fernand de Ramel.
Il est président du Conseil général du Gard de 1893 à 1901.
En 1893, il se présente aux élections sénatoriales et remporte un siège dès le premier tour. Son activité est dense à la Chambre haute et il préside plusieurs commissions. Il est pourtant battu en 1903 alors que tous les élus sortants sont réélus. Il choisit de ne pas se représenter en 1912. L'élection précède sa mort de quelques jours : il meurt fin à son domicile parisien de la rue Vélasquez.
Il est l'époux de Gasparde Marie Mathilde, fille de Gustave Fornier de Clausonne et de Florestine Girard[1]. Ils ont notamment André, qui devient conseiller général à sa suite, et Émilie Eugènie Florestine Élisabeth Silhol (1855-1953), épouse de son cousin Gustave Félix François (1850-1933), dernier baron de Lédenon[2], haut fonctionnaire dans le corps préfectoral puis conseiller d'État, fils de Émile Fornier de Clausonne et de Louise de Lafarelle-Lebourguil.
Références
- ↑ Daniel Robert, « Clausonne (Fornier de), Gustave, baron de Clausonne », dans Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours : A-C, t. I, Paris, Éditions de Paris, (ISBN 978-2-84621-190-1), p. 691.
- ↑ « Hotel de la Prévoté », sur nemausensis.com (consulté le ).
Annexes
Sources
- « Alfred Silhol », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- « Alfred Silhol », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- « Silhol (Alfred) », dans Dictionnaire biographique du Gard, Paris, Flammarion, coll. « Dictionnaires biographiques départementaux » (no 45), (BNF 35031733), p. 613-614.
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- Naissance en octobre 1829
- Naissance à Saint-Ambroix (Gard)
- Conseiller général du Gard
- Président du conseil général du Gard
- Député du Gard (Troisième République)
- Député de la troisième législature de la Troisième République
- Républicain français
- Décès en janvier 1912
- Décès dans le 8e arrondissement de Paris
- Décès à 82 ans