Alain Ponçon

Alain Ponçon, né en 1947 à Moigny, est un artiste peintre français.

Parcours

À 12 ans, il suit les cours de l’école municipale de Beaux-Arts de Noisy-le-Grand (banlieue parisienne). Il travaille la perspective, lors de cours dispensés par la ville de Paris, en 1962.

Entre 1965, il échange régulièrement avec Chomo, grand peintre spécialiste de l'art brut. Sous son influence, il crée une série d'une cinquantaine de sculptures.

La fille du musicien belge Vieuxtemps lui organisera sa première exposition à la Ferté sous Jouarre (Seine et Marne) en 1970.

Il produira dès 1972 des centaines d'encres et de nombreuses peintures a tempera, tout en faisant beaucoup de recherches techniques sur les matières et les supports, sans jamais abandonner l'huile à laquelle il se consacre presque uniquement depuis 2000.

En 2003, Alain Ponçon fonde le collectif Synchronicités avec son ami Yona Livy, rebaptisé en 2006 : Synchronicales. Le concept trouve son origine dans les travaux du psychologue C.G. Jung qui fut le pionnier de la psychologie des profondeurs et consacra ses recherches aux synchronicités. Alain Ponçon a donc imaginé rassembler des artistes ne se connaissant pas, trouvés sur internet, en évoquant la poésie du hasard. Suit une série importante d’expositions. Cette aventure aujourd’hui se poursuit avec de nouveaux artistes en France et en Belgique.

En 2009 il crée avec le plasticien Bruno Antony le collectif Nainchronicales, concept ludique de détournement de nains de jardin. La peinture d'Alain Ponçon, tout en n'ayant cessé de s'enrichir de la connaissance approfondie de l'art médiéval à l'art contemporain, en passant par l'expressionnisme allemand, n'en reste pas moins une peinture pleinement originale qui satisfait de nombreux collectionneurs tant en France qu'à l'étranger

Expositions récentes

2010 - visionairs gallery -Paris- avec Alain Ponçon, Bruno Antony, Andres Ginestet, …


  • 2012 - abbaye de Bouchemaine (F) exposition 16297 avec bruno antony, michel lienard, veronique marchal, guy coda…
  • 2011-2012 - Galerie Axmann, Berlin - Exposition personnelle : "C'est la vie"
  • 2011 - Participation à la pièce de Théâtre « je m’appelle Don Quichotte », Chartres - Mise en scène Emmanuel Ray 2011
  • Galerie du Larith - Visages (Bruno Antony, Guy Coda, Alain Ponçon) Chambéry
  • 2011 - L’usine à Zabu, Saint-Germain-des-Angles
  • 2010 - Archives Départementales d’Eure et Loir - Exposition Am'art
  • 2010 - Espace François Mitterrand, Neufchâteau
  • 2010 - visionairs gallery -Paris- avec Alain Ponçon, Bruno Antony, Andres Ginestet, …
  • 2009 - Aout GIAF- Beijing”, Spécial show for 60th Anniversary National Foundation of Chine, Pékin Chine
  • 2009 - Galerie l’Ecu de France - Viroflay * 2009 - Wangwhamoon International Art Festival- Séoul (Corée)
  • 2009 - Correios Cultural - Salvador de Bahia (Brésil) - Année du Brésil en France
  • 2009 - galerie Amber - Bordeaux avec Alain Ponçon et bruno Antony

Illustrations

  • 2009 - Couverture et illustrations du livre : "D'allers-retours" de Jean-Claude Ponçon, JLS-éditions Paris
  • 1990 - Couverture du livre : "Broussailles" de Jean-Claude Ponçon, éditions Christian Puybarret
  • 1984 - Couverture et illustrations du livre : "Les Hauts du Loir" de Jean-Claude Ponçon, éditions Alphonse Marré

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Depuis sa première exposition en 1971, à la Ferté sous Jouarre (77) Alain Ponçon exprime toujours ses complexités, peinture après peinture.

Ses choix techniques semblent souvent rudimentaires voire primitifs. Ils traduisent une quête de simplicité. On ne l’imagine pas s'enfermer dans un système. Son œuvre est ponctuée de peintures expérimentales, de ruptures. Avec une grande liberté, aujourd’hui, il mélange les techniques au gré de son inspiration. Il n’y a pas de recette. Chaque peinture est une incertitude quant à sa réussite. Il peint des sentiments.

Il exprime ses peurs, ses angoisses bien contemporaines dans des gestes spontanés avec beaucoup de couleurs, de vivacité et de tendresse. Ses peintures sont tout sauf naïves. On peut y voir un regard décalé où l’humour n’est pas absent de son travail où la pseudo naïveté ne masque pas l’écriture de ce peintre qui nous raconte, qui se raconte avec sincérité. La caricature, le dérisoire est chez cet artiste l’ultime voile de la pudeur derrière lequel il est.

Depuis 1999 il redécouvre l’huile qui reste, pour lui, la technique noble. Il a une affection toute particulière pour le support papier qu'il aime pour sa fragilité et sa résistance.

Il trouve dans cette texture toute l'incertitude du créateur.