Adolf Tobler
Adolf Tobler
Adolf Tobler en 1904. Photographie de Nicola Perscheid.
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Académie des sciences de Turin () Académie des inscriptions et belles-lettres (- Académie bavaroise des sciences Société royale des sciences et des lettres de Göteborg (en) Académie royale des sciences de Prusse |
Maîtres |
Friedrich Christian Diez, Nikolaus Delius (en) |
Adolf Tobler, né le à Hirzel et mort le [1] à Berlin, est un romaniste suisse.
Biographie
Après avoir suivi ses études aux Universités de Zurich et Bonn, il devient enseignant à Soleure, puis à Berne avant de prendre une chaire à l'Université de Berlin dès 1867[2]. Il consacra sa vie à collecter les éléments nécessaires pour constituer un dictionnaire d'ancien français[3]. On attribue à Adolf Tobler la première description du discours indirect libre[4]. Il est enterré au cimetière du Souvenir de l'Empereur Guillaume à Charlottenbourg-Westend. Sa tombe n'a pas été conservée[5].
Bibliographie
- (de) Richard Baum , « Geschichte des Wörterbuchs », dans Altfranzösisches Wörterbuch, t. 12, Wiesbaden, , 94e éd., p. 26–108
- (en) Hermann Krapoth, « Tobler, Adolf », dans Harro Stammerjohann (Hrsg.), Lexicon grammaticorum. Who’s who in the History of World Linguistics, Tübingen, Max Niemeyer, , p. 920–921.
- (de) Franz Lebsanft , « Adolf Tobler (1835–1910): «Der gesamte Reichtum der Menschennatur.» », dans Ursula Bähler et Richard Trachsler (Hrsg.), Portraits de médiévistes suisses (1850–2000). Une profession au fil du temps, Genève, , p. 61–95.
- (de) Jürgen Storost, « Adolf Tobler », dans Jürgen Storost, 300 Jahre romanische Sprachen und Literaturen an der Berliner Akademie der Wissenschaften, vol. 1, Francfort-sur-le-Main, Lang, , p. 240–247.
Notes et références
- ↑ (de) Die kleine Enzyklopädie, vol. 2, Zurich, Encyclios-Verlag, , p. 762
- ↑ Henri Omont, « Éloge funèbre de M. Adolf Tobler, correspondant étranger de l'Académie », Comptes-rendus des séances de l'année, Académie des inscriptions et belles-lettres, vol. 54e année, no 2, , p. 128-129 (lire en ligne)
- ↑ Victor Klemperer. LTI, la langue du IIIe Reich. Paris : Éditions Albin Michel, 1996. (ISBN 978-2-266-13546-7). Traduit de l'allemand et annoté par Élisabeth Guillot. Note de bas de page, p. 171.
- ↑ B. Cerquiglini, « Le style indirect libre et la modernité », Langages, no 73, , p. 7-16
- ↑ (de) Hans-Jürgen Mende, Lexikon Berliner Begräbnisstätten, Berlin, Pharus-Plan, (ISBN 978-3-86514-206-1), p. 481.
Liens externes
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