73e régiment d'artillerie
73e régiment d'artillerie | |
![]() Crédit image: fabricant ? Scan= Christian28TMA licence CC BY-SA 4.0 🛈 Insigne régimentaire du 73e RA. | |
Création | 1917 |
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Dissolution | 1981 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment d'artillerie |
Rôle | Artillerie |
Inscriptions sur l’emblème |
La Marne 1914 Champagne 1915 La Somme 1916 Flandres 1918 |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Le 73e régiment d'artillerie (73e RA) est un régiment d'artillerie français.
Création et différentes dénominations
- 1917 : formation du 73e régiment d'artillerie lourde à grande puissance
- 1919 : dissous
- 1929 : formation du 73e régiment d'artillerie
- 1940 : détruit au combat
- 1960 : Recréé
- 1981 : Dissous
Colonels/chefs de corps
- 1929 : Charles Mazen (1880-1972)[1]
- 1972 - ? : Guichard
Historique des opérations et garnisons du régiment
Première Guerre mondiale
Pendant la Première Guerre mondiale, il s'agit d'un régiment d'artillerie lourde à grande puissance (73e RALGP). Il est créé le et rattaché au dépôt du 3e régiment d'artillerie à pied[2].
Il regroupe les mortiers de l'ALGP et est rattaché à la 2e division de la réserve générale d'artillerie[3].
Il est dissous en 1919.
Entre-deux-guerres
Le 73e régiment d'artillerie est recréé à Lunéville en mai 1929 à partir du groupe d'artillerie de la 3e division de cavalerie (3e DC)[4],[5]. Cette dernière est renommée 2e division de cavalerie l'année suivante et le 73e RA devient donc le régiment d'artillerie de la 2e DC[6]. En octobre 1938, jusque-là doté de chevaux pour tracer ses canons de 75 modèle 1897, le 73e RA est transformé avec des tracteurs tous terrains (TTT)[4].
Seconde Guerre mondiale
Après la mobilisation, le régiment compte deux groupes de canons de 75 modèle 1897 TTT et un groupe de canons de 105 long modèle 1913 portés. À l'hiver 1939-1940, le régiment perd un groupe de 75 TTT et son groupe porté est remplacé par un groupe de canons de 105 court modèle 1935 à tracteurs tous terrains[6].
Pendant la bataille d'Abbeville, le 73e RA soutient l'assaut de la 4e division cuirassée puis de la 2e division cuirassée[7].
Après 1945
Il est recréé en 1960 comme régiment d'artillerie (73e RA), jusqu'à sa dissolution par transformation en 24e RA en 1981[8].
Étendard
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[9] :
Devise
Pour la France, de bon cœur
Personnalités ayant servi au 73e régiment d'artillerie
- Charles Bricogne (1913-1942), compagnon de la Libération, en 1940[7]
- Jean-Louis Tixier-Vignancour (1907-1988), avocat d'extrême-droite, en 1929[10].
Références
- ↑ France Archives, Charles Mazen
- ↑ Historique du 3e R.A.P., Metz, Impr. Paul Even, , 28 p. (lire en ligne), p. 14
- ↑ Capitaine Leroy, Historique et organisation de l'artillerie : l'artillerie française depuis le 2 août 1914, École militaire de l'Artillerie, , 199 p. (lire en ligne), p. 22
- Jacques Sicard, « Artillerie, les volants et leurs insignes - 1re partie », Armes Militaria Magazine, no 305, (résumé)
- ↑ « Mutations », Journal officiel de la République française, vol. 61, no 43, , p. 2609 & 2615 (lire en ligne)
- Jacques Sicard, « Les divisions de cavalerie et leurs insignes, 1939-1940 », Armes Militaria Magazine, no 87, , p. 62-67
- Henri de Wailly, De Gaulle sous le casque, Abbeville 1940, Paris, Librairie académique Perrin, (lire en ligne), p. 57, 196-197 & 297
- ↑ « 073- Historique du 73ème Régiment d'artillerie », sur artillerie.asso.fr (consulté le )
- ↑ Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
- ↑ Jean-Louis Tixier-Vignancour, « Le cavalier de Lunéville », chapitre 3 de Des Républiques, des justices et des hommes - Mémoires, Albin Michel, 1976, pp. 86-89.