184e régiment d'artillerie

184e régiment d'artillerie lourde puissante automotrice
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Insigne des véhicules du 184e régiment d'artillerie dans l'entre-deux-guerres (couleurs supposées).

Création 1924
Dissolution 1940
Pays France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'artillerie lourde à tracteurs et automotrice
Rôle Artillerie lourde
Garnison Valence (Drôme)
Ancienne dénomination 184e régiment d'artillerie lourde à tracteurs (1924-1939)
Inscriptions
sur l’emblème
Verdun 1916
L'Aisne 1917
Montdidier 1918
Équipement Canon de 194 mm GPF chenillé (1924-1940)
Mortiers de 220 C modèle 1916 tracté (1924-1939)
Mortier de 280 chenillé (1926-1939)
Guerres Seconde Guerre mondiale

Le 184e régiment d'artillerie est un régiment de l'armée de terre française créé en 1924 comme 184e régiment d'artillerie lourde à tracteurs (184e RALT). Mobilisé au début de la Seconde Guerre mondiale sous le nom de 184e régiment d'artillerie lourde puissante automotrice (184e RALPA), il est dissous à l'issue de la bataille de France.

Création et différentes dénominations

  • 1924 : création
  • 1940 : dissous

Chefs de corps

Historique des opérations et garnisons du régiment

Entre-deux-guerres

Le 184e régiment d'artillerie lourde à tracteurs est créé le à partir du 84e régiment d'artillerie lourde à tracteurs à Valence[1]. Il met notamment en œuvre les canons de 194 mm GPF sur affût chenilles . Le , le 192e RALT, également caserné à Valence, est dissous et verse au 184e RALT ses mortiers de 280 mm sur affût chenillé Saint-Chamond [2].

Le 184e RALT prend alors l'organisation suivante[2] :

  • Ier et IIe groupes équipés de mortiers de 220 C modèle 1916 ,
  • IIIe groupe équipé de canons de 194 GPF sur chenilles,
  • IVe groupe équipé de mortiers de 280 sur chenilles.

Seconde Guerre mondiale

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Un canon de 194 GPF sur chenilles, dans un musée militaire aux États-Unis.

En septembre 1939, à la mobilisation, le 184e RALT est divisé en trois régiments[2], mis sur pied par le centre mobilisateur d'artillerie no 314[3] : le 184e régiment d'artillerie lourde puissante automotrice (ou 184e régiment d'artillerie lourde à chenilles[3]), le 192e régiment d'artillerie lourde à tracteurs et le 193e régiment d'artillerie lourde puissante automotrice[2]. Le nouveau 184e RALPA regroupe les canons de 194[2],[4]. Il est constitué de trois groupes à deux batteries de 194, plus une 111e batterie d'instruction[3].

Il est dissous le [3].

Étendard

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[5] :

Insigne

Le 184e régiment d'artillerie, qui reprend les traditions du 84e RALT[6], conserve l'insigne au discobole (symbole du lancer de projectiles) de son prédécesseur[7].

Références

  1. « Regroupement des unités d'artillerie », Revue d'artillerie,‎ , p. 95-101 (lire en ligne).
  2. a b c d et e François Vauvillier, « 1918-1940, la formidable artillerie à chenilles du colonel Rimailho - I. », Histoire de guerre, blindés et matériel, no 74,‎ , p. 26-35.
  3. a b c et d Henri Kauffer, Campagne 1939-1940 - Répertoire de l'Artillerie, Vincennes, Service historique de la Défense (non publié, consultable sur place), p. 29.
  4. Jean-Yves Mary, « Les chenilles du 184e RALPA à l'épreuve du feu », 39-45 Magazine, no 267,‎ , p. 4-19.
  5. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  6. Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 222-223.
  7. François Vauvillier, « 1918-1940, la formidable artillerie à chenilles du colonel Rimailho - II. », Histoire de guerre, blindés et matériel, no 75,‎ , p. 68-75.

Voir aussi

Liens externes

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