Yves Saint Laurent (film)

Yves Saint Laurent
Description de l'image Yves Saint Laurent (film).jpg.
Marque déposée 🛈
Réalisation Jalil Lespert
Scénario Jacques Fieschi
Jérémie Guez
Marie-Pierre Huster
Jalil Lespert
Acteurs principaux
Sociétés de production WY Productions
SND
CineFrance 1888
Umedia
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Biographique
Durée 101 minutes
Sortie 2014

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Crédit image:
Georges Biard
licence CC BY-SA 3.0 🛈
Le réalisateur Jalil Lespert et l'acteur principal Pierre Niney à une avant-première du film.

Yves Saint Laurent est un film biographique français coécrit et réalisé par Jalil Lespert, sorti en 2014.

Synopsis

À partir de 1957[n 1] à Oran, et durant une vingtaine d'années, le partenariat amoureux et professionnel d'Yves Saint Laurent et Pierre Bergé jusqu'à la collection « Ballets Russes » de 1976.

Fiche technique

Distribution

Production

Développement

Jalil Lespert, qui a déjà lu divers ouvrages sur Yves Saint Laurent et est « sensible à l'univers de la mode », contacte Pierre Bergé pour lui expliquer son projet ; le réalisateur obtient l'accord de ce dernier[1]. Début 2013, de nombreux films biographiques, appelés biopics, sont annoncés, dont deux sur la carrière d'Yves Saint Laurent[7]. Le premier réalisé par Jalil Lespert, centré sur les relations amoureuses entre Pierre Bergé et Yves Saint Laurent[2], et un second, titré Saint Laurent, couvrant une période plus courte de la carrière du couturier, avec Gaspard Ulliel et Jérémie Renier[7]. Il est annoncé à la presse que le film Yves Saint Laurent reçoit le soutien « officiel » de Pierre Bergé[7],[8] et l'affiche comporte le logo de l'entreprise, chose assez rare en matière de cinéma[9].

Auditions

Pierre Niney visionne, pour incarner le personnage du couturier, de nombreux documentaires[1], dont ceux tournés par Jeanloup Sieff[2],[n 2], lit[4], apprend à dessiner et se fait aider par un coach[10]. Il s'entraine à imiter la voix aiguë du couturier. Charlotte Le Bon de son côté lit l'autobiographie de Victoire[2], le personnage qu'elle incarne à propos duquel elle précise qu'elle voulait « restituer cette allure incroyable de Victoire […] J'ai été mannequin pendant huit ans, mais je détestais ce métier. Pour incarner Victoire, j'ai pris des cours de maintien, de danse, et j'ai perdu six kilos[2]. »

Tournage

Le film est vendu dans de nombreux pays étrangers avant même le début du tournage[11]. Ce tournage débute en [6],[8] et dure environ huit semaines, dont une semaine à Marrakech et principalement à Paris, notamment dans les locaux de la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent[1] , chez Prunier[12], un restaurant que fréquentaient Pierre Bergé et Yves Saint Laurent, ainsi qu'au Bouillon Racine[13].

Costumes

La scène du premier défilé est réalisée avec de véritables robes Yves Saint Laurent[1], prêtées par des musées ou la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent[2],[n 3]. Les croquis qui apparaissent dans le film sont également des originaux[1], tout comme certains dialogues[2].

Musique

La bande originale est produite par Ibrahim Maalouf.

Le film reprend aussi la chanson Lighthouse de l'auteur-compositeur canadien Patrick Watson, tirée de son album Adventures In Your Own Backyard.

Accueil

Sortie nationale

Accueil critique

Première indique que le film est « librement adapté de l'ouvrage Yves Saint Laurent[14] de Laurence Benaïm »[3].

Le film est bien accueilli par le public français avec une note moyenne sur Allociné de 3,85 pour un peu plus de 3 691 votants (au ), de même par les critiques presse avec une note moyenne de 3,15 pour 22 commentaires.

Box-office

  • Drapeau de la France France : 1 639 214 entrées (fin d'exploitation le , après 14 semaines à l'affiche)[16]. Le film est considéré par le magazine Challenges comme « un joli succès en salles »[17].

Distinctions

Récompenses

Nominations

Notes et références

Notes

  1. Durant l'année 2013, lorsque le film est seulement annoncé, les sources sont divergentes sur la période exacte couverte par ce film biographique. Le magazine Elle précise en citant Jalil Lespert : « Je pars de l'année 1956 et je vais jusqu'en 1976[1] ». Ce qui couvre ses débuts chez Dior et le premier défilé réalisé en 1958 pour la maison de haute couture. De son côté, L'Express indique que le film « retrace vingt-huit années de la vie du grand couturier, de ses triomphes chez Dior — à tout juste 21 ans — à l'envol de sa maison[2]. » Première donne le synopsis officiel qui débute par « Paris, 1957[3]. », ce qui est visible par la suite dans le film. Dans une interview, Pierre Niney dit que « le film couvre les années 1958-1976[4] ».
  2. La rapide apparition de Jeanloup Sieff dans le film est jouée par son fils, Sacha Sieff.
  3. Charlotte Le Bon, à propos des robes originales prêtées pour le film, indique : « Je ne pouvais pas m'asseoir, pas transpirer[2] ». Elle tourne avec du sopalin placé sous les robes, ou des serviettes hygiéniques[10].

Références

  1. a b c d e et f Nathalie Dupuis, « Yves Saint Laurent, le film de sa vie », Elle, no 3531,‎ , p. 183-184 (ISSN 0013-6298)
  2. a b c d e f g et h Court article, interview des deux acteurs, et série de photographies in : Paola Genone (photogr. Hasse Nielsen), « Charlotte Le Bon et Pierre Niney, leur vie Saint Laurent », L'Express Style, L'Express, no 3259,‎ , p. 40-49
  3. a b et c « Yves Saint Laurent, un film de Jalil Lespert », sur premiere.fr, Première, (consulté le )
  4. a et b Margaux Destray, « Pierre Niney se révèle dans la peau d’Yves Saint Laurent », Le Figaro,
  5. « Ibrahim Maalouf écrit la musique du film de Jalil Lespert sur Saint Laurent », sur culturebox.francetvinfo.fr, (consulté le )
  6. a et b « Début du tournage d'Yves Saint Laurent vendredi à Paris », France TV/AFP,
  7. a b et c Thiébault Dromard, « Duel de biopics », Challenges, no 337,‎ , p. 77 (ISSN 0751-4417)
  8. a et b « Yves Saint Laurent, le tournage commence », L'Express,
  9. « Yves Saint Laurent se paye une affiche de luxe », Première,
    « […] c'est surtout le logo esquissé à l'encre sur la silhouette de Niney qui attire l'attention. Bien sûr, ce sont d'abord les initiales du créateur. Mais c'est aussi le logo marketing et internationalement connu de la marque, qui est présent sur les publicités de parfum ou encore de vêtements. »
  10. a et b Tiphaine Lévy-Frébault, Joséfa Lopez, « Yves Saint Laurent: « On tournait avec des serviettes hygiéniques sous les aisselles! » », L'Express, [vidéo]
  11. « Yves Saint-Laurent » de Jalil Lespert acheté par le distributeur de « The Artist », Le Parisien,
  12. « Le restaurant Prunier - YVES SAINT-LAURENT », sur www.parisfaitsoncinema.com (consulté le )
  13. « Le Bouillon Racine dans le film Yves Saint-Laurent », sur www.parisfaitsoncinema.com (consulté le )
  14. Laurence Benaïm, Yves Saint Laurent : Biographie, Le Livre de poche, (1re éd. 1995), 928 p., poche (ISBN 978-2-253-13709-2)
  15. Yves Saint-Laurent - JP's Box-Office
  16. Véronique Groussard, « Yves Saint Laurent : qui gagnera le match ? », Challenges,

Voir aussi

Revue de presse

  • David Fontaine, « Yves Saint Laurent », Le Canard enchaîné, Paris, , p. 6, (ISSN 0008-5405)

Liens externes