Victor Antoine Andréossy
Baron de l'Empire () |
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Service historique de la Défense (GR 8 YD 839)[1] |
Le baron Victor Antoine Andréossy, né le à Ventenac-en-Minervois et mort le à Antibes (Alpes-Maritimes), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
État des services
Il entre le comme sous-lieutenant à l'école du génie de Mézières, et en sort avec le titre d'ingénieur ordinaire. Il passe lieutenant en premier le , et capitaine le . Il est employé à Narbonne en 1783, à Collioure en 1789 où il est nommé chef du génie puis à Port-Vendres en 1791.
Fait chevalier de Saint-Louis le , il est employé à l'armée des Pyrénées, puis des Pyrénées orientales en 1793. Il organise cette année-là les camps retranchés devant Collioure, Port-Vendres, puis Perpignan, sert au combat du Vernet et est blessé à l'épaule gauche par un éclat d'obus à la bataille de Peyrestortes le .
Nommé provisoirement chef de bataillon du génie le , confirmé dans ce grade par le conseil provisoire exécutif le , il participe à la bataille des Albères du 27 au , au siège du fort Saint-Elme, de Collioure, de Port-Vendres, puis à Escola, Liers et Vilartory le , à la prise de Figuières, aux sièges de Roses et du fort de Bouton[2].
Il est nommé le sous-directeur des fortifications à Saint-Malo, tout en conservant son emploi à l'armée des Pyrénées orientales. Après avoir été nommé chef de brigade du génie le , puis directeur intérimaire des fortifications à Antibes le , et à Nice le , il passe à l'armée d'Helvétie le , où il participe aux combats de Schwyz le , de Coire et de Frauenfeld.
Nommé provisoirement général de brigade par le général en chef Masséna le , il sert à Zurich le , puis le . Il est confirmé général de brigade par le Directoire exécutif le , et directeur des fortifications à Montpellier le , avant d'être réformé le .
Inspecteur général du génie le , commandant le génie du camp de Bruges le , il est élevé au grade de commandeur de la Légion d'honneur le , et commandant le génie du 3e corps de la Grande Armée sous Davout le , puis commandant par intérim du génie de la Grande Armée le . il passe sous Marescot en , puis est de nouveau commandant par intérim du génie de la Grande Armée en septembre 1806.
Rappelé à Paris le , il part servir en Prusse, puis, à son retour en France le , il est chargé d'inspecter les forts de Brest. Il obtient le une dotation de 4 000 francs de rente annuelle sur les biens réservés en Westphalie, et est créé baron de l'Empire le . Commandant le génie sous Masséna en Autriche le , il est admis à la retraite le à l'âge de 66 ans.
Titres, décorations, honneurs
- Baron Andréossy et de l'Empire (décret du ), (lettres patentes du ). (Bayonne))
- Chevalier de Saint-Louis le .
- Commandeur de la Légion d'honneur le [3].
Figure | Blasonnement |
![]() Crédit image: licence CC BY 3.0 🛈 ![]() Crédit image: licence CC BY-SA 3.0 🛈 |
Armes du baron Andréossy et de l'Empire
D'or aux deux palmiers de sinople croisés et surmontés d'une étoile d'azur; le quartier de baron militaire brochant sur le tout.[4],,,
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Généalogie
- Les Andreozzi furent une famille de gentilshommes toscans, sénateurs de la République de Lucques; Jérôme Andréossy (1593-1647) vint s'établir comme banquier et courtier de change à Paris au début du XVIIe siècle ; son fils François (1633-1688), ingénieur du roi au canal du Midi obtint la co-seigneurie de Castelnaudary ;
- Il est le fils de Jean-Joseph d'Andréossy (1703-1764), co-seigneur de Castelnaudary et d'Anne Rose d'Yssanchon ;
- Il épouse en 1800 Marie Thérèse Baliste (+1819), dont :
- Jacques Victor Auguste d'Andréossy (1802-1864).
Notes et références
- ↑ « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- ↑ [1].
- ↑ « Cote LH/36/8 », base Léonore, ministère français de la Culture
- PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
Voir aussi
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Sa généalogie sur le site geneanet
- Général de la Révolution française promu en 1799
- Ingénieur militaire français
- Baron de l'Empire
- Commandeur de la Légion d'honneur promu en 1804
- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Élève de l'abbaye-école de Sorèze
- Naissance en août 1747
- Naissance dans la province du Languedoc
- Décès en novembre 1819
- Décès à 72 ans
- Décès à Antibes
- Décès dans le Var (1790-1860)