Thomas Graftdijk

Thomas Graftdijk
Biographie
Naissance
Décès
(à 42 ans)
Umbertide
Nationalité
Activités


Thomas Graftdijk (Amsterdam, 14 juin 1949 - Umbertide, 10 février 1992) est un poète, écrivain et traducteur néerlandais.

Biographie

Thomas Graftdijk naît à Amsterdam le 14 juin 1949. Après ses études secondaires, il étudie l’économie à l’Université d’Amsterdam[1].

Ses premières publications paraissent en novembre 1967 dans le journal littéraire Tirade alors qu’il n’avait que dix-huit ans[1]. En 1970 il publia son premier recueil, Lachend op de achterste rij, poèmes parodiant la « poésie parlante »[2], un style à la mode dans les années 1930 qui s’opposait au style de la « poésie pure », genre qui l’avait précédée.

En 1968, il fonde avec Dirk Ayelt Kooiman le journal littéraire Soma qui devait exister jusqu’en 1973 et être remplacé en 1974, toujours à l’initiative de Kooiman et de Graftdijk, par un autre journal littéraire, De Revisor[3],[4].

En 1977 parut le recueil Treurarbeid, histoires sombres et pathétiques dont l’un des thèmes était l’absence de progrès du genre humain[5]. Celui-ci fut suivi en 1980 par son premier recueil de contes, Positieve helden, où l’exhibitionnisme et le sadisme jouaient un rôle important[5].

Graftdijk est également un traducteur prolifique. Il traduit entre autres des œuvres d’Elias Canetti, Hermann Hesse, Rainer Maria Rilke, Franz Kafka, Orlana Fallaci et Lou Andreas-Salomé. Après sa mort parurent également des traductions d’œuvres de Friedrich Nietzsche, Sigmund Freud, et Thomas Mann[1],[5],[6].

Œuvre

  • 1970 – Lachend op de achterste rij
  • 1977 – Treurarbeid
  • 1980 – Positieve helden

Membre de jurys littéraires

  • 1971 – Prozaprijs van de gemeente Amsterdam (Prix de la ville d’Amsterdam pour une œuvre en prose) ; attribué à H.C. ten Berge pour Een geval van verbeelding)
  • 1973 – Herman Gorterprijs (Prix Herman Gorter; attribué à Habakuk II de Balker pour De gloeilampen, De varkens)

Notes et références

Références

  1. a b et c Rutgers (2011) « Thomas Graftdijk : Hysteria ».
  2. « parlandopoëzie » (in) Algemeen letterkundig lexicon, [en ligne] https://www.dbnl.org/tekst/dela012alge01_01/dela012alge01_01_02487.php 3
  3. J.J.W., 'De Revisor is Soma met meer abonnees', (in) De Waarheid, 5 januari 1974, https://www.delpher.nl/nl/kranten/view?coll=ddd&identifier=ddd:010375132:mpeg21:a0069.
  4. "Soma" ook al bijna weg', (in) de Volkskrant, 3 februari 1973. [en ligne] https://www.delpher.nl/nl/kranten/view?coll=ddd&identifier=ABCDDD:010849468:mpeg21:a0288.
  5. a b et c van Bork (2005) « Graftdijk, Thomas »
  6. Liste des textes traduits dans « Tom Graftdijk » (in) dbnl, [en ligne] https://www.dbnl.org/auteurs/auteur.php?id=graf003#lit_ver.

Bibliographie

  • (nl) Cyrille Offermans, ‘Ontwricht, maar vrolijk’, (in) De kracht van het ongrijpbare, 1983, p. 341-344.
  • (nl) G. Meijsing, ‘Bij de laatste gedichten van Thomas Graftdijk’, (in) Maatstaf 40, 1992, 5, p. 1-13.
  • (nl) A. Truyens, "Chaos en harmonie" in De Gids, 145 (1982).

Voir aussi

Articles connexes

 Liens externes