Stephanopachys linearis

Stephanopachys linearis est une espèce d’insectes coléoptères saproxyliques de la famille des Bostrichidae. Elle est inféodée aux conifères, notamment aux Pin sylvestre, Épicéa, Sapin et Mélèze[2], qu’elle occupe lorsqu’ils sont morts sur pied (on parle de chandelles[3]). En France, cette espèce a autrefois été observée en Corse et dans les Pyrénées-Orientales, mais après 1980 elle n’a plus été observée que dans les Hautes-Alpes[2]. Dans ce département, elle a été vue à Freissinière en 2008[4].
Avec Stephanopachys substriatus, elle figure à l’annexe II de la Directive Habitats-Faune-Flore : les États membres de l’UE doivent proposer des sites Natura 2000 pour préserver son milieu.
Systématique
L'espèce Stephanopachys linearis a été décrite pour la première fois en 1792 par l'entomologiste prussien Johann Gottlieb Kugelann (1753-1815) sous le protonyme Apate linearis[1],[5].
Publication originale
- (de) J. G. Kugelann, « Verzeichniss der in einigen Gegenden Preussens bis jetzt entdeckten Käfer-Arten, nebst kurzen Nachrichten von denselben », Neuestes Magazin für die Liebhaber der Entomologie / Schneider, Allemagne, vol. 1, no 4, , p. 477-512[6].
Notes et références
- BioLib, consulté le 1 août 2022.
- Brustel, Hervé & Gouix, Nicolas & Bouyon, Hervé & Rogé, Jean. (janvier 2013). Les Stephanopachys de la faune ouest-paléarctique (Coleoptera Bostrichidae) : distribution et reconnaissance des trois espèces françaises au service de l'application de la directive Habitats, Faune, Flore., L’Entomologiste, vol. 69, p. 41-50.
- ↑ Office National des Forêts, « #Toutsavoirsurlesforêts : pourquoi trouve-t-on du bois mort en forêt ? », sur onf.fr (consulté le )
- ↑ Yoan Braud, Hervé Brustel, Lionel Valladares, Stéphane Bence, Nicolas Gouix, Jérémy Cuvelier, Bilan des connaissances, inventaires 2016 et cartographie de cinq coléoptères saproxyliques d’intérêt communautaire dans les sites Natura 2000 de la région PACA - Stephanopachys linearis, Stephanopachys substriatus, Limoniscus violaceus, Osmoderma eremita et Rosalia alpina, (lire en ligne)
- ↑ Kugelann 1792, p. 495
- ↑ Zoobank.org : Kugelann, Johann G. 1792. « Verzeichniss der in einigen Gegenden Preussens… » (consulté le 1e août 2022).
Liens externes
- (en) BioLib : Stephanopachys linearis (Kugelann, 1792) (consulté le )
- (fr + en) ITIS : Stephanopachys linearis (Kugelann, 1792) (consulté le )
- (en) NCBI : Stephanopachys linearis (Kugelann, 1792) (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence ZooBank : Apate linearis Kugelann, 1792 (consulté le 1 août 2022)