Rue Verderet (ancienne voie de Paris)
![]() Anc. 5e arrt Rue Verderet
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![]() Crédit image:
licence CC BY-SA 3.0 🛈 | ||
Situation | ||
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Arrondissement | Anc. 5e | |
Quartier | Montorgueil | |
Début | Rue de la Grande-Truanderie | |
Fin | Rue Mauconseil | |
Morphologie | ||
Longueur | 89 m | |
Largeur | 10 m | |
Historique | ||
Ancien nom | Rue Merderiau Rue Merderai Rue Merderel Rue Merderet Rue Verdelet |
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Géolocalisation sur la carte : Paris
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La rue Verderet ou rue Verdelet, est une ancienne voie de Paris disparue en 1866 lors du percement de la rue Étienne-Marcel. Elle était située dans l'ancien 5e arrondissement.
Situation
Située dans le quartier Montorgueil, cette voie d'une longueur de 89 mètres commençait aux 42-44, rue de la Grande-Truanderie et se terminait aux 17-19, rue Mauconseil[1].
Les numéros de la rue étaient noirs[2]. Le dernier numéro impair était le no 17 et le dernier numéro pair était le no 14.
Origine du nom
Elle était originellement appelée « rue Merderai », car cette voie étroite et sale était un véritable dépôt d'immondices. Son nom fut par la suite adouci en « rue Verdelet » puis « rue Verderet ».
Historique
Des actes de 1290, 1330, 1352 et 1406 l'indiquent sous les noms de « rue Merderiau », « rue Merderai », « rue Merderel » et rue Merderet, car cette voie étroite et sale était un véritable dépôt d'immondices[3].
En 1311, on la nomme « rue Breneuse », vieux mot qui désignait une ruelle étroite, malpropre et ordurière. Les rues Pagevin et du Petit-Reposoir qui étaient en face, portaient également le nom « rue de Breneuse »[4].
Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous le nom de « rue Merderiau ».
La rue Verderet formait l'une des limites du fief de Joigny.
Au début du XVIIe siècle, ce nom fut adouci et changé en « rue Verdelet » puis en 1806, elle fut nommée « rue Verderet ».
Une décision ministérielle du 28 pluviôse an IX (), signée Chaptal, fixe la largeur de cette voie publique à 7 mètres. Cette largeur est portée à 10 mètres en vertu d'une ordonnance royale du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Au no 4, il y avait une maison où l'on voyait un jeu de paume. C'est dans cette propriété que Jean-Jacques Rousseau se logea pour se rapprocher de Dupin-Francueil, lorsque l'écrivain quitte l'hôtel Saint-Quentin de la rue des Cordiers.
Notes et références
- ↑ Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 20e quartier « Montorgueil », îlot no 16, F/31/82/23, îlot no 17, F/31/82/24.
- ↑ Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
- ↑ Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
- ↑ Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, 1855.
Bibliographie
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, 1844.
- Guillot de Paris, Le Dit des rues de Paris avec préface, notes et glossaire par Edgar Mareuse.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.