Rudolf von Bünau
| Rudolf von Bünau | |
| Naissance | Stuttgart |
|---|---|
| Décès | (à 71 ans) Kirchheim unter Teck |
| Origine | Allemand |
| Allégeance |  Empire allemand République de Weimar Troisième Reich
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| Arme |  Deutsches Reichsheer Reichswehr Wehrmacht, Heer
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| Grade | General der Infanterie |
| Années de service | 1909 – 1945 |
| Commandement | 177e division d’infanterie 73e division d’infanterie XXXXVII Panzerkorps LII Armeekorps XI. Armeekorps |
| Conflits | Première Guerre mondiale, Seconde Guerre mondiale |
| Faits d'armes | Seconde Guerre mondiale |
| Distinctions | Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne |
| Famille | Rudolf von Bünau |
Rudolf von Bünau ( à Stuttgart – à Kirchheim unter Teck) est un General der Infanterie allemand qui a servi dans la Heer au sein de la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale.
Il a été récipiendaire de la croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne. La croix de chevalier de la croix de fer et son grade supérieur, les feuilles de chêne, sont attribués pour récompenser un acte d'une extrême bravoure sur le champ de bataille ou un commandement militaire avec succès.
Biographie
Rudolf von Bünau s'engage le 15 juillet 1909 en tant que porte-drapeau dans le 119e régiment de grenadiers de l'armée wurtembergeoise. De février à octobre 1910, il suit les cours de l'école de guerre de Hanovre et est ensuite promu lieutenant le 16 novembre 1910. Lors de la mobilisation au début de la Première Guerre mondiale, Bünau se rend sur le terrain en tant que chef d'une section de mitrailleuses et est d'abord engagé en Argonne. Le 7 septembre 1914, il prend en charge la compagnie de mitrailleuses du régiment en tant que chef et fait tellement ses preuves qu'il est décoré de la croix de chevalier de l'ordre du Mérite militaire du Wurtemberg le 15 décembre 1914 pour ses performances[1].
En mars 1915, Bünau tombe malade et doit passer quelque temps à l'hôpital militaire. Après sa guérison, il est affecté de juillet à septembre 1915 à la 1re compagnie de mitrailleuses de réserve du 13e corps d'armée, puis devient chef de la compagnie de mitrailleuses du 120e régiment d'infanterie de réserve. Au 1er janvier 1916, Bünau est ensuite promu officier de mitrailleuses à l'état-major du régiment. Début octobre 1917, on le commande comme adjudant adjoint à l'état-major de la 407e brigade d'infanterie et Bünau y est transféré deux mois plus tard. Dans cette fonction, il est promu capitaine le 22 mars 1918.
Après la fin de la guerre, Bünau est commandé le 21 décembre 1918 au commandement général du 13e corps d'armée, puis le 21 février 1919 au ministère wurtembergeois de la Guerre . Bünau est ensuite intégré à la Reichswehr provisoire en tant qu'officier MG à l'état-major et commandant du quartier général de la 13e brigade de la Reichswehr. Du 1er octobre au 31 décembre 1920, Bünau est officier MG à l'état-major du 25e régiment de tirailleurs de la Reichswehr, puis dans la même fonction au 13e régiment (wurtembergeois) d'infanterie .
Rudolf von Bünau est capturé par les forces américaines en , et reste en captivité jusqu'en .
Son fils, aussi nommé Rudolf von Bünau, est décoré de la croix de chevalier de la croix de fer le en tant que Hauptmann et commandant du Panzer-Aufklärungs-Abteilung 9 (9e groupe de reconnaissance blindé). Il est tué au combat juste une semaine après, le au sud de Roslavl et promu à titre posthume Major. Son autre fils, l'Oberleutnant Günther von Bünau, décoré de la croix allemande en or, est lui aussi tué au combat en 1943.
Décorations
- Croix de fer (1914)
- 2e classe ()
- 1re classe ()
- Croix d'honneur ()
- Médaille des Sudètes ()
- Agrafe de la croix de fer (1939)
- 2e classe ()
- 1re classe ()
- Médaille du Front de l'Est ()
- Plaque de bras Crimée ()
- Plaque de bras Kouban ()
- Ordre de Michel le Brave 3e classe ()
- Croix allemande en Or ()
- Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne
- Croix de chevalier le en tant que Oberst et commandant du Infanterie-Regiment 133[2]
- 766e feuilles de chêne le en tant que General der Infanterie et commandant du XI.Armeekorps[3]
Références
- Citations
- ↑ Otto von Moser: Die Württemberger im Weltkriege. 2. erweiterte Auflage. Chr. Belser AG. Stuttgart 1928. p. 112.
- ↑ Fellgiebel 2000, p. 126.
- ↑ Fellgiebel 2000, p. 82.
- Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Rudolf von Bünau (father) » (voir la liste des auteurs).
- Bibliographie
- (de) Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Allemagne : Podzun-Pallas. (ISBN 3-7909-0284-5).
- (de) Scherzer, Veit (2007). Ritterkreuzträger 1939–1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives. Iéna, Allemagne : Scherzers Miltaer-Verlag. (ISBN 978-3-938845-17-2).
- Liens externes
- General der Infanterie de la Heer de la Wehrmacht
- Oberstleutnant de la Reichswehr
- Chevalier de l'ordre du Mérite militaire (Wurtemberg)
- Chevalier de 1re classe de l'ordre de Frédéric
- Chevalier de Justice de l'ordre de Saint-Jean (Bailliage de Brandebourg)
- Récipiendaire de la croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne
- Récipiendaire de 1re classe de la croix de fer
- Récipiendaire de la croix allemande en or
- Titulaire de la médaille du front de l'Est
- Naissance en août 1890
- Naissance à Stuttgart
- Naissance dans le royaume de Wurtemberg
- Décès en janvier 1962
- Décès à Kirchheim unter Teck
- Décès à 71 ans
- Mort dans un accident de la route en Allemagne