Roger Mabillard
Roger Mabillard | ||
![]() Crédit image: lsboy licence CC BY-SA 3.0 🛈 | ||
Naissance | Martigny (VS) ( ![]() |
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Décès | (à 78 ans) Hôpital Montreux |
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Origine | Martigny et Bagnes (VS) | |
Allégeance | ![]() |
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Arme | Infanterie de montagne | |
Grade | Commandant de corps | |
Famille | Sonia et Ernest | |
Roger Mabillard, né à Martigny le et mort à l'hôpital de Montreux le , est un militaire suisse.
Biographie
Fils de Camille Mabillard (1899-1985) et de Julia Mabillard-Emery (1903-1996), frère de Renée Cherbulliez-Mabillard (1929-2006), il épouse Gertrud Bernhardsgrütter (1934-2019) en 1958[1]. Il a deux enfants, Ernest et Sonia, et cinq petits-enfants.
Il s'intéressa très vite à l'armée en observant les avions voler lors de la Seconde Guerre mondiale[réf. nécessaire]. De 1968 à 1970, il suit les cours de l'École de Guerre à Paris[réf. nécessaire].
Il est nommé successivement colonel chef de l'instruction, puis commandant de corps de l'armée suisse entre 1982 et 1987[2]. Ce grade correspond au plus haut grade de l'armée suisse en temps de paix. Durant cette période, à l'initiative du lieutenant-colonel René Martin et du capitaine Camille Bournissen, il autorise la reprise de l'organisation de la course de ski-alpinisme Patrouille des glaciers. Le , la compétition est ainsi relancée sous la responsabilité du divisionnaire Adrien Tschumy, commandant de la Division de montagne 10[3],[4].
Le il lui est reproché, lors du rapport des instructeurs du , d'avoir, entre autres, déclaré : « être partisan d'une politique de l'information aussi restrictive que possible et il attend du journaliste qu'il adopte plutôt un style de complaisance; sinon, il le considère comme un ennemi potentiel dans le meilleur des cas »[réf. nécessaire]. À la suite d'une indiscrétion, des extraits de ce discours ont été rendus publics[réf. nécessaire].
Le Conseil fédéral répond le : « les propos du chef de l'instruction de l'armée ne doivent être ni séparés du contexte de l'ensemble de l'exposé ni jugés indépendamment de sa carrière » et « regrette la publication d'un exposé réservé à l'usage exclusif du service avant tout parce que sa communication partielle fut à l'origine d'un regrettable malentendu. »[5]
Roger Mabillard fut, par ailleurs, candidat au grand prix du maire de Champignac pour avoir dit : « J'ai toujours été partisan d'une information dynamique et ouverte, et pas défensive. Je trouve que nous avons une presse qui est parfaitement présentable, pour autant qu'on puisse porter un jugement global ; étant bien entendu qu'il y a la partie boulevard de cette presse qui, naturellement, incorpore certains risques quant à la fidélité de la vérité... »[6]
Il repose au cimetière de Saint-Légier[7], village dans lequel il vécut les dernières années de sa vie.
Notes et références
- ↑ « Mabillard, Roger », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
- ↑ « Un peu d'Histoire... », sur Patrouille des Glaciers (consulté le )
- ↑ Dominic-M. Predrazzini, « La patrouille des glaciers », Revue Militaire Suisse, vol. 131, no 1, (lire en ligne).
- ↑ Jean-Marc Rapaz, « L'homme qui a ressuscité la Patrouille des glaciers », Générations, (lire en ligne)
- ↑ Recherche sur Le Parlement suisse interpellation no 85.556
- ↑ journal « La Distinction » du 20.02.1988 Le texte proposé est en bas à droite sur la première page
- ↑ (de-CH) « Roger Mabillard gestorben », Neue Zürcher Zeitung, (ISSN 0376-6829, lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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