Rodrigo Melo Franco
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités |
Distinction |
Ordre du Mérite culturel (en) () |
---|
Rodrigo Melo Franco de Andrade dit Rodrigo Melo Franco (Belo Horizonte, — Rio de Janeiro, ) est un avocat, journaliste et historien de l'art brésilien.
Biographie
Rodrigo Melo Franco de Andrade naît à Belo Horizonte, au Brésil, le .
Il étudie le droit à Belo Horizonte et à São Paulo, obtenant toutefois son diplôme dans l'ancien district fédéral, à la faculté de droit de l'Université de Rio de Janeiro (URJ), prédécesseur de la faculté de droit de l'université fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ)[1].
Melo Franco est le rédacteur en chef (1924) puis le directeur (1926) de la Revista do Brasil . Engagé en politique, il devient le chef de cabinet de Francisco Campos et, au sein de l'équipe qui a constitué le ministère de l'éducation et de la santé du gouvernement Getúlio Vargas, composée de nombreux intellectuels et artistes héritiers des idéaux de la Semaine d'art moderne, il a commandé le Service national du patrimoine historique et artistique (SPHAN), devenu l'Institut national du patrimoine artistique et historique (IPHAN), depuis sa fondation en 1937 jusqu'en 1967[2]. Peu avant sa mort en 1969, Rodrigo continuait à faire des déclarations à la presse et à participer à des événements liés à son expérience au SPHAN.
Rodrigo Melo Franco de Andrade est le père du cinéaste Joaquim Pedro de Andrade (1932-1988), l'un des grands leaders du Cinema Novo (Nouveau cinéma), de Virgílio Andrade et de Clara Andrade Alvim.
Œuvre
En tant qu'écrivain, Rodrigo Melo Franco a laissé huit nouvelles rassemblées dans le livre Velórios, publié en 1936. L'ouvrage a été reconnu par des intellectuels tels que Manuel Bandeira, Mário de Andrade et Sérgio Buarque de Holanda, qui a publié un article élogieux sur le livre dans le journal Diário de Notícias en 1948. La première édition a été payée par l'auteur et n'a pas eu plus de deux cents exemplaires. Un mois après sa sortie, Rodrigo a décidé de collecter les copies. Une deuxième édition n'est sortie qu'en 1974, cinq ans après la mort de Melo Franco. En tant que chercheur, il a publié, entre autres, Brasil : monumentos históricos e arqueológicos (1952) et Artistas coloniais (1958)[3].
Postérité
En son honneur, le ministère brésilien de la culture, par l'intermédiaire de l'Institut national du patrimoine artistique et historique, a institué en 1987 le prix Rodrigo Melo Franco de Andrade, un prix de niveau national qui, selon l'IPHAN, « récompense les actions de préservation du patrimoine culturel brésilien qui, en raison de leur originalité, de leur ampleur ou de leur caractère exemplaire, méritent d'être enregistrées, diffusées et reconnues publiquement »[4].
Notes et références
(pt) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en portugais intitulée « Rodrigo Melo Franco » (voir la liste des auteurs).
- ↑ (pt) « Vida e Obra: Rodrigo Melo Franco de Andrade (1898 – 1969) », sur Institut national du patrimoine artistique et historique, (consulté le ).
- ↑ (pt) « Rodrigo Melo Franco de Andrade: Nota biográfica », sur IPHAN (consulté le ).
- ↑ (pt) Rodrigo Melo Franco Andrade, Velórios, São Paulo : Cosac & Naify, 2004.
- ↑ (pt) « Prêmio Rodrigo Melo Franco de Andrade », sur IPHAN (consulté le ).
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :