Pyrochroïte

Pyrochroïte
Catégorie IV : oxydes et hydroxydes[1]
Image illustrative de l’article Pyrochroïte
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Rob Lavinsky, iRocks.com – CC-BY-SA-3.0
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Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Mn(OH)2
Identification
Couleur Incolore, verdâtre, bleuâtre (frais), brun à noir (exposé)
Système cristallin Trigonal
Réseau de Bravais Hexagonal hP
a = 3,33 Å,
c = 4,70 Å
Z = 1
Classe cristalline et groupe d'espace Hexagonale scalénoédrique
P3m1
Clivage Parfait sur {0001}
Habitus Cristaux tabulaires {0001} ; plus rarement rhomboédriques avec grand {1012} ou {1011}. Rarement prismatiques [0001] développés sur {1120} et {0001}. Masses foliées.
Échelle de Mohs 2,5 - 3
Éclat Perlé
Propriétés optiques
Indice de réfraction nα = 1,680 - 1,681
nγ = 1,720 - 1,723
Biréfringence Uniaxe (-) ; 0,040
Pléochroïsme Visible
O = marron ;
E = marron clair
Transparence Translucide, opaque
Propriétés chimiques
Densité 3,23-3,27 (mesurée),
3,25 (calculée)

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La pyrochroïte est une espèce minérale, un hydroxyde de manganèse de formule Mn(OH)2. Elle fait partie du groupe de la brucite[2]. Elle forme des cristaux incolores à verdâtres et cristallise dans le système trigonal. Son symbole IMA est « Pyc »[3].

Elle se forme comme produit d'hydratation de la manganosite (MnO) ou comme minéral primaire dans certains dépôts de sulfures massifs d'origine volcanique (volcanogenic massive sulfide ou VMS)[4].

Elle a été décrite pour la première fois en 1864 à partir d'une occurrence dans la mine Stora Pajsberg, district minier de Persberg, dans la commune de Filipstad, comté de Värmland en Suède et a été nommée par Lars Johan Igelstrom d'après le grec πύρ, "feu", et χρώσις, "couleur", en référence au changement de couleur au chauffage[5].

La pyrochroïte est associée, c'est-à-dire avoisine, la zincite, la calcite, la mooréite, la willemite, l'hydrocérusite, la sussexite, la rhodochrosite, la torreyite et l'allactite[4].

Références

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. (en) « Pyrochroite », sur www.webmineral.com (consulté le )
  3. (en) Laurence N. Warr, « IMA–CNMNC approved mineral symbols », Mineralogical Magazine, vol. 85, no 3,‎ , p. 291-320 (DOI 10.1180/mgm.2021.43 Accès libre).
  4. a et b (en) « Pyrochroite », sur www.mindat.org (consulté le )
  5. (en) « Handbook of Mineralogy - Pyrochroite », Mineral Data Publishing, version 1,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).