Penda Dallé

Penda Dallé
Biographie
Naissance
Décès
(à 65 ans)
Étampes
Nom de naissance
Tete Dalle Penda Jeannot
Nationalités
Activités
Autres informations
Instrument
Genre artistique

Penda Dallé est un artiste-musicien camerounais né le à Douala au Cameroun et mort le à Étampes en France[1]. Il atteint la notoriété dans les années 1980, avec l'arrivée de la télévision et pendant l'âge d'or du Makossa.

Biographie

Enfance, éducation et débuts

Tete Dallé Penda Jeannot, dit Penda Dallé, est une figure connue du Makossa née en 1958 au Cameroun[2]. Il entame sa carrière musicale à la fin des années 1970. Il joue alors avec le groupe Les New-Stars originaires de Bonadibong[2].

En 1976, à 18 ans, il entre dans la marine lorsqu'il intègre l'armée. Il y passe 4 années pendant lesquelles il apprend à jouer d'un instrument et joue pour la garde républicaine[2]. Il décède le 06 décembre 2022 en France[3] et est inhumé le 18 février 2023 à Douala, au cimetière de Ngodi à Akwa[4].

Carrière

Penda Dalle a enregistré une dizaine d’albums[2].

Excellent guitariste, il joue durant longtemps pour Emile Kangué, rencontré lors de sa sortie de l’armée.

En 1978 sort Bonadibong/Bekwedi Ndolam, un single 45 tours. Il y collabore sous le label Disques Cousin avec Cyrille Kouoh et Les New-Star[2]. En 1980, il commence sa carrière solo. Il sort le single 45 tours Se to mba / Ne nde muna musango[2]. Il forme ensuite le groupe La Musette avec Emile Kangue[2].

Vidéos externes
Penda Dalle - Bonadibon
Penda Dalle - Na si sengi bobe
Penda Dalle - Kwedi Cameroon Slow

Il déclare à un journaliste[2] :

« On avait beaucoup d'amour pour ce qu'on faisait. Nos anciens étaient quasiment tous des instrumentistes, ce qui nous a poussés à apprendre dans un premier temps à jouer d'un instrument, puis ensuite à chanter, pour devenir ce que je suis aujourd'hui. C'est un grand parcours que j'ai réalisé »

Sur ses morceaux préférés, il dira [2]:

« J'aime beaucoup «na dia na ben nyonga mama'am» (j'ai encore envie de ma mère). C'est un titre qui a marqué tout le monde, à l'époque j'étais le plus jeune artiste au Cameroun. Sinon vous avez aussi «ô sala» (ne t'en va pas) dans l'album Tchakoumbélé. «Na mala» (je m'en vais) dans Bonadibong. «Wâ ndé mba mbousa ka njom ma lambo» dans Na bélé na wodi. Il y a des jeunes qui ne connaissent pas ces tubes-là. »

Discographie

  • Bonadibong[5],[2], qui le révèle au public et lui donnent accès à la notoriété.
  • Dikom Lam La Moto, qui est reprise par l’artiste Sawa Charlotte Mbango quelques années plus tard.

Albums

  • 1980 : Se To Mba / Nde ne muna musango
  • 1981 : Yadi
  • 1984 : Tchaku Mbele
  • 1984 : Na Mala
  • 1985 : Langwea Te Mba
  • 1986 : Na Bele Na Wodi
  • 1988 : Nyonga Mulema
  • 1989 : Alea Mba
  • 1996 : Na si sengui bobe
  • 1998 : Essok'asu
  • 2000 : L'Espoir de ma vie
  • 2001 : Best of Nostalgie
  • 2011 : Sona Ndolo
  • 2020 : Muna Nuwé
  • 2021 : Come Back (Emile Kangue & Penda Dalle)

Compilations

  • 1997 : Hommage à Eboa Lottin
  • 2001 : Best of Nostalgie

Vie privée

De santé fragile, il meurt le 26 décembre à 2022 à Étampes à 65 ans[6].

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a b c d e f g h i et j « Cameroun : avec le décès de Penda Dallé, la série noire continue », sur Journal du Cameroun, (consulté le )
  3. « Musique : le nouveau « Challenge » de Grace Decca », sur www.cameroon-tribune.cm (consulté le )
  4. Alain Nwaha, « Obsèques: l’artiste musicien Penda Dalle enterré ce jour à Douala », sur Actu Cameroun, (consulté le )
  5. Idrissou Arabo, « L'artiste musicien Camerounais, Penda Dalle est décédé », sur Culturebene, (consulté le )
  6. Christian Happi, « Nécrologie : Décès du chanteur Penda Dalle », sur Actu Cameroun, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes