Paul Laurendeau

Paul Laurendeau est un romancier, linguiste et philosophe du langage canadien né en 1958.

Biographie

Il est professeur de linguistique française à la York University (Toronto, Canada) depuis 1988 et détenteur d'un doctorat ès Lettres de l'Université Paris VII-Denis-Diderot soutenu en 1986 sous la direction du linguiste français Antoine Culioli[1]. Il a aussi suivi les enseignements d'Oswald Ducrot (École des hautes études en sciences sociales), de Jean-Pierre Desclès (Paris VIII), de Bernard Cerquiglini (Paris VII), et de Bernard Pottier (Sorbonne).

Les champs de recherche de Paul Laurendeau sont la linguistique énonciative, la sociolinguistique, la philosophie du langage et la philosophie ontologique. Il s'intéresse tout particulièrement à la production et à la reproduction de la rationalité dans la pensée vernaculaire.

Il écrit un roman de linguistique-fiction L'Assimilande auto-publié en 2007. Il est l'auteur d'une trilogie romanesque intitulée Le Cycle domanial, dont le premier tome, Le thaumaturge et le comédien, est un roman de fiction historique publié en 2008. On lui doit aussi deux recueils de nouvelles : Femmes fantastiques et Contes factuels, érotiques, sardoniques, tous deux auto-publiés en 2008.

Bibliographie

  • L'Assimilande, Éditions Jets d'encre, Saint-Maur-des-Fossés, 2007
  • Contes factuels, érotiques, sardoniques, Éditions Jets d'encre, Saint-Maur-des-Fossés, 2008
  • Femmes fantastiques, Éditions Jets d'encre, Saint-Maur-des-Fossés, 2008
  • Le Thaumaturge et le Comédien, Éditions Les Écrits Francs, Montréal, 2008
  • Poesie d'Outre-ville, ÉLP Éditeur, Montréal, 2009
  • Adultophobie, ÉLP Éditeur, Montréal, 2010

L'Assimilande

L'intrigue

Une mystérieuse petite prothèse électronique vient d'être inventée au Canada : le glottophore. Cet appareil permet à celui qui le porte à l'oreille d'apprendre une langue étrangère à très haute vitesse et dans des conditions minimales d'immersion. Odile Cartier, professeur de linguistique de Toronto, confie à Kimberley Parker, une de ses doctorantes, la mission de tester le glottophore sur elle-même de façon à prendre connaissance des implications psychologiques et ethnologiques de cette invention, qui pourrait être de la dynamite pour la société canadienne, où les questions de bilinguisme sont toujours socialement sensibles. Kimberley Parker plonge dans cette aventure en direction de la langue qu'elle aime le plus au monde : le français. Au cours de ses observations, elle en vient à noter une série d'étranges effets secondaires discursifs et ressent un malaise croissant face à l'assimilation linguistique intensive qu'elle est en train de subir.

Perspectives ethnolinguistique et socio-politique

Publié en France, le roman intègre des éléments de dialogue en joual québécois ainsi que dans la variété de français parlée à Pondichéry, en Inde. Une partie de l'histoire a lieu au Collège Tom Thomson de l'Université Lancastre, un collège et une université fictifs dans la ville (réelle) de Toronto. La conclusion du roman fait aussi référence à des personnages réels, comme la Gouverneur général du Canada, le Premier ministre du Canada, l'officier principal du Commissariat aux langues officielles du Canada, le Premier Ministre du Québec. L'identité et les traits de personnalité de ces personnages sont cependant fictifs.

Notes et références

  1. Son jury de thèse est composé de Jean-Marcel Léard, Denis Paillard, Georges Vignaux, Jean-Blaize Grize et Antoine Culioli.

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