Participation liégeoise à la révolution belge de 1830
Date | À partir d'août 1830 |
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Lieu |
![]() Région de Bruxelles-Capitale ![]() |
Cause | Révolution belge |
Résultat | Indépendance de la Belgique |
La participation liégeoise à la Révolution belge de 1830 désigne l'ensemble des événements militaires, politiques ou populaires ralliant la région de Liège à la Révolution belge, menée à partir du mois d'août 1830 contre le roi des Pays-Bas Guillaume d'Orange-Nassau, ainsi que lors de la guerre belgo-néerlandaise qui la suivit.
Elle commence par les échos de l'insurrection d'août 1830 à Bruxelles qui entraînent plusieurs réactions populaires dans différentes villes de la province de Liège, dont la cité ardente elle-même, mais aussi à Huy et à Verviers.
D'un point de vue militaire, la Garde urbaine de Liège se créée et prend notamment le contrôle de plusieurs lieux militaires, dont le fort de la Chartreuse ou encore la citadelle de Liège. Le un corps franc est composé afin de se rendre à Bruxelles pour renforcer les troupes révolutionnaires belges qui défendent la capitale brabançonne face à l'armée du Prince d'Orange. Le corps participe, entre autres, aux combats des Journées de Septembre dans le parc de Bruxelles, avec des combattants restés célèbres, comme Jean-Joseph Charlier dit « Jambe-de-bois ».
Outre l'aspect purement militaire, l'influence de la participation liégeoise dans la Révolution belge demeure plus importante que celle des différentes autres régions des Pays-Bas méridionaux, grâce à l'engagement politique de personnalités comme Charles Rogier, Joseph Lebeau, Paul Devaux ou Jean Raikem qui joueront un rôle prépondérant dans la création du Gouvernement provisoire de Belgique, du Congrès National ou de la Constitution belge.
Par ces différents aspects, les liégeois contribueront grandement à l'indépendance de la Belgique du Royaume uni des Pays-Bas, proclamée le .
Contexte

À la fin du XVIIIe siècle, les territoires de l'actuelle Belgique appartiennent quasiment tous au Saint-Empire romain germanique mais le système féodal rend les Pays-Bas autrichiens assez différents de la principauté de Liège, ceux-ci n’étant, par exemple, pas gouvernés par les mêmes souverains. En 1787, les premiers se révoltent contre l'empereur Joseph II de la Maison de Habsbourg, lors de la Révolution brabançonne, qui donne naissance aux éphémères États belgiques unis. Après la Révolution française de 1789, les liégeois s'insurgent quant à eux contre le Prince-évêque de Liège, César-Constantin-François de Hoensbroeck lors de la Révolution liégeoise. Malgré leurs échecs, ces deux premières révolutions, indépendantes l'une de l'autre, montrent les chemins différents pris par les liégeois qui vont être, pour la première fois depuis des siècles, rattachés aux autres « belges », lors de l'annexion à la Première République française en 1795. C'est sous le régime français que sont créés les « départements réunis », dont le département de l'Ourthe qui englobe le pays de Liège et ses environs.
Après la chute du Premier Empire de Napoléon Bonaparte, les puissances européennes victorieuses déclarent les anciens territoires annexés par la France « vacants » et se réunissent lors du congrès de Vienne pour décider de leur sort. Souhaitant disposer d'un rempart contre les éventuelles nouvelles ambitions expansionnistes françaises[1], elles décident de créer un nouvel état « tampon » entre le nouveau Royaume de France et la Prusse. C'est ainsi que, le , le Royaume uni des Pays-Bas voit le jour avec, comme souverain, Guillaume Ier de la maison d'Orange-Nassau, ancêtre du héros néerlandais du XVIe siècle, Guillaume d'Orange, qui mena la révolte et l'indépendance des Provinces-Unies du royaume d'Espagne. Le royaume est divisé en dix-sept provinces, dont la province de Liège, créée pour l'occasion.
L'année 1830 voit plusieurs peuples se révolter, comme la Grèce qui obtient son indépendance de l'Empire Ottoman le 3 février, puis, surtout, la deuxième Révolution française, qui renverse le roi Charles X, fin juillet. Les belges, majoritairement catholiques, lassés du gouvernement protestant « hollandais » de La Haye et dans un contexte économique compliqué, emboîtent le pas lors de l'insurrection d’août 1830 à Bruxelles qui déclenche la révolution belge après la représentation de la pièce de théâtre La Muette de Portici au Théâtre Royal de la Monnaie le .
Insurrections
Apprenant l'insurrection d'août 1830 à Bruxelles, les couleurs jaunes et rouges du drapeau liégeois sont hissées dans de nombreuses anciennes bonnes villes de la principauté de Liège comme à Huy, Thuin, Dinant ou Ciney[2]. Le drapeau français apparaît également, pas tant par esprit de rattachisme mais plutôt au travers du symbole de liberté politique et d'aspirations sociales qu'il représente, particulièrement depuis sa réapparition lors de la toute récente deuxième révolution française. La Marseillaise est chantée par le peuple liégeois, y compris à Aix-la-Chapelle où le drapeau tricolore avait été également hissé.
Huy
La nouvelle de l'insurrection d'août 1830 à Bruxelles arriva dès le 26 août à Huy et le conseil communal, craignant des troubles de la population, décide la nomination d'une commission de sûreté publique, dès le 30 août. Elle était composées de 13 personnes et présidée par Florimond-Joseph-Ignace de Ficquelmont, sans avoir été consentie par le bourgmestre faisant-fonction, Monsieur Lhonneux (remplaçant Monsieur Delchambre, malade), qui demeurait un orangiste notoire. Celle-ci crée une garde urbaine chargée d'assurer la tranquillité publique, placée sous le commandement du Comte de Looz, Guillaume de Looz-Corswarem.
Le 6 septembre l’hôtel de ville fut pris d’assaut par une troupe populaire et, le lendemain, le bruit courant que des renforts de l'armée du Royaume uni des Pays-Bas étaient en route pour venir soutenir la garnison en poste dans le fort de Huy, entraîna la décision de prendre possession de la citadelle, qui n'avait pour toute garnison qu'une vingtaine de canonniers invalides. La garde communale et des bourgeois armés se rangèrent en bataille sur la Grand-Place où l'on distribua des cartouches et où ils obtinrent les clefs du fort chez le capitaine Banneux. La troupe s’avança tambour battant jusqu'au pied de la citadelle puis y entra sans difficulté et sans résistance. Le drapeau de Liège fut arboré en haut de la citadelle tandis que les soldats de la garnison furent conduits à Liège par bateau. Un autre drapeau liégeois fut également planté à Statte au sommet du rocher situé près de l'église actuelle.
Plusieurs tentatives de former un corps franc de volontaire furent avortées, fautes d'armes et de munitions mais aussi par l'insistance du commandant de la garde urbaine liégeoise, qui demandait aux huttois de se maintenir en possession du fort[3].
Liège

La nouvelle de l'insurrection bruxelloise du arrive à Liège le lendemain et, dans la soirée, un grand nombre de jeunes gens, armés de fusils de chasse se réunissent dans la cour du palais des princes-évêques de Liège[4]. Charles Rogier, un jeune avocat de la cité ardente, prend le commandement de la troupe avec son frère, Firmin. Le lendemain matin des cocardes orages, symbole de la monarchie néerlandaise sont arrachée d'un poste de la garde communale et 250 fusils sont volés. Le 28 août, les insurgés se rendent chez le le fabricant d'armes Devillers pour y saisir des armes contre un « reçu au nom du peuple » fourni par Rogier. Ils en profitent pour arborer les couleurs liégeoises, rouge et jaune, sur l’hôtel de ville de Liège, provoquant les autorités néerlandaises du bourgmestre Denis Marie de Mélotte d'Envoz et du gouverneur van Essenburg, tous deux orangistes. Parmi les « agitateurs », se trouve Denis François Delemme qui arbore le drapeau liégeois à travers la ville pour haranguer la foule[5]. Une réaction militaire néerlandaise est annoncée pour mater la révolte, en provenance de la forteresse de Maastricht et de Bois-le-Duc. En conséquence de quoi les volontaires liégeois prennent possession de la caserne de Saint-Laurent, près de la Citadelle de Liège.
Comme dans d'autres villes belges gagnées par le mouvement insurrectionniste, une commission de sûreté publique est constituée de commun accord, par le gouverneur et le bourgmestre après un entretien avec l'avocat Étienne de Sauvage, qui en devient le vice-président. Elle est présidée par Émile d'Oultremont avec, parmi eux, Étienne De Gerlache, Joseph Lebeau, Bauduin Bayet et l'imprimeur Stas. Elle a pour rôle d'organiser une garde bourgeoise en rassemblant le peuple et décide de la baisse immédiate du prix du pain. Elle créée également la Garde urbaine liégeoise, placée sous le commandement du comte Clément de Berlaymont. Celle-ci se dote d'un uniforme sommaire, fait d'un chapeau et d'un sarrau bleu[6], et assure la police contre les pillages et les débordements.
Verviers
À Verviers, des ouvriers se rassemblent et des pillages ont lieu. Un drapeau français est planté sur le perron. Dès le 30 août il est remplacé par les couleurs de la ville, le vert et le blanc. Les troubles verviétois se propagent au-delà de la frontière, jusqu'à Cologne ou des proclamations paraissent le appelant le peuple à « se soulever à l’exemple des braves belges », ainsi qu'à Aix-la-Chapelle où des émeutes ouvrières éclatent le .
Aspects militaires
Corps franc


Début septembre, Bruxelles, les fils du roi Guillaume, les princes Guillaume et Frédéric arrivent à Vilvorde où ils installent leur campement, avec une troupe de 6 000 hommes et une vingtaine de canons. Ils convoquent les principaux dirigeants du mouvement contestataire et de la Garde bourgeoise de Bruxelles, à savoir Charles-Joseph d'Ursel, Prosper-Louis d'Arenberg et Emmanuel Van der Linden d'Hooghvorst qui arrivent avec d'autres membres de la garde et arborent des écharpes aux couleurs du drapeau de la Révolution brabançonne. Ils leur font savoir qu'ils exigent l'abandon immédiat de ces couleurs et qu'ils entreront le lendemain dans la capitale brabançonne avec l'armée. En apprenant la nouvelle, le peuple de Bruxelles commence à dresser des barricades dans les rues. Le soir, la garde bourgeoise envoie une nouvelle délégation auprès des princes dans le but de les convaincre de renoncer à leur projet et, dès le lendemain, le prince Guillaume, constatant l'hostilité du peuple de Bruxelles, décide de rentrer à La Haye afin de plaider auprès de son père la cause de la séparation administrative des Pays-Bas méridionaux, étant donné qu'à l'époque l'indépendance de la Belgique n'était pas encore évoquée.
Le , Charles Rogier endosse le sarrau bleu du peuple et une écharpe tricolore brabançonne pour lancer un appel aux volontaires de rejoindre la capitale, recevant, le même jour un sabre et son fourreau de la ville de Liège[7].
Le Charles Rogier constitue un corps franc de 250 liégeois qui partent pour Bruxelles afin de prêter main-forte aux insurgés. Parmi eux, Jean-Joseph Charlier, un ancien militaire de la Grande Armée de Napoléon Ier, s'empare de deux canons, nommés Marie-Louise et Willem, abandonnés par l'armée néerlandaise dans la caserne des Écoliers, en Outremeuse. La caserne Saint-Laurent fut, elle, occupée dès le par Charles Rogier en personne. En chemin, par Hannut, Jodoigne, Wavre puis Auderghem, ils sont rejoint par deux pièces d’artillerie supplémentaires et 130 hommes du capitaine Florent de Bosse de Villenfagne. La colonne liégeoise parvient à Bruxelles le et s'empare des armes entreposées dans l'hôtel de ville. Le 12, Jean-Joseph, treize de ses camarades, Marie-Louise et Willem sont incorporés dans l'artillerie des révolutionnaires, commandée par le français Anne François Mellinet.
Les Journées de Septembre

Le , le corps franc liégeois fait feu sur des troupes de la Maréchaussée royale postées à Tervuren et à Vilvorde puis s'empare de leurs chevaux et arrête la diligence venue d'Amsterdam. La commission de sûreté bruxelloise leur adresse alors un blâme, ce qui conduit la troupe à prendre possession de l'hôtel de ville de Bruxelles, où siège la commission, qui se dissout le lendemain. Le peuple prend le contrôle de la ville et l'anarchie règne. Le 21, les premiers liégeois meurent dans des escarmouches avec la cavalerie néerlandaises près de Vilvorde, où campe le prince Frédéric. Ils sont principalement mobilisés du côté de Diegem. Le matin du 23 le pessimisme règne quant aux chances des révolutionnaires face aux 13 000 hommes et 52 canons de l'armée néerlandaise. Le général Bruno Renard, venu avec les tournaisiens, écrit que « Dans la nuit du 22 au 23 il n’y avait pas quarante hommes armés qui veillassent. Nous n’étions peut-être pas trois cents disposés à la résistance et disséminés sur une longue étendue. Il n’y avait ni chefs, ni pouvoir, ni plan arrêté, ni direction. » Résignés et pensant que Bruxelles se rendra sans combattre, Charles Rogier et d'autres dirigeants quittent alors la capitale. L'armée du Prince d'Orange lance l'attaque au matin du 23 mais, contre toute attente, les volontaires résistent et les barricades tiennent bon. Rogier se trouve à Braine l'Alleud quand il entend les canons entamer les combats des Journées de Septembre et revient à la hâte.
Les troupes néerlandaises entrent péniblement dans Bruxelles par la rue de Flandre et sont définitivement arrêtées dans le parc de Bruxelles par la barricade installée entre la place de Lorraine et le parc. C'est sur cette barricade que Jean-Joseph Charlier et le canon Willem ont pris position. Il tire tantôt vers le parc, tantôt vers la place, par laquelle les Néerlandais tentent de prendre la barricade à revers.
Garde urbaine de Liège
Prise de la Citadelle de Liège

La citadelle de Liège était alors l'une des places fortes du Royaume et abritait la 11e division (11de afdeeling) de l'armée du Royaume uni des Pays-Bas sous les ordres du major général Cornelis Gerardus Iman van Boecop. Les révolutionnaires de la Garde urbaine liégeoise, commandés par Clément de Berlaymont assiègent la citadelle à partir du 19 septembre[8]. Le lendemain, certains d'entre-eux s'emparent du fort de la Chartreuse, de l'autre côté de la Meuse. Vers le 25 septembre, le ravitaillement de la Citadelle devient problématique et les soldats tentent des sorties pour se procurée de la nourriture aux alentours. Le 30 septembre un convoi de bœufs destiné à la garnison est intercepté avec son escorte par les révolutionnaires belges lors des batailles autour du quartier de Sainte-Walburge (commune de Rocourt), auxquelles participent notamment Charles Duvivier de Streel. Durant la nuit du 5 octobre 1830, Edouard d’Adesky, l'un des fourriers néerlandais quitte la forteresse avec le reste des réserves de vivres. Le lendemain, la famine aidant, la Citadelle capitule.
Guerre belgo-néerlandaise
Les combattants liégeois sont ensuite rassemblés dans l'armée belge lors de la création du 11e régiment de Ligne, commandé par le Colonel Jean-Nicolas-Marie l’Olivier[9]. Ils engagent leurs premiers combats contre les néerlandais le 8 novembre près du bois de Tegelen, sur la route vers Venlo (dans l'actuel Limbourg néerlandais), et contribuent ainsi à la chute du fort Saint-Michel où trois cents soldats du roi se rendent et où 115 canons sont récupérés après le Siège de Venlo (1830) le . L’armée du général Nicolas Joseph Daine se dirige ensuite vers Maastricht, dont la forteresse demeura néerlandaise malgré le blocage de la ville .
Politique
Délégation liégeoise à La Haye
Le , la commission de sûreté de Liège décide de l'envoi d'une délégation de trois personnes afin de demander au roi Guillaume Ier le redressement des griefs de la nation, au moyen d'une pétition demandant la convocation extraordinaire d'une session des États généraux. Ils sont reçus à La Haye le , contre l'avis du ministre de la Justice de l'époque, Cornelis van Maanen, dont l’hôtel particulier qu'il possédait à Bruxelles avait été incendié par les insurgés. Le roi ne céda sur rien, objectant la loi fondamentale renvoyant toute décision à la session extraordinaire des États généraux, qu'il avait convoqués pour le 13 septembre.
Gouvernement provisoire, Congrès national et Constitution belge
Le , soit pendant l'épisode des Journées de Septembre, plusieurs hommes, dont Rogier, créent la « commission administrative » en proclamant[10] : « Depuis deux jours Bruxelles est dépourvu de toute espèce d’autorité constituée ; l’énergie et la loyauté populaires en ont tenu lieu ; mais tous les bons citoyens comprennent qu’un tel état de choses ne peut durer sans compromettre la ville et le triomphe d’une cause dont le succès dès hier est assuré. Des citoyens, guidés par le seul amour du pays, ont accepté provisoirement un pouvoir qu’ils sont prêts à remettre en des mains plus dignes aussitôt que les éléments d’une autorité nouvelle seront réunis. Ces citoyens sont le baron Emmanuel Vanderlinden d’Hoogvorst, de Bruxelles ; Charles Rogier, avocat à Liège ; André Jolly, ancien officier du génie. Ils ont pour secrétaires Feuillen de Coppin et Joseph Vander Linden, de Bruxelles. » Dans la matinée du 26, la commission administrative est rejointe par Alexandre Gendebien, Sylvain Van de Weyer et Félix de Merode et prend le nom de « gouvernement provisoire de Belgique ». Le même jour, l'armée néerlandaise, vaincue, évacue Bruxelles.
Hommages

- Plusieurs médailles furent créées pour commémorer la participation liégeoise à la Révolution belge de 1830.
- Huit villes ou (anciennes) communes liégeoises furent récipiendaires de l'un des Drapeaux d'Honneur de 1830 décernés par le roi des Belges, Léopold Ier le : Ans-et-Glain, Grace-Montegnée, Herstal, Herve, Hodimont, Huy, Liège et Verviers.
- La colonne de Sainte-Walburge fut érigée en 1850 à Rocourt, à l'endroit où la Garde urbaine liégeoise arrêta la colonne de renforts et de ravitaillement néerlandaise lors du siège de la citadelle de Liège le , favorisant la capitulation rapide du fort et de la 11e division de l'armée orangiste[11].
- Li Pantalon trawé, chanson de Charles Duvivier de Streel, s'inspira de la vie de Jean-Joseph Charlier, dit « Jambe-de-Bois », l'un des volontaires du Corps franc liégeois de 1830[12].
Personnalités
- Clément de Berlaymont
- Florent de Bosse de Villenfagne
- Jean-Joseph Charlier
- Denis François Delemme
- Charles Rogier
Notes et références
- ↑ « Le royaume uni des Pays-Bas (1815-1830). », sur connaitrelawallonie.be.
- ↑ « La révolution belge de 1830 en 8 chapitres. Chapitre 1: préludes aux combats. », sur Arts et lettres.
- ↑ « Lettre de M. Hyacinthe Grégoire en date du 4 Octobre 1830, parue dans le Journal de Liège. », sur Google books
- ↑ Cahier de notes et souvenirs de Charles Rogier
- ↑ « Découverte surprenante dans un tableau du 19e siècle. », sur www.grandcurtius.be
- ↑ « Sarrau belge, tenue de combat d’un volontaire de la garde bourgeoise. », sur warheritage.be/
- ↑ Musée royal de l'Armée et d'Histoire militaire
- ↑ « La chute de la Citadelle de Liège en 1830. », sur 1830.be
- ↑ « Biographie de Jean-Nicolas-Marie L'OLIVIER. », sur napoleon-monuments.eu
- ↑ « Biographie de Charles Rogier. », sur unionisme.be
- ↑ « Le monument aux révolutionnaires liégeois de 1830 retrouve enfin son éclat. », sur rtbf.be
- ↑ « Duvivier de Streel, Charles », sur connaitrelawallonie
Bibliographie
- Henri PIRENNE, Histoire de la Belgique : Des origines à nos jours, t. II, Bruxelles, La renaissance du livre, , La Révolution
- Frans VAN KALKEN, Histoire du royaume des Pays-Bas et de la révolution belge de 1830., Bruxelles, J. Lebègue et Compagnie.,
- René DUBOIS:, La révolution de 1830 à Huy., vol. 9, coll. « Annales du Cercle Hutois des Sciences et des Beaux-Arts »
- Robert DEMOULIN, La Révolution belge à Liège, Bruxelles, coll. « Actes du colloque d'histoire militaire belge », .