Pénis de Raspoutine

Portrait de Raspoutine.

Certains[Qui ?] prétendent que lorsque Grigori Raspoutine fut assassiné en 1916, il fut en même temps émasculé. Depuis, plusieurs personnes ont affirmé être en possession de ses organes génitaux, mais aucune n'a pu fournir de preuve concluante[1].

Histoire

L'influence sans cesse croissante de Raspoutine sur la tsarine Alexandra effrayait le parti conservateur de la cour, et dans la nuit du 29 au 30 décembre 1916 (calendrier grégorien), il fut assassiné. Dans un livre publié en 1977, Patte Barnham soutient que ses assassins l'émasculèrent[2], mais l'autopsie pratiquée par le docteur Dmitri Kosorotov aurait conclu que ses organes génitaux étaient présents, quoiqu'écrasés[3].

Une servante aurait découvert le pénis tranché sur les lieux du meurtre de Raspoutine, et l'aurait conservé jusqu'à ce qu'il parvienne entre les mains d'un groupe de femmes russes expatriées à Paris. Ces femmes vénéraient le membre comme un charme de fertilité et le conservaient à l'intérieur d'un coffret en bois. Informée, la fille de Raspoutine, Marie, demanda qu'on le lui remît. Il resta en sa possession jusqu'à sa mort, en 1977[1].

Un certain Michael Augustine prétendit avoir acheté l'organe, avec plusieurs autres objets personnels de Raspoutine, lors d'une vente organisée après la mort de Marie Raspoutine. En 1994, Augustine voulut mettre l'objet en vente chez Bonhams, mais l'expertise préalable révéla qu'il ne s'agissait pas d'un pénis, mais d'un concombre de mer[1],[4]. On ignore s'il s'agissait du même objet que vénéraient les Russes des années 1920, ou si Augustine avait voulu duper l'hôtel des ventes.

En 2004, Igor Knyazkine[5], le directeur du centre de recherches sur la prostate de l'Académie des Sciences Naturelles de Russie, annonça l'ouverture d'un musée russe de l'érotisme à Saint-Pétersbourg. Parmi les objets présentés, Knyazkine prétendit que se trouvait le « pénis conservé » de Grigori Raspoutine, long de 29 centimètres, ainsi que plusieurs lettres du moine. Il dit avoir acheté ces objets à un collectionneur d'antiquités français pour 6600 euros. On ignore si ce pénis est effectivement celui de Raspoutine[6].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 (en) Rasputin's Penis: Hoax or not?, sur le site Museum of Hoaxes.
  2. (en) Mari͡a︡ Grigorevna Rasputina et Patte Barham, Rasputin: The Man Behind the Myth : a Personal Memoir, Prentice-Hall, , p. 235 
  3. (en) Frances Welch, Rasputin: A Short Life, Simon and Schuster, [lire en ligne], p. 199 
  4. (en) Alex von Tunzelmann, « Rasputin, the Mad Monk: Cool as a sea cucumber », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  5. Князькин Игорь Владимирович (Knyazkin Igor).
  6. Половой орган Григория Распутина - экспонат музея? (L'organe sexuel de Grigory Raspoutine - exposition de musée?).


Liens externes

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