Milena Lah
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Miroševac Cemetery () |
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Académie des Beaux-Arts de l'université de Zagreb (en) |
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Milena Lah, née en Slovénie près d'Ajdovščina le 23 mai 1920 et morte à Zagreb le 15 juin 2003, est une sculptrice et céramiste slovéno-croate.
Biographie
Elle fréquente le lycée de Maribor et de Zagreb. En 1949, elle obtient son diplôme de sculpture à l'Académie des Beaux-Arts de l'Université de Zagreb , dans la classe du professeur Vanja Radauš . De 1949 à 1950, elle travaille dans l'atelier de Radauš. Elle réalise sa première exposition personnelle en 1954 à Zagreb, où elle présente 26 sculptures, inspirées d'histoire populaires de la péninsule d'Istrie. La même année, elle fonde le groupe SAMI, avec deux autres artiste Slobodan Ćujić et Zoltan Gabor[1]. De 1957 à 1967, elle enseigne la pratique et histoire de l'art dans une école pédagogique à Zagreb[2]. Elle réalise des sculptures en plâtre, pierre, bronze, verre, fer et béton[1].
Inspirée par l'héritage assyrien-babylonien, étrusque, mégalithique et précolombien, elle crée des figures statiques et rustiques. Ensuite, elle simplifie, condense et stylise les formes qui deviennent de plus en plus abstraites[2]. Dans les années 1950, elle réalise de nombreuses sculptures publiques empreintes de réalisme socialiste[1].
Dans les années 1960, elle s'inspire des oiseaux pour la série Seagulls réalisée en marbre. Ses recherches spatiales l'amène à représenter le rythme et le mouvement dans des formes abstraites. De 1978 à 1982, elle crée des sculptures de petites dimensions, intimistes. À partir de 1990, elle se consacre à la céramique[2].
Ses figures féminines transgressent la représentation stéréotypée de la femme passive. Elle remet en question les représentations religieuses canoniques de la Vierge Marie[1].
L'humanisme imprime son œuvre. En 1982, 1985, 1991, elle réalise des tables de la paix. Après la guerre des Balkans, elle crée des sculptures pour les villes détruites : Vukovar, Dubrovnik, Ilok, Slavonski Brod, Karlovac. Ces sculptures sont réalisées dans le cadre de l'Atelier d'art anti-guerre (Alker), initié par le collectif artistique Ilok en exil à Zagreb[1].
Rétrospectives
- Sjaj u sjaj, rétrospective, Musée d'Art Moderne, Zagreb, 2014[3]
- Rétrospective, Galerie Pilon, Ajdovščina, 2017[3]
Prix et distinctions
- prix Vladimir-Nazor pour l'ensemble de sa carrière en 1996.
Notes et références
- (en-US) Lucija Ečim, « Milena Lah – umjetnost kao katedrala duše », sur VoxFeminae, (consulté le )
- « LAH, Milena - Hrvatski biografski leksikon », sur hbl.lzmk.hr (consulté le )
- (de) Andreas Link, « Lah, Milena », sur Institut für aktuelle Kunst, (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :