Matilda (1790)

Matilda
Type Trois-mâts carré
Fonction baleinier, navire bagnard
Histoire
Fabrication bois, doublage en cuivre[1]
Lancement 1779[1]
Statut échoué le
Équipage
Commandant Matthew Weatherhead
Caractéristiques techniques
Tirant d'eau 18 (5,5 m)[1]
Tonnage 460 (bm)[1]
Carrière
Propriétaire Camden, Calvert and King
Pavillon Drapeau du Royaume de France Royaume de France, puis Drapeau de l'Angleterre Angleterre
Localisation
Coordonnées 21° 50′ sud, 138° 50′ ouest
Géolocalisation sur la carte : îles Tuamotu
(Voir situation sur carte : îles Tuamotu)
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Matilda
Matilda
Géolocalisation sur la carte : Polynésie française
(Voir situation sur carte : Polynésie française)
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Matilda
Matilda

Le Matilda est un navire construit en France et lancé en 1779. Il devint un navire baleinier pour la compagnie britannique Camden, Calvert and King , effectuant un voyage sous le commandement de Matthew Weatherhead en Nouvelle-Galles du Sud et dans le Pacifique en 1790[2].

Historique

Il entre dans le Lloyd's Register en 1791 avec Weatherhead comme maître, Calvert & Co., en tant que propriétaires, et pour le commerce entre Londres et Botany Bay[1]. Cette année-là, détenue ou louée par Samuel Enderby & Sons , il transporte des prisonniers d'Angleterre en Australie dans le cadre de la Troisième flotte .

Il quitte Portsmouth le et arrive le à Port Jackson, en Nouvelle-Galles du Sud[3]. Il embarquait 250 hommes condamnés, dont 25 sont morts pendant le voyage[4]. Dix-neuf officiers et hommes du New South Wales Corps ont fourni les gardes. À son arrivée à Port Jackson, le navire a dû être réparé.

Après avoir livré ses forçats, Weatherhead utilise le Matilda pour une pêche à la baleine en Nouvelle-Galles du Sud ou au large de la Terre de Van Diemen[5].

Les archives de la Nouvelle-Galles du Sud montrent le Matilda en partance pour l'Inde en novembre[6]. Il a apparemment navigué via les îles Marquises.

Perte

Suzanne Bambridge, arrière-petite-fille de James O'Connor, peinte par Paul Gauguin en 1891.

Le Matilda a échoué le [7],[8] sur un banc de sable, plus tard appelé l'île Matilda[9]. (Frederick Beechey du HMS Blossom , qui a découvert l'épave en 1826, a confirmé que l'île Matilda était en fait Moruroa[10].)

Les survivants, 21 membres d'équipage et un passager clandestin, ont été secourus plus tard. Le capitaine William Bligh, sur le HMS Providence (1791), en recueille quelques-uns à la baie de Matavai, tandis que le Jenny et le Britannia en sauvent d'autres[11]. Six (James O'Connor, James Butcher, John Williams, William Yaty, Andrew Cornelius Lind et Samuel Pollend) refusent de revenir et choisissent de s'installer à Tahiti[12].

Notes

  1. a b c d et e (en) « Lloyd's Register (1791), Seq. № M538 », sur HathiTrust
  2. Clayton 2014, p. 171.
  3. Bateson 1985, p. 115-6.
  4. Bateson 1985, p. 133.
  5. (en) « Matilda Crew List », sur Whaling History
  6. (en) « Arrival of Vessels at Port Jackson, and their Departure », Australian Town and Country Journal,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  7. Vancouver et Vancouver 1798, p. 39.
  8. David 2016, p. 209.
  9. (en) « Central Polynesia », The Sydney Morning Herald,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  10. Quanchi 2005, p. 248.
  11. (en) « The World of Books », The Mercury,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  12. Houzel 2006.

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Charles Bateson, The Convict Ships, 1787-1868, Brown, Son & Ferguson, , 421 p. (ISBN 978-0-85174-195-6)
  • (en) William Bligh et Ida Lee, Captain Bligh's Second Voyage to the South Sea, Andesite Press, (ISBN 978-1-296-80333-9, lire en ligne)
  • (en) Jane M. Clayton, Ships employed in the South Sea Whale Fishery from Britain : 1775-1815 : An alphabetical list of ships, Berforts Group, , 286 p. (ISBN 978-1-908616-52-4, lire en ligne)
  • (en) Andrew David, William Robert Broughton's Voyage of Discovery to the North Pacific 1795-1798, Routledge, (ISBN 978-1-134-76750-2, lire en ligne)
  • Ghislain Houzel, « Le naufrage de la Matilda à Moruroa en 1792 », Tahiti-Pacifique, no 179,‎ , p. 15-18
  • (en) Robert Langdon, Tahiti. Island of Love, Sydney, Pacific Publications, (ISBN 978-0-85807-043-1)
  • (en) Max Quanchi, Historical Dictionary of the Discovery and Exploration of the Pacific Islands, The Scarecrow Press, (ISBN 978-0-8108-5395-9)
  • Laura Schuft, Couples ‘métropolitain’ – ‘polynésien’ à Tahiti. Enjeux de l’ethnicité, du genre et du statut socioéconomique dans un contexte postcolonial, Université Nice-Sophia-Antipolis, , 108 p. (lire en ligne)
  • (en) George Vancouver et John Vancouver, A voyage of discovery to the North Pacific ocean, and round the world, Londres, G.G. & J. Robinson, and J. Edwards, (lire en ligne)

Liens externes