Mary Rosse
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Nom de naissance |
Mary Field |
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Père |
John Wilmer Field () |
Conjoint |
William Parsons (à partir de ) |
Enfants |
Lawrence Parsons Randal Parsons () Richard Clere Parsons () Charles Algernon Parsons Unknown Parsons () Unknown Parsons () Unknown daughter Parsons () |
Mary Parsons, comtesse de Rosse, connue sous le nom de Mary Rosse, née le à Bradford et morte en 1885, est une photographe et astronome amateur britannique. Elle est l'une des premières à réaliser des planches à partir de négatifs sur papier ciré.
Biographie
Mary Field est née le à Bradford dans le Yorkshire à Heaton Hall dans une famille de propriétaires terriens aisés. Elle et sa sœur cadette Delia sont éduquées à la maison par Susan Lawson, une gouvernante qui encourage la créativité de la jeune Mary et son intérêt pour l'astronomie[1],[2].
Elle rencontre William Parsons, lord Oxmantown, un astronome et naturaliste anglo-irlandais ; ils se marient le à l'église paroissiale de Heaton[3],[2] ; en février 1841, lord Oxmantown succède à son père en tant que 3e comte de Rosse et Mary prend le titre de comtesse de Rosse. Les deux époux s'installent dans la résidence familiale au Château de Birr (Birr Castle) dans le comté d'Offaly en Irlande ; ils s'intéressent à l'astronomie et Mary aide Parsons à fabriquer au château son télescope géant considéré à l'époque comme une merveille technologique. Mary Ross est une véritable forgeron, fait très rare pour une femme de sa classe sociale, et la grande majorité de la structure métallique qui supportait le télescope a été réalisée par elle[1].
Mary Rosse met au monde 11 enfants dont seulement quatre ont survécu jusqu'à l'âge adulte[4] :
- Lawrence Parsons, 4e (1840-1908), astronome.
- Randal Parsons (1848-1936), pasteur.
- Richard Clere Parsons (1851-1923), qui a construit des chemins de fer en Amérique du sud.
- Charles Algernon Parsons (1854-1931), ingénieur, inventeur de la première turbine à vapeur.
Durant la grande famine de 1845-1847, elle manifeste un grand sens des responsabilités, cherche à soulager les souffrances des habitants et finance notamment plus de 500 emplois au château et dans les environs pour divers travaux[1],[3].
Mary Ross et son époux organisent des réceptions où ils invitent des scientifiques, réceptions de plus en plus fréquentes lorsque lord Rosse est président de la Royal Society de 1848 à 1854.
En 1842, lord Rosse commence à expérimenter la photographie au daguerréotype ; il est en relation avec William Henry Fox Talbot. En 1854, il lui écrit que Lady Rosse vient elle aussi de se mettre à la photographie et lui envoie quelques exemples de son travail ; Fox Talbot lui répond que certaines de ces photographies « are all that can be desired » [sont tout ce que l'on peut désirer]. Fox Talbot fait encadrer ces photographies et les expose lors de la première exposition de la Royal Photographic Society à Londres[3].
Mary Rosse devient membre de la Dublin Photographic Society. En 1859, elle reçoit une médaille d'argent de la Photographic Society of Ireland pour le « meilleur négatif papier »[3]. Elle photographie le château de Birr et ses environs, et prend des vues au télescope.
William Rosse meurt en 1867 ; Mary Ross meurt en 1885 à l'âge de 71 ans.
Collections
- Archives du Château de Birr[3].
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mary Rosse » (voir la liste des auteurs).
- (en) Henrietta Heald, « Mary Parsons, Countess of Rosse: Astronomer, Engineer and Photographer (1813–84) », sur Electrifying Women, .
- Susan McKenna-Lawlor 2003, p. 1.
- (en) « Mary Rosse and Photography », sur Birr Castle Archives (archivé sur Internet Archive).
- ↑ (en) Hughes, Stefan, Catchers of the light : the forgotten lives of the men and women who first photographed the heavens : their true tales of adventure, adversity & triumph, ArtDeCiel, (ISBN 978-1620509616, lire en ligne), p. 1085.
Bibliographie
- (en) Rupert Cole, « The remarkable Mary Rosse », sur blog.sciencemuseum.org.uk, .
- (en) David Davison, Impressions of an Irish countess : the photographs of Mary, Countess of Rosse, 1813-1885, Birr Scientific Heritage Foundation, , X-45 p. (ISBN 9780948018060).
- (en) Daniel McDowell et David Davison, « Mary, Countess of Rosse (1813–85) », dans Charles Mollan, William Parsons, 3rd Earl of Rosse : astronomy and the castle in nineteenth-century Ireland, Manchester, Manchester university press, coll. « Science and Irish culture series » (no 4), , XXII-368 p. (ISBN 9781784993726, présentation en ligne).
- (en) Susan McKenna-Lawlor, « Mary, Countess of Rosse (1813–1885) Photographer and Philanthropist », dans Whatever Shines Should be Observed: [Quicquid Nitet Notandum], Dordrecht, Kluwer Academic Publishers, coll. « Astrophysics and space science library » (no 292), (ISBN 9781402014246, présentation en ligne), p. 1-17.
- (en) Roger Taylor. Impressed by the Light: British Photographs from Paper Negatives, 1840, 1860 (Metropolitan Museum of Art), 2007.
Voir aussi
- Léviathan de Parsonstown, le télescope géant.
Liens externes
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :