Mandoumba

	Mandoumba
Administration
Pays	Cameroun
Région	Centre
Département	Nyong-et-Kéllé
Démographie
Population	1 156 hab. (2005)
Géographie
Coordonnées	3° 46′ 00″ nord, 11° 06′ 00″ est
Altitude	764 m;
Localisation
	Crédit image: Flappiefh licence CC BY-SA 4.0 🛈 Mandoumba
	Crédit image: Flappiefh licence CC BY-SA 4.0 🛈 Mandoumba

Mandoumba est un village de la région du Centre du Cameroun. Le village est localisé dans l'arrondissement (commune) de Matomb^[2], département du Nyong-et-Kéllé. Il faut noter que c'est le village du Célèbre basketteur américain d'origine camerounaise Joel Hans Embiid.

Géographie

Le village de Mandoumba est situé à 60 km environ de Yaoundé sur l'axe qui lie la capitale Yaoundé à la ville de Douala^[3].

Population et société

Après la démission de Sa Majesté Eone Ndje Pierre, la chefferie de Mandoumba connaît 17 ans de vacance de pouvoir jusqu'en 2008. À la suite de sa désignation le 6 mai 2006 par consultation, Sa Majesté Eone Eone Raphaël est installé comme chef traditionnel de 3^e degré du village Mandoumba, le 28 décembre 2008, par le préfet du département du Nyong-et-Kéllé^[4].

Mandoumba comptait 1 156 habitants lors du dernier recensement de 2005^[1]. La population qui est constituée pour l’essentiel de Bassa devient cosmopolite. Les deux grands groupes religieux sont les catholiques et les protestants. D'autres groupes religieux font leur entrée progressivement.

Le village possède une chapelle : l’église catholique Sainte Martin. Mandoumba dispose d'un Centre de Santé Développé, maternité pour la région.

Le 1^er mai 1983, le curé de la paroisse de Mandoumba, l'abbé Joseph Yamb est assassiné dans le village par trois bandits. Cet assassinat est considéré comme l'un des plus grands crimes qu'ait connus l'Église catholique^[3].

L’Église Protestante Camerounais (EPC) dispose d'une grande chapelle juste avant d’accéder au lycée de Mandoumba. Son école primaire protestante a été transformée en une école publique qui a formé plusieurs générations d'élèves.

Les activités économiques sont : l'agriculture, le commerce, le transport par moto-taxi.

Notes et références

↑ ^{a et b} Troisième recensement général de la population et de l'habitat (3^e RGPH, 2005), Bureau central des recensements et des études de population du Cameroun (BUCREP), 2005.
↑ « Matomb », sur cvuc.cm (consulté le 23 juin 2016)
↑ ^{a et b} Irène Gaouda, « Les 10 grands crimes dans l'Eglise catholique », sur bonaberi.com, 5 août 2008 (consulté le 2 juillet 2016)
↑ Samuel Mbokzeko Kengni, Cameroon Tribune, « Cameroun: Mandoumba a un nouveau chef », sur fr.allafrica.com, 15 janvier 2009 (consulté le 2 juillet 2016)

Voir aussi

Bibliographie

Dictionnaire des villages du Nyong et Kellé, Centre ORSTOM de Yaoundé, février 1966, 55 p.
Jacques Fame Ndongo, 1991, La communication par les signaux en milieu rural: le cas du Cameroun, Editions SOPECAM, 220 p., (ISBN 9782869690639)
Ossah-Mvondo, J.P. 1992. Identification du site métallurgique de Mandoumba, centre Cameroun. Les premières données archéologiques. Nyame Akuma 38: 17-19.

Articles connexes

Matomb

Liens externes

Site officiel de la commune de Matomb, 2 juillet 2016

Dernière mise à jour du contenu le 07/10/2023.

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[RG-1] {a et b} Troisième recensement général de la population et de l'habitat (3^e RGPH, 2005), Bureau central des recensements et des études de population du Cameroun (BUCREP), 2005.

[2] « Matomb », sur cvuc.cm (consulté le 23 juin 2016)

[:0-3] {a et b} Irène Gaouda, « Les 10 grands crimes dans l'Eglise catholique », sur bonaberi.com, 5 août 2008 (consulté le 2 juillet 2016)

[4] Samuel Mbokzeko Kengni, Cameroon Tribune, « Cameroun: Mandoumba a un nouveau chef », sur fr.allafrica.com, 15 janvier 2009 (consulté le 2 juillet 2016)

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[4]