Les Faneurs
Artiste | |
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Date | |
Matériau |
huile sur panneau de bois () |
Dimensions (H × L) |
135,3 × 89,5 cm |
Pendant |
Reapers () |
No d’inventaire |
T02256 |
Localisation |
Les faneurs (anglais : Haymakers) est une peinture de genre réalisée par l'artiste britannique George Stubbs en 1785. Elle représente un groupe d'ouvriers agricoles occupés à la fenaison dans la campagne anglaise.
Réalisation
La peinture est réalisé en 1785 par George Stubbs[1],[2] en même temps qu'une peinture qui la complète, Reapers[3]. En français, son titre a été traduit par « Les faneurs », l'autre peinture s'intitulant « Les Moissonneurs »[4].
Il s'agit d'un type d’œuvre rare parmi les créations de Stubbs, qui s'est plutôt spécialisé dans les peintures d'animaux[5]. Stubbs a déjà exploré ce sujet en 1783, mais avec une composition moins aboutie[5]. Ces peintures ont été déclinées en gravures en 1791, puis de nouvelles versions des Faneurs et des Moissonneurs ont été peintes en 1794 et 1795, dans un format ovale[5].
Description
Les Faneurs est considéré comme « l'un des chefs d’œuvre de la peinture britannique »[4]. Elle montre un groupe de faneurs, dont au premier plan une femme debout avec la main sur sa hanche, devant une charrette chargée de foin[6]. Deux chevaux de trait sont représentés devant la vue sur des champs anglais[6].
Les vêtements de ces travailleurs agricoles sont dépeints comme propres, sans traces de déchirures[7].
- Détails du tableau
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Deux chevaux noirs attelés
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Travailleuse agricole
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Travailleurs agricole sur la charrette de foin
Contrairement à de nombreuses autres peintures d'agriculteurs, dans cette œuvre, d'après le critique d'art britannique Jonathan Jones, Stubbs « ne domine pas » ses sujets de peinture, il les célèbre[6].
Historique
Les deux tableaux sont exposés à l'exposition d'été de la Royal Academy of Art en 1786 à la Somerset House, première exposition de ce type de tableaux depuis 1782[8]. Les Faneurs fait désormais partie de la collection de la Tate Britain à Londres, après avoir été acquis en 1977[9].
Références
- ↑ Corbett 2016, p. 410.
- ↑ Kidson 2006, p. 15.
- ↑ Myrone 2000, p. 57.
- Connaissance des arts, Société d'études et de publications économiques, (lire en ligne).
- Corbett 2016, p. 411.
- (en-GB) Jonathan Jones, « No high horse for George Stubbs », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
- ↑ (en) Rachel Worth, Clothing and Landscape in Victorian England: Working-Class Dress and Rural Life, Bloomsbury Publishing, (ISBN 978-1-78673-345-0, lire en ligne).
- ↑ Corbett 2016, p. 410-411.
- ↑ (en-GB) Tate, « ‘Haymakers‘, George Stubbs, 1785 », Tate (consulté le ).
Annexes
- [Corbett 2016] (en) David Peters Corbett, A companion to British art, 1600 to the present, Wiley Blackwell, coll. « Wiley Blackwell companions to art history », (ISBN 978-1-119-17011-2)
- [Kidson 2006] (en) Alex Kidson, George Stubbs: A Celebration, Londres, Tate Publishing, (ISBN 978-1-85437-670-1)
- [Myrone 2000] (en) Martin Myrone, Representing Britain, 1500-2000: 100 works from Tate collections, Tate Pub, (ISBN 978-1-85437-321-2)
Liens externes