Que la bête meure (film, 1952)

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Affiche du film.

Que la bête meure (La bestia debe morir) est un film argentin réalisé par Román Viñoly Barreto et sorti en 1952.

C'est une adaptation d'un roman de Cecil Day-Lewis (sous le pseudonyme de Nicholas Blake), qui a également été adapté par Claude Chabrol en 1969 sous le titre Que la bête meure[1]

Synopsis

Afin de retrouver le chauffard qui a tué son fils, le père de la victime se sert de son pseudonyme d'écrivain de romans policiers. Après avoir séduit la belle-soeur du meurtrier qui est actrice de cinéma, il réussit à être invité chez lui et déroule son implacable vengeance.

Fiche technique

  • Titre original : La bestia debe morir
  • Réalisation : Román Viñoly Barreto
  • Scénario : Narciso Ibáñez Menta, Román Viñoly Barreto d'après The Beast Must Die de Cecil Day-Lewis
  • Producteurs : Laura Hidalgo, Román Viñoly Barreto
  • Photographie : Alberto Etchebehere
  • Montage : José Serra
  • Musique : Silvio Vernazza
  • Production : Argentina Sono Film
  • Durée : 95 minutes (ou 104 minutes)[2]
  • Date de sortie :

Distribution

Narciso Ibáñez Menta et Laura Hidalgo dans une scène du film.
  • Narciso Ibáñez Menta : Frank Carter, alias Felix Lane
  • Laura Hidalgo : Linda Lawson
  • Guillermo Battaglia  : Jorge Rattery
  • Josefa Goldar  : Violeta Rattery, soeur de Linda et épouse de Jorge
  • Humberto Balado : Ronnie Hershey, le fils de Violeta né d'une précédente union
  • Nathán Pinzón : Carpax, l'associé de Jorge
  • Beba Bidart : Rhoda Carpax
  • Milagros de la Vega  : la senora Rattery, mère de Jorge
  • Ernesto Bianco  : Nigel Strangeways , l'avocat
  • Jesús Pampín  : l'inspecteur Blount
  • Amalia Bernabé  : Matilde
  • Gloria Ferrandiz  : la femme de la cabane
  • Ricardo Argemí  : le général Dixon
  • Eduardo Moyano : Martie Carter, le fils de Frank
  • Warly Ceriani : Guilder, le domestique
  • Ángel Eleta : la danseuse sur le tournage
  • Marcelo Lavalle : l'assistant sur le tournage
  • Rafael Salvatore : un homme au bar

Commentaires

Comme l'a fait Claude Chabrol après lui, le réalisateur Román Viñoly Barreto utilise le thriller de Cecil Day-Lewis pour critiquer la grande bourgeoisie argentine[3]. Un beau film, d'un superbe Noir et blanc, dont la narration est totalement différente de celle de Chabrol par l'utilisation du Flash Back qui débute après le crime, alors que celui de Chabrol est linéaire et se termine par le crime.

Notes et références

  1. ↑ Return to Troy - New Essays on the Hollywood Epic, 2015 (ISBN 9789004296084)
  2. ↑ « Film Noir in Argentina : The Bitter Stems and The Beast Must Die », sur Cineaste Magazine (consulté le ).
  3. ↑ La bestia debe morir, site de la Cinémathèque

Liens externes

Film tourné à Buenos Aires (35)
Film argentin sorti en 1952 (4)
Film argentin en noir et blanc (66)
Adaptation d'un roman britannique au cinéma (1396)
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