Khemis El Khechna
Khemis El Khechna (ber) ⵍⵅⵎⵉⵙ ⵏ ⵍⵅⴻⵛⵏⴰ | ||||
![]() Crédit image: licence CC BY-SA 4.0 🛈 Khemis El Khechna, le barrage. | ||||
Noms | ||||
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Nom arabe algérien | خميس لخشنة | |||
Nom kabyle | ⵍⵅⵎⵉⵙ ⵏ ⵍⵅⴻⵛⵏⴰ (Lexmis n Lxecna) | |||
Administration | ||||
Pays | ![]() |
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Wilaya | Boumerdès | |||
Daïra | Khemis El Khechna | |||
Code ONS | 3537 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Khachnis, Ixecniyen, ⵉⵅⵛⵏⵉⵢⵏ. | |||
Population | 75 962 hab. (2008[1]) | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 36° 38′ 56″ nord, 3° 19′ 44″ est | |||
Localisation | ||||
![]() Crédit image: licence CC BY-SA 3.0 🛈 Localisation de Khemis El Khechna | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
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Khemis El Khechna (خميس لخشنة en arabe algérien, Lexmis n Lxecna en kabyle et transcrit par ⵍⵅⵎⵉⵙ ⵏ ⵍⵅⴻⵛⵏⴰ en tifinagh modernisé et anciennement Fondouk[2] pendant la colonisation française) est une ville d'Algérie, faisant partie de la wilaya de Boumerdès, dans la daïra de Khemis El Khechna, à 30 km à l'est d'Alger et à 25 km du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès. Connue sous le nom de Fondouk avant l'année 1974.
Géographie
La ville de Khemis El Khechna est construite sur le Haouch Belakehal, ancienne propriété de la région des Khechnas de la plaine. Les colons ont utilisé le mot arabe Fendek pour situer la région qui prendra le nom de Fondouk. Un hôtel y existait avant 1830, dans cet hôtel ont séjourné les arpenteurs pour établir la levée et la délimitation des propriétés d'algériens autochtones de la région des Khechnas de la plaine et de la Khechnas de la montagne. Sur le territoire de cette commune est enterré Sidi Bannour l'un des grands imam ibadite. Un ancien puits historique nommé Bir Gueriche porte le même nom qu'un autre puits se trouvant à Sidi M'hammed à Alger.
Histoire
Khemis El Khechna, anciennement Fondouck a été créée en 1845 par décret de Louis Philippe. Elle est promue commune en 1856. Son premier maire est un dénommé Raboil.
L'histoire de cette localité remonte avant 1830, où un hôtel fut construit pour les passagers qui transitaient par la région. Le chemin de Constantine passait par cette localité.
Les habitants de la région sont les khachnis qui sont parfois, à tort, identifiés comme descendants de Banu Khachine une supposée sous-tribue des Banu Hillal mais aucune preuve historique, traditionnelle ou génétique ne corrobore cela, car même le nom Khachnis n'a aucun rapport avec les Banu Khachine qui ne sont cité nulle part dans les histoires de la marche des hillaliens[3]. De plus, les invasions hilaliennes n'ont pas atteint cette région car les hilaliens n'ont selon toute source historique atteint le littoral de l'actuelle Algérie, ils ont progressé plutôt dans les terres internes, ne se sont pas installés durablement dans les régions du nord algérien du fait de la résistance des zirides où leur plus grande défaite fut au niveau de Sétif.
Le nom Khachnis fait référence au massif de Khachna un massif de petite kabylie. Même si d'autres populations ce sont agrégées dans cette ville, la majeure partie des autochtones de cette régions sont des d'origine berbère, des berbères légèrement arabisés, et plus précisément de la confédération des Sanhadjas. Un des village de cette ville est Hammedi fait référence à la dynastie hammadide qui est bien une dynastie sanhadjienne.
De plus, les coutumes locales dont la fête de Yennayer y a toujours été fêtée, comme dans toute ville rurale de la région, et le parlé locale qui est un arabe algérien dans la forme est berbérisé dans le fond en terme de vocabulaire.
La commission des transactions et partages a fait la levée de plusieurs propriétés qui sont les Haouchs Belakehal, Ghalia, Khodja El Berri, Ben Gueriche, Ben Houria, Ouzza, Bounoua, Ben Latreche, Ben Chekir, Kouchache, Ben Dennoun et Mehieddine.
Économie
Fondouk était considérée comme l'une des régions les plus riches de l'Algérie suivant les articles publiés dans L'Écho d'Alger[réf. nécessaire] pendant les années 1950. Cette richesse provenait en majorité des vignobles et du barrage d'irrigation du Hamiz. De même, ses pêches étaient très renommées dites «Pêches de Fondouk».
Notes et références
- ↑ « Wilaya de Boumerdès : répartition de la population résidente des ménages ordinaires et collectifs, selon la commune de résidence et la dispersion ». Données du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur le site de l'ONS.
- ↑ « Liste des anciens noms français de communes d'Algérie », sur hierlalgerie.com via Wikiwix (consulté le ).
- ↑ Ismaël Hamet, « Notice sur les Arabes hilaliens », Revue d'histoire des colonies, vol. 20, no 87, , p. 241–264 (ISSN 0399-1385, DOI 10.3406/outre.1932.2836, lire en ligne, consulté le )