Jean Edmond Dessirier

Jean Edmond Dessirier
Photographie de Jean Edmond Dessirier par Clovis Mourgeon
Fonction
Gouverneur militaire de Paris
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Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Chef militaire
Autres informations
Distinction

Jean Edmond Dessirier, né le à Nancray (département du Doubs) et mort le à l'hôtel des Invalides (Paris 7e), est un général français et gouverneur militaire de Paris (de 1903 à 1906).

Biographie

Le général Jean Edmond Dessirier est né à Nancray (Doubs), le 11 juin 1842[1]. Il est fils et petit-fils d'aubergiste et le petit-neveu du général Jean-François Boulart, qui avait épousé sa grand-tante Jeanne-Baptiste Dessirier. Il entra à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1861, puis intégra le 2e régiment de zouaves en 1863 comme sous-lieutenant .

Il épouse Thérèse Méry et ils ont six enfants, dont Pauline Dessirier-Gillot (1881-1972) qui hérita entre autres biens de la Société française de munitions (SFM) de sa marraine et grande-cousine Emma Boulart-Gévelot, veuve du député et industriel de l'équipement militaire Jules Gévelot. Sa fille Pauline Dessirier, était l'épouse du chef de bataillon Albert Gillot et la grand-mère maternelle de Corinne Levasseur[2] (1re épouse de Jean-Luc Lagardère et mère d'Arnaud Lagardère), cette dernière étant la principale héritière de la SFM, ainsi que des châteaux de Dieufit et du Prieuré et de l'île du Devant à Conflans-Sainte-Honorine.

Il décède en exercice, à Paris, alors qu'il en est gouverneur militaire, à l'hôtel des Invalides, le [3], après avoir été gravement malade pendant plusieurs semaines[4]. Ses obsèques ont lieu le 8 juin à l'église Saint-Louis-des-Invalides et son corps est transporté à Nancray pour y être inhumé[5].

Ses trois fils meurent pour la France en 1914 et 1915. Ils sont enterrés auprès de lui en 1922. Le Petit Comtois du 22 juin 1922 rapporte l'imposante cérémonie et la vie du général[6].

Carrière militaire

Entré à Saint Cyr le 3 décembre 1861 puis officier de zouaves, il est blessé et pris à Froeschwiller en 1870, il s'évade, gagne Bitche, traverse les lignes allemandes, gagne Vierzon, il fait la campagne de l'Est, il prend part aux campagnes de Kabylie en 1871, de Tunisie en 1881 et est nommé colonel en 1888. Général, il commande le septième corps d'armée en 1901. Membre du conseil supérieur de la guerre[1], il est nommé gouverneur de Paris par le général Louis André[7] en 1903[8].

Décoration

Notes et références

  1. a et b « Le général Dessirier », Patria : revue illustrée de l'officier et de sa famille, no 7,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  2. L'arrière-petite-fille du général Dessirier, Corinne Levasseur épousa le célèbre industriel Jean-Luc Lagardère (dont est issu l'homme d'affaires Arnaud Lagardère), puis l'écuyer-professeur Patrick Gibault, membre du Cadre noir et cavalier international de concours hippique (dont deux enfants).
  3. « Nécrologie. Mort du général Dessirier », La République des Charentes,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  4. De Beyre, « Le général Dessirier », Le Figaro,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  5. « Mort du général Dessirier », Le Vétéran, no 23,‎ , p. 10 (lire en ligne)
  6. Le Petit Comtois, juin 1922
  7. « Le Bidet de César », Le Libéral,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  8. « Général de Division Dessirier », sur Musée des étoiles, (consulté le )
  9. « Le général Dessirier », Le Mot d'ordre,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  10. Sur Leonore

Liens externes