Jean-Marie Junior Salomon
Membre du Sénat d'Haïti Sud |
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Jean-Marie Junior Salomon, né le 17 avril 1977 à Port-au-Prince est avocat et ancien sénateur de la république d'Haïti[1],[2].
Biographie
Jean-Marie Junior Salomon est né le 17 avril 1977 à Port-au-Prince, Haïti, fils de Jean-Marie Marc Salomon et de Marie-Thérèse Junie Téléus. Son père étant décédé lorsqu'il avait six ans, il a grandi en tant qu'aîné dans une famille monoparentale avec deux frères et sœurs. Il a commencé sa formation académique chez les Sœurs de Saint François D'Assise pour le préscolaire, puis a poursuivi ses études primaires et secondaires jusqu'à la troisième année chez les Frères de l'Instruction Chrétienne, avant de terminer au Lycée Philippe Guerrier où il a obtenu son Baccalauréat en 1997[3].
En 1997, Jean-Marie Junior Salomon s'est inscrit à l'École de Droit et des Sciences Économiques des Cayes, où il s'est distingué par son sens de responsabilité et son franc-parler. Sa personnalité lui a valu le surnom de "Dépestre", en référence à Maurice Sixto, célèbre conteur haïtien. Jeune avocat, il s'est rapidement fait connaître pour sa défense des droits des plus démunis[4].
En juillet 2011, Salomon a été nommé Commissaire du Gouvernement près le Tribunal de Première Instance des Cayes, devenant ainsi le plus jeune à occuper ce poste dans l'histoire de la juridiction[4],[1].
Salomon a continué à faire carrière dans le domaine juridique jusqu'à un tournant en septembre 2013, lorsqu'il a démissionné de son poste de Commissaire du Gouvernement. Cette décision a été motivée par des pressions politiques à la suite de son implication dans l'arrestation d'un proche du président pour trafic présumé de stupéfiants[4],[2].
Après un court exil à l'étranger, Salomon est revenu en Haïti et s'est lancé en politique, se présentant aux élections législatives de 2015[5]. Il a été élu Premier Sénateur du Sud sous la bannière de la campagne L'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Dès son entrée au Sénat, SALOMON s'est distingué par ses prises de position et son engagement en faveur de la justice, de la sécurité et de l'éducation[6].
Pendant son mandat au Sénat, Salomon est passé du poste de Deuxième Secrétaire à celui de Vice-président du Bureau du Grand Corps. Il est resté un défenseur des droits des jeunes Haïtiens, souvent marginalisés, et a continué à promouvoir leur inclusion dans la société[7].
Jean-Marie Junior Salomon est reconnu[Par qui ?] comme un homme politique qui a fait preuve de courage et de détermination tout au long de sa carrière. Son héritage est celui d'un leader qui a su naviguer à travers les défis politiques et sociaux pour représenter et défendre les intérêts de sa communauté et de son pays[4].
Références
- Djovany MICHEL, « Nomination d’un nouvel ambassadeur du Bénin en Haïti.L’ex-Sénateur Jean-Marie Junior Salomon s’en réjouit. - SATELLITE509 », (consulté le )
- Le Facteur Haïti, « Cayes-Insécurité : Assassinat d’un ancien agent de sécurité de l’ex sénateur Jean Marie Salomon », sur LE FACTEUR HAÏTI, (consulté le )
- ↑ (en) « Senator Jean Marie Salomon », sur Haiti Photos (consulté le )
- Samuel Celiné, « Du temps de Jean Marie Junior Salomon, Gabriel Fortuné serait déjà sous les verrous après ses dernières déclarations », sur Le Nouvelliste, (consulté le )
- ↑ « Caducité du parlement haitien ? Jean Marie Junior Salomon s’est fait humilié au Sénat », sur Rezo Nòdwès - Le journal citoyen haïtien !, (consulté le )
- ↑ « Jean Marie Salomon s’autoproclame Président du Sénat, suite au constat de caducité du parlement fait par Jovenel Moise », sur Rezo Nòdwès - Le journal citoyen haïtien !, (consulté le )
- ↑ (en-US) « Jean-Marie Junior Salomon », sur ANMWE (consulté le )