Isognathus caricae

Règne | Animalia |
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Embranchement | Arthropoda |
Classe | Insecta |
Ordre | Lepidoptera |
Super-famille | Bombycoidea |
Famille | Sphingidae |
Sous-famille | Macroglossinae |
Tribu | Dilophonotini |
Genre | Isognathus |
Isognathus caricae est une espèce d’insectes lépidoptères de la famille des Sphingidae, de la sous-famille des Macroglossinae, de la tribu des Dilophonotini.
Description
L'imago d’Isognathus caricae est un papillon de nuit[1] semblable aux espèces du genre Acherontia et surtout aux autres espèces du genre Isognathus. Elle s'en distingue par la bande marginale sombre de la face supérieure de l'aile postérieure, qui est remplacée par une série de stries noires le long des nervures.
Les chenilles sont très colorées, signalant par ce biais leur potentiel de toxicité aux prédateurs.
- Exemples de spécimens de la collection du Muséum de Toulouse
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈Face dorsale du mâle
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈Face ventrale du mâle
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈Face dorsale de la femelle
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈Face ventrale de la femelle
Répartition et habitat
- Répartition
- L'espèce est connue au Costa Rica, en Guyane, en Bolivie, en Argentine, au Brésil et au Pérou.
- Habitat
- L'habitat est représenté par les forêts tropicales, à partir du niveau de la mer jusqu'à des altitudes moyennes.
Biologie
L'espèce est multivoltine, avec des adultes qui volent pendant tous les mois de l'année. Les chenilles se nourrissent sur Himatanthus obovatus, Allamanda cathartica et Allamanda schottii.
Systématique
L'espèce Isognathus caricae a été décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1758, sous le nom initial de Sphinx caricae[2].
Synonymie
Taxinomie
Liste des sous-espèces
- Isognathus caricae caricae (Costa Rica, Guyane, Bolivie, Argentine et Brésil)
- Isognathus caricae rainermarxi Eitschberger 1999 (Pérou)
Notes et références
- ↑ « Taxonomy browser (Isognathus caricae) », sur www.ncbi.nlm.nih.gov (consulté le )
- ↑ Linnaeus, 1758 Syst. Nat. (Edn 10) 1 : 491
- ↑ Cramer, 1775 - Uitl. Kapellen 1: 73