Henri Schmitt
Henri Schmitt | |
![]() Crédit image:
Comet Photo AG (Zürich) licence CC BY-SA 4.0 🛈 Portrait, 1971. | |
Fonctions | |
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Conseiller national | |
– | |
Législature | 37e à 39e |
Groupe politique | radical (R) |
Conseiller d'État genevois | |
– | |
Président | lui-même en 1972 et 1977[n 1] |
Département | Justice et police (1965-73) Économie publique (1973-77) |
Président du Parti radical-démocratique | |
– | |
Prédécesseur | Pierre Glasson |
Successeur | Fritz Honegger |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Plainpalais |
Date de décès | (à 55 ans) |
Lieu de décès | Grand-Saconnex |
Nationalité | suisse |
Diplômé de | Université de Genève |
Profession | Avocat |
Henri Schmitt, né le à Plainpalais (originaire de Delémont et de Genève) et mort le au Grand-Saconnex, est une personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démocratique.
Il est député du canton de Genève au Conseil national de fin 1963 à fin 1975, conseiller d'État de 1965 à 1977, d'abord à la tête du département de justice et police puis de celui de l'économie publique et président du Parti radical-démocratique de 1968 à 1974.
Biographie
Origines et famille
Henri Schmitt naît le à Plainpalais, dans le canton de Genève. Il est originaire de Delémont et de Genève[1].
Son père, Georges Schmitt, est employé de banque ; sa mère, d'origine russe, est née Marie Guvenius[1].
Marié à Hilde Märki, avocate[1], il est père de deux enfants[2].
Études et parcours professionnel
Après des études de droit à l'Université de Genève, il obtient son brevet d'avocat en 1949. Il ouvre sa propre étude en 1951[1].
Il est en outre avocat d'affaires entre la Chine, les pays du Golfe et la Suisse[1].
Parcours politique
Membre du Parti radical-démocratique et franc-maçon, il siège au Grand Conseil du canton de Genève de 1957 à 1965 et au Conseil d'État de 1965 à 1977. Il dirige le département de justice et police jusqu'en 1973 puis celui de l'économie publique. Lors de ses mandats au gouvernement genevois, il crée le tribunal administratif genevois en 1971 et l'Office pour la promotion de l'industrie genevoise en 1976[1]. Il préside le gouvernement en 1972 et 1977[3],[n 1].
Il est par ailleurs membre du Conseil national du au [4], où il préside la délégation des finances et fait partie de la délégation à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe de 1972 à 1976, et chef du Parti radical-démocratique de 1968 à 1974. Candidat officiel unique à la succession de Nello Celio au Conseil fédéral en 1973, il est battu par Georges-André Chevallaz le jour de l'élection[1].
Il est le premier, à Berne, à déposer une motion en faveur du suffrage féminin au niveau fédéral[1].
Mort
Henri Schmitt meurt le au Grand-Saconnex[1], dans le canton de Genève, à l'âge de 55 ans, des suites d'une longue maladie[5].
Notes et références
Notes
- Du 1er décembre 1971 au 30 novembre 1972 et du 1er décembre 1976 au 30 novembre 1977.
Références
- Bernard Lescaze, « Henri Schmitt » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- ↑ Guy-Olivier Segond, « Henri Schmitt est décédé », Journal de Genève, , p. 16 (lire en ligne)
- ↑ H. V., « M. Henri Schmitt nouveau président », Journal de Genève, , p. 11 (lire en ligne)
- ↑ « Biographie de Henri Schmitt », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- ↑ Agence télégraphique suisse, « Mort de l'ancien conseiller national Henri Schmitt », Gazette de Lausanne, , p. 6 (lire en ligne)
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Naissance en mai 1926
- Naissance à Plainpalais
- Décès en mars 1982
- Décès dans le canton de Genève
- Décès à 55 ans
- Personnalité du Parti radical-démocratique
- Conseiller national suisse de la 37e législature
- Conseiller national suisse de la 38e législature
- Conseiller national suisse de la 39e législature
- Conseiller d'État genevois
- Député au Grand Conseil du canton de Genève