Hans Poelzig
Naissance | |
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Formation |
Technische Hochschule Berlin () (- Université de technologie de Berlin |
Activités |
Militaire (- |
Période d'activité |
- |
Conjoint | |
Enfants |
Ruth Poelzig-Ockel () Peter Poelzig () |
A travaillé pour |
Technische Hochschule Berlin () (à partir de ) Académie des arts de Berlin (à partir de ) Académie nationale des arts et métiers de Breslau (à partir de ) Ministère des travaux publics () (- |
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Membre de |
Deutscher Werkbund () Der Ring Verein für Geschichte Dresdens () |
Grade militaire |
Service volontaire d'un an (en) (- |
Mouvement | |
Maîtres |
Carl Schäfer, Hugo Hartung (), Friedrich Adler |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Bibliothèque de l'université technique de Berlin ()[1] |
Bâtiment de l'IG Farben, Haus des Rundfunks, Kino Babylon, Chemical Plant Luboń (), Mosaikbrunnen () |
Hans Poelzig, né le à Berlin et mort le à Berlin, est un architecte, peintre, scénographe et ingénieur lumière allemand, représentant important de l'architecture expressionniste et de la Nouvelle Objectivité actif durant les années de la république de Weimar.
Éducation
Fils cadet de la comtesse Clara Henriette Marie von Pölzig (1835–1879), elle-même fille du baron Alexander von Hanstein (titré comte von Pölzig en 1827) et de son épouse la princesse Louise de Saxe-Gotha-Altenbourg, Hans Poelzig porte le nom de famille de sa mère, dérivé du domaine de Pölzig en Thuringe, n'ayant pas été reconnu à sa naissance par l'époux de sa mère, le gentleman anglais George Acland Ames (1827-1873), et dont elle se sépare.
En 1903 il devint enseignant et directeur de l'Académie nationale des arts et métiers de Breslau (Kunst und Gewerbeschule - Breslau). De 1920 à 1935, il enseigna à l'université technique de Berlin (Technische Hochschule - Berlin) et dirigea un département architectural à l'Académie des arts de Berlin (Preußische Akademie der Kunste) de Berlin.
Carrière
Au tournant du siècle, après la fin de sa formation, Poelzig dessina beaucoup de bâtiments industriels. Il dessina un château d'eau de 51,2 m de haut à Posen pour une exposition industrielle de 1911.
De 1900 à 1916, il dirigea l'Académie royale des arts et métiers de Breslau. Il fut nommé architecte municipal de Dresde en 1916. Il devint un membre important du Deutscher Werkbund.
Poelzig fut aussi connu pour avoir réaménagé en 1919 l'intérieur de la Großes Schauspielhaus de Berlin pour Max Reinhardt, impresario de Weimar, ainsi que pour les décors du film Der Golem, une production de l'UFA[2].
Avec ses contemporains architectes à Weimar comme Bruno Taut ou Ernst May, l'œuvre de Poelzig s'est développé au milieu des années 1920 à travers l'Expressionnisme et la Nouvelle Objectivité avant l'arrivée d'un style plus conventionnel et plus économe de moyen. En 1927 il fut un des protagonistes du Weißenhofsiedlung à Stuttgart, première manifestation de ce qui allait devenir le Style international. Dans les années 1920 il dirigea une agence d'architecture en partenariat avec sa deuxième femme Marlene Poelzig (née Moeschke) (1894-1985). Poelzig dessina aussi la maison de la radiodiffusion dans le quartier de Charlottenbourg à Berlin, un bâtiment remarquable à la fois dans l'histoire de l'architecture, de la Guerre froide et de l'ingénierie.
Le bâtiment de Poelzig le plus connu est l'énorme et légendaire bâtiment de l'IG Farben achevé en 1931, bâtiment construit pour l'administration de la compagnie IG Farben à Francfort-sur-le-Main. En mars 1945 le bâtiment fut réquisitionné par l'armée américaine, devenant le quartier général des forces américaines en Allemagne jusqu'en 1995. Aujourd'hui, il est connu comme étant le bâtiment Poelzig de l'université Goethe.
Quelques-uns de ses projets ne virent jamais le jour : c'est le cas du Palais des Soviets et de celui de la Société des Nations à Genève.
Poelzig mourut à Berlin en et est inhumé dans l'ancien cimetière de Wannsee.
Œuvre
Bâtiments
- 1901 Flèche d'église à Wrocław [1]
- 1904 Maison de famille avec pavillon de jardin pour l'exposition des Arts & Crafts
- 1907 - vers 1909 : Bâtiment de bureau et magasins sur la Hohenzollernstraße à Breslau (aujourd'hui Wrocław, bâtiment démoli)
- 1908 Immeuble de logement au coin de la Menzelstraße et de la Wölflstraße à Breslau (aujourd'hui Sztabowa/Pocztowa à Wrocław)
- 1908 Immeuble de logement sur la Hohenzollernstraße à Breslau (aujourd'hui Wrocław, bâtiment démoli)
- 1911 Usine d'acide sulfurique à Luboń
- 1911 Silo à grains et marché couvert à Luboń
- 1911 Hall d'exposition et tour à Poznań pour une exposition industrielle
- 1912 Grands magasins sur la Junkernstraße à Breslau (aujourd'hui ul. Ofiar Oświęcimskich à Wrocław)
- 1913 Hall d'exposition, restaurant à vin et pergola pour une exposition à Wrocław (aujourd'hui classé au patrimoine de l'UNESCO)
- 1919 Großes Schauspielhaus à Berlin
- 1920 Théâtre de festival à Salzbourg
- 1924 Bureaux à Hanovre
- 1927 Cinéma Deli à Breslau (aujourd'hui Wrocław, bâtiment démoli)
- 1929 Haus des Rundfunks (Station de radio) à Charlottenburg (Berlin)
- 1931 Bâtiment de l'IG Farben à Francfort-sur-le-Main
- Appartements et cinéma sur la Rosa-Luxemburg-Platz à Berlin
Projets
- Palais des Soviets
- Société des Nations
- 1920 - Décors du film Der Golem
- 1921 - Concours du gratte-ciel de la Friedrichstraße à Berlin
- 1925 - Cinémas Capitol à Berlin
- 1926 - Forum allemand du Sport à Berlin
Distinctions
Le , le Friedrichstadt-Palast a érigé solennellement en l'honneur de ses fondateurs Max Reinhardt, Hans Poelzig et Erik Charell le monument de la Friedrichstraße 107.
Bibliographie
- (de) Konrad Nonn , « Hans Poelzig », Zentralblatt der Bauverwaltung, no 28, , p. 333–336 (zlb.de)
- Theodor Heuss: Hans Poelzig. Bauten und Entwürfe eines deutschen Baumeisters. 1939. Nachdruck: DVA, Stuttgart 1985, (ISBN 3-421-02835-4).
- Julius Posener (Hrsg.): Hans Poelzig. Gesammelte Schriften und Werke. 1966.
- Der dramatische Raum. Hans Poelzig. Malerei, Theater, Film. Kat. Museum Haus Lange / Museum Haus Esters. Krefeld 1986.
- Matthias Schirren (Hrsg.): Hans Poelzig. Ernst & Sohn, Berlin 1989, (ISBN 3-433-02091-4).
- Sender Freies Berlin (Hrsg.): Hans Poelzig. Haus des Rundfunks. Ars Nicolai, Berlin 1994, (ISBN 3-89479-059-8).
- (de) Matthias Schirren, « Poelzig, Hans », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 20, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 565–567 (original numérisé).
- Sven Grüne, Gregor Herberholz: Hans Poelzigs «Festbau» für die Arbeit. Die Textilfabrik Sigmund Goeritz A.G. in Chemnitz (1922–1927). (mit einem Nachwort von Tilo Richter) Passage-Verlag, Leipzig 2005, (ISBN 3-938543-07-8).
- Wolfgang Pehnt , Matthias Schirren (Hrsg.): Hans Poelzig. Architekt, Lehrer, Künstler. DVA, München 2007, (ISBN 978-3-421-03623-0).
- Hans-Stefan Bolz: Hans Poelzig und der „neuzeitliche Fabrikbau“. Industriebauten 1906–1934. (2 Bände) Dissertation, Rheinische Friedrich-Wilhelms-Universität Bonn, Bonn 2008.
- Matthias Donath : Hans Poelzig (1869–1936). In: Institut für Sächsische Geschichte und Volkskunde (Hrsg.): Sächsische Biografie.
- Jerzy Ilkosz und Beate Störtkuhl (Hrsg.): Hans Poelzig in Breslau. Architektur und Kunst 1900-1916. Delmenhorst 2000, (ISBN 978-3-932292-30-9).
- Winfried Nerdinger : Hans Poelzig, Paul Bonatz, Paul Schmitthenner – Die allmähliche Aufwertung, Normalisierung und Rehabilitierung der Konservativen, Opportunisten und NS-Mittäter. In: Arch+ 235 Rechte Räume 05/2019[3]
Notes et références
- Deutsche Biographie (site web), München BSB et Commission Histoire de l'Académie des sciences de Bavière, [lire en ligne].
- Poelzig chaperonna Edgar Ulmer sur le film ; quand Ulmer réalisa en 1934 le film noir The Black Cat, il lui rendit hommage en donnant le nom de « Hjalmar Poelzig » au méchant architecte grand prêtre satanique joué par Boris Karloff
- (en) « Rechte Räume - Bericht einer Europareise », sur archplus.net (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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