Héctor Valer
Héctor Valer | |
Crédit image: Vice-Presidência da República (VPR) licence CC BY 2.0 🛈 Héctor Valer en 2021. | |
Fonctions | |
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Président du groupe Pérou démocratique au Congrès de la République | |
En fonction depuis le (2 ans, 9 mois et 7 jours) |
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Législature | 2021-2026 |
Prédécesseur | Création du groupe |
Membre du Congrès péruvien | |
En fonction depuis le (3 ans, 2 mois et 17 jours) |
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Élection | 11 avril 2021 |
Circonscription | Lima |
Législature | 2021-2026 |
Groupe politique | SP-PM (2021) PD (depuis 2022) |
Président du Conseil des ministres du Pérou | |
– (7 jours) |
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Président | Pedro Castillo |
Gouvernement | Castillo III |
Coalition | PL-JP-PD-SP |
Prédécesseur | Mirtha Vásquez |
Successeur | Aníbal Torres |
Biographie | |
Nom de naissance | Héctor Valer Pinto |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Abancay (Pérou) |
Nationalité | Péruvienne |
Parti politique | APRA (2008-2010) Union pour le Pérou (2014) Rénovation populaire (2021) |
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Présidents du Conseil des ministres du Pérou | |
Héctor Valer Pinto, né le à Abancay, est un avocat et homme d'État péruvien. Il est président du Conseil des ministres entre le et le .
Biographie
Carrière professionnelle
Héctor Valer étudie le droit et la science politique à l'université Inca Garcilaso de la Vega de 1982 à 1992 et également à l'Universidad Libre en Colombie de 1995 à 1998. Il obtient également deux maîtrises, en développement rural à l'université pontificale Javeriana en Colombie et en droit pénal à l'université nationale principale de San Marcos.
Depuis 2012, il travaille comme directeur général du cabinet juridique « Valer Abogados SAC ».
Parcours politique
Il commence son parcours politique au sein de l'APRA en 2008, où il est secrétaire national des organisations agraires et paysannes. Il reste dans le parti jusqu'à sa démission en 2010[1].
Il présente sa première candidature lors des élections municipales et régionales de 2014, où il est candidat à la présidence régionale de Lima pour le parti d'Union pour le Pérou, mais n'est pas élu[2]. De nouveau candidat lors des élections municipales et régionales de 2018, pour le parti de centre-droit Péru Nación , il n'est pas non plus élu[3].
Député
Lors des élections législatives du , il est élu député du parti Rénovation populaire avec 20 949 voix, pour la législature de 2021 à 2026.
Le 3 juillet, avant même l'ouverture de la législature, il est exclu du groupe Rénovation populaire par son président, Rafael López Aliaga[4]. Celle-ci intervient à la suite d'une interview dans laquelle il déclare souhaiter respecter l'État de droit et les élections[5].
Le 7 juillet, il rencontre le président élu Pedro Castillo, se déclarant favorable à un modèle d'État-providence et à la création d'une Assemblée constituante[6]. Il rencontre également Vladimir Cerrón, dirigeant de Pérou libre[7].
Quelques jours plus tard, il annonce la création d'un « groupe libéral » composé de sept membres déçus des différents partis ou groupes parlementaires[8]. Néanmoins, le projet échoue car trois députés décident de rejoindre le groupe SP-PM, ce qu'il finit par faire à son tour[9].
En janvier 2022, il annonce sa démission du groupe et la création du groupe « Pérou démocratique », en faveur d'une nouvelle Constitution et en soutien au gouvernement. Il est rejoint par des députés de Pérou libre, dont la ministre du Travail Betssy Chávez[10] et un député d'Action populaire[11].
Président du Conseil des ministres
Le , il est nommé président du Conseil des ministres par le président Pedro Castillo, en remplacement de Mirtha Vásquez qui a démissionné la veille[12]. Le 4 février, Castillo annonce un prochain remaniement du gouvernement et le départ de Valer, suspecté de violences envers sa femme et sa fille[13]. Il quitte ses fonctions le 8 février quand il est remplacé par Aníbal Torres.
Accusations de violences
L'épouse et la fille de Héctor Valer portent plainte contre lui en octobre 2016 pour des violences domestiques. Sa fille indique avoir été victime de coups de poing, de gifles, et s’être fait tirer les cheveux au domicile familial. Une juge ordonne en février 2017 des « mesures de protection » pour son épouse, car elle présentait « des signes de maltraitance physique ». Ces informations sont révélées par la presse lorsqu'il est nommé président du Conseil des ministres, en février 2022[14].
Références
- (es) « HECTOR VALER PINTO », sur infogob.jne.gob.pe
- (es) « ELECCIONES REGIONALES Y MUNICIPALES 2014 - REGIONAL », sur infogob.jne.gob.pe
- (es) « ELECCIONES REGIONALES Y MUNICIPALES 2018 - REGIONAL », sur infogob.jne.gob.pe
- (es) « Congresista electo Héctor Valer fue separado de bancada Renovación Popular », sur andina.pe,
- (es) « Congresista electo Héctor Valer fue separado de Renovación Popular », sur larepublica.pe,
- (es) « Congresista electo Héctor Valer, separado de Renovación Popular, se reunió con Pedro Castillo », sur gestion.pe,
- (es) « Congresista electo Héctor Valer tras reunión con Cerrón: “Quiérase o no, sigue dirigiendo su partido” », sur gestion.pe,
- (es) « Congresista electo Héctor Valer anuncia que nueva Bancada Liberal será presentada la próxima semana », sur gestion.pe,
- (es) « Héctor Valer fue incorporado a la bancada de Somos Perú-Partido Morado », sur larepublica.pe,
- (es) « Betssy Chávez se integra a la bancada Perú Democrático, donde está Bermejo y Valer », sur gestion.pe,
- (es) « Estos son los integrantes de la bancada Perú Democrático », sur radionacional.com.pe,
- (es) « Héctor Valer juró como presidente del Consejo de Ministros, en reemplazo de Mirtha Vásquez », sur La República,
- « Pérou: le premier ministre accusé de violence domestique, Castillo annonce un remaniement », sur Le Figaro,
- « Au Pérou, le nouveau premier ministre contraint à la démission après des accusations de violences domestiques », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )