Gbiti
Gbiti | ||||
Administration | ||||
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Pays | ![]() |
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Région | Est | |||
Département | Kadey | |||
Démographie | ||||
Population | 5 592 hab.[1] (2005) | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 4° 40′ 55″ nord, 14° 42′ 56″ est | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
Géolocalisation sur la carte : région de l'Est
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Gbiti est une localité du Cameroun située dans la région de l'Est et le département de la Kadey, à la frontière avec la République centrafricaine. Elle fait partie de la commune de Kette[2].
Géographie
Localisation
Gbiti est localisé dans l'arrondissement de Kette[2], département de la Kadey.
Poste frontalier
Le [3], des hommes armés non identifiés venant de la République centrafricaine (RCA) ont attaqué le poste camerounais de la frontière à Gbiti. Sept personnes sont mortes dans l'attaque[4]. Par ailleurs, la même année, le Secrétariat permanent du processus de Kimberley a mené une campagne de sensibilisation dans la localité sur l'importance de l'arrêt du commerce des diamants du sang, qui seraient utilisés pour financer des gangs au Cameroun ou la violence politique en République centrafricaine[5].
Population et société
Démographie
Lors du recensement de 2005, la localité comptait 5 592 habitants[1]. L'hôpital le plus proche est situé à Bertoua, à trois heures de route.
Activités économiques
Chaque semaine, le plus grand marché de bétail de la région de l'Est se tient dans le village de Gbiti. On y trouve aussi une clientèle à la recherche de l'or[6].
Centre de transit pour les réfugiés
Le village est souvent affecté par les réfugiés fuyant la République Centrafricaine (RCA)[7]. En 2014, des dizaines de milliers de personnes souffrant de malnutrition ont traversé la rivière pour s'installer à Gbiti[8]. De nombreux réfugiés ont été gravement blessés dans les attaques des rebelles de la République centrafricaine appelés Anti-Balaka.
Le , 21 451 réfugiés en provenance de la RCA ont traversé la frontière vers le Cameroun, et ont été reçus au centre de transit de Gbiti[9]. Les réfugiés recueillis dans le centre de transit de Gbiti sont ensuite transportés vers d'autres endroits, comme le camp de réfugiés de Mbilé, situé « quatre heures de bus ».
Notes et références
- Troisième recensement général de la population et de l'habitat (3e RGPH, 2005), Bureau central des recensements et des études de population du Cameroun (BUCREP), 2005.
- « Kette », sur cvuc.cm (consulté le )
- ↑ Arthur L. Mbyé, « Cameroun - Insécurité transfrontalière: Comprendre l'attaque de Gbiti à l'Est-Cameroun », sur cameroon-info.net, Repères, (consulté le )
- ↑ (en) Martin Ewi, « Terrorism and the threat radical Islam poses to Cameroon », sur issafrica.org, (consulté le )
- ↑ « Chasse aux diamants centrafricains dans les localités transfrontalières du Cameroun », sur agenceecofin.com, (consulté le )
- ↑ « Cameroun: Une attaque des rebelles centrafricains fait 7 morts à l'Est », sur www.journalducameroun.com, (consulté le )
- ↑ (en) « New mother and baby battle for survival in Cameroon Refugee Camp », sur plan-international.org, (consulté le )
- ↑ « Cameroun : des taux de malnutrition au-delà des seuils d’urgence », sur fr.wfp.org, (consulté le )
- ↑ (en) UNHCR, « Brothers reunite with mother after ordeal in Central African Republic », sur www.unhcr.org.uk, (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Centre Orstom de Yaoundé. Dictionnaire des villages de La Kadei. SH n°41. Août 1967. p 20. en ligne.
Liens externes
- Plan Communal de Développement de la commune de Kette - Région de l'Est. en ligne