Famille de Cahouët
Famille de Cahouët | ||
![]() Crédit image: licence CC BY-SA 4.0 🛈 Armes de la famille. | ||
Blasonnement | D'azur au sautoir dentelé d'or, accompagné de quatre besants de même, au chef d'or, chargé d'un chevron de gueules renversé | |
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Pays ou province d’origine | ![]() |
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Demeures | Château de Monceaux Château de Villers-en-Arthies |
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Charges | Préfet, Maire | |
Preuves de noblesse | ||
Autres | Anoblissement en 1817 | |
La famille de Cahouët est une famille subsistante de la noblesse française, originaire du Saumurois.
Histoire
La famille de Cahouët, au commencement du XVIIIe siècle, appartient à la haute bourgeoisie commerciale de Saumur[1]. Elle revendique son appartenance avec la famille Cahouët de Marolles et de Beauvais[1].
Le nom de « Cahouët » aurait pour origine un sobriquet se référant à un animal, le chat-huant (chouette hulotte). La famille de Cahouët appartenait au début du XVIIIe siècle à la haute-bourgeoisie commerciale de Saumur. Ainsi on peut remonter la filiation de cette famille avec certitude jusqu'à Marc-Louis Cahouët, négociant et échevin à Saumur.[réf. nécessaire]
Victoire Cahouët de Villers est la principale protagoniste de l'affaire Cahouët.[réf. nécessaire]
Claude Gaspard Cahouët, officier au régiment de Bourgogne, demanda en 1788 des lettres patentes de confirmation de noblesse produisant à l'appui de prétendues lettres d’anoblissement qui auraient été accordées à son aïeul en 1559. Le généalogiste Louis Nicolas Hyacinthe Chérin, émit alors un avis très défavorable dans son rapport considérant que ces lettres avaient tous les caractères de la fausseté[2]. En 1809, Alexandre de Cahouët est fait chevalier héréditaire de l'Empire français (noblesse d'Empire). Il sera ensuite anobli par lettres patentes de Louis XVIII en 1817[3].
Cette famille a été admise au sein de l'association d'entraide de la noblesse française en 1979[4].
Personnalité
- Jean-François de Cahouet (1782-1836), capitaine, auditeur au Conseil d'État, préfet de la Haute-Loire (1810-1814), des Vosges (1815), conseiller général de la Manche (1820-1830), du Pas-de-Calais (1830-1831), de la Mayenne (1831), de l'Ille-et-Vilaine (1832-1836), chevalier de la Légion d'honneur.
Alliances
Les principales alliances de la famille de Cahouët sont[5] : du Mesnildot, Louvel de Contrières (1808), Marcotte de Sainte-Marie (1892).
Armoiries
![]() Crédit image: licence CC BY-SA 4.0 🛈 |
La famille de Cahouët porte : D'azur au sautoir dentelé d'or, accompagné de quatre besants de même, au chef d'or, chargé d'un chevron de gueules renversé.[6] |
Anobli en 1817 par Louis XVIII, Alexandre de Cahouët obtint en même temps le règlement de ses armoiries[1]. Ce règlement attribue à cette famille le blason des Cahouët de Marolles et de Beauvais[1], qui a occupé un rang distingué en Orléanais au XVIIe & XVIIIe siècle. Bien que la famille de Cahouët a semblé revendiquer une origine commune avec cette famille de l'Orléanais, cela n'a jamais été démontré[1].
Notes et références
- Chaix d'Est-Ange 1909, p. 83.
- ↑ Chaix d'Est-Ange 1909, p. 83-84.
- ↑ Albert Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830., t. 2, 1901-1906 (lire en ligne)
- ↑ Page « La table des familles », sur le site de l'association d'entraide de la noblesse française (lire en ligne).
- ↑ Chaix d'Est-Ange 1909, p. 84.
- ↑ Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, t. II, , p. 307
Voir aussi
Bibliographie
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. VIII. Bus-Cas., Evreux, imprimerie Charles Herisseys, (lire en ligne), p. 83 à 84, « Cahouët (de) ».
.
- Édouard de Magny, Nobiliaire de Normandie, éd. Auguste Aubry(1862), page 248
- Albert Révérend, Armorial du premier empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier(1894), page 169-170
- Henri Gourdon de Genouillac, Dictionnaire des anoblissements 1270-1868, page 94
- Antoine Bachelin-Deflorenne, État présent de la noblesse française(1886), page 591-592
- Albert Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration(1902), page 4-5
- Jean Savant, Les préfets de Napoléon, éd. Hachette, 1958
- Base Léonore dossier Légion d'honneur.
Articles connexes
- Armorial des familles d'Anjou
- Liste des familles subsistantes de la noblesse française (A à K)
- Liste des familles françaises anoblies et/ou titrées au XIXe siècle
Liens externes