Dmitri Vitrorovitch Olchansky

Dmitri Vitrorovitch Olchansky
Naissance (45 ans)
Moscou, Russie
Nationalité Russe
Historique
Presse écrite Sevodnya, Nezavissimaïa Gazeta, Vremya MN, Izvestia, Vetchernyaya Moskva, Sobesednik, Konservator, Rousskyï Journal, Rousskaïa Jizn
Autres médias Novoe Vremya, Rousskyï Journal, Itogui, Expert

Dmitri Viktorovitch Olchansky (en russe : Дми́трий Ви́кторович Ольша́нский) est un journaliste russe.

Biographie

Origines et enfance

Dmitri Vitrorovitch Olchansky est né le dans une famille aux membres de tout bord : d’un côté c’étaient des paysans, d’un autre des Juifs paisibles de Biélorussie qui ont déménagé à Moscou une fois que la zone de résidence a disparu. Une autre lignée est faite de révolutionnaires : son arrière-arrière-arrière-grand-père était un nationaliste arménien du XIXe siècle, son arrière-arrière-grand-père était un bolchevik de 1912 et son arrière-grand-père était un journaliste partisan de Trotski fusillé en 1938.

Il a vécu une enfance moscovite et intellectuelle dans le quartier des écrivains du métro Aéroport en Union soviétique et il a étudié dans une école dans le centre-ville où il côtoyait des enfants d’écrivains. Fils du scénariste Victor Olchansky, il a joué sur la scène du théâtre Sovremennik étant petit. Il était également le soliste du groupe de rock Entresol.

Formation

Il a ensuite suivi des études aux Facultés de Philosophie et de Philologie de l’Université d'État des Sciences humaines de Russie.

Carrière

Il a entamé sa carrière de journaliste en tant que critique littéraire et musical. Il a été publié dans les journaux Sevodnya, Nezavissimaïa Gazeta, Vremya MN, Izvestia, Vetchernyaya Moskva, Sobesednik, ainsi que dans les magazines Novoe Vremya, Rousskyï Journal, Itogui et Expert.

En , à l’aide d’Ivan Dadydov et d’Alexandre Timofeevsky, il a été publié, sous le pseudonyme de Nikolaï Soukhanov, dans le journal Konservator.

Après la publication de son premier éditorial, Leïbmane, éditeur en chef du journal Konservator, lui a proposé en le poste de rédacteur en chef. À son tour, il a nommé ses amis d’antan : Constantin Krylov à la tête de la section Politique et Egor Khomogorov à la tête de la section Société. Ils ont tous deux contribué à la réputation de ce journal nationaliste. Konservator a ensuite fait faillit et Leïbmane a été contraint de mettre la clef sous la porte en .

Cette même année, Dmitri Olchansky s’est affilié au parti Soyouz qui rassemblait d’anciens officiers des services spéciaux. Le , il a été élu au sein du présidium du parti au cours d’un congrès extraordinaire. En , son nom n’est pas apparu dans la liste des candidats aux élections législatives à la Douma d’Etat.

De 2003 à 2004, il a défendu des valeurs politiques de gauche et a été sympathisant trotskiste.

En 2004, il a rejoint le réseau des experts politiques Kreml.org – portail qui présente les évaluations et les opinions critiques des meilleurs experts de Russie.

En 2005, Alexandre Timofeevsky lui a offert un emploi à GlobalRus.Ru – site d’information qui publie des articles informatifs et analytiques et qui a tendance à commenter les faits et gestes du président de la fédération de Russie d’un point de vue critique. Il y est resté jusqu’en 2006, jusqu’à ce que Modest Korelov réforme totalement le site et décide de mettre fin à son contrat. Selon Olchansky, c’est Ivanov qui serait à la base de son licenciement.

Il a commencé à travailler pour le quotidien russe Rousskyï Journal sur recommandation d’Oleg Kachine qui avait été nommé au poste d’éditeur de la section Politique du journal peu avant.

De 2007 à 2009, il a dirigé le journal Rousskaïa Jizn en tant que rédacteur en chef.

Voir aussi

Bibliographie

  • Article sur les collaborateurs du KGB traduit en français [1]
  • Discussion entre Andreï Lochak, directeur de la rédaction de la revue Esquire, et Dmitry Olchansky sur le journalisme en Russie [2]
  • Critique d’Olchansky sur les nouvelles de l’écrivain Zakhar Prilepine [3]
  • Critique d’Olchansky sur le roman Chez les tanneurs de l’écrivain et opposant Edouard Limonov [4]
  • Extrait de l’essai Quand tout sera fini d’Olchansky traduit en français [5]

Liens externes