Cidaridae

Règne | Animalia |
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Embranchement | Echinodermata |
Sous-embr. | Echinozoa |
Classe | Echinoidea |
Sous-classe | Cidaroidea |
Ordre | Cidaroida |
Super-famille | Cidaridea |
Les Cidaridae constituent une famille d'oursins de l'ordre des Cidaroida.
Caractéristiques
Ce sont des oursins réguliers : le test (coquille) est plus ou moins sphérique, protégé par des radioles (piquants), l'ensemble suivant une symétrie pentaradiaire (centrale d'ordre 5) reliant la bouche (péristome) située au centre de la face orale (inférieure) à l'anus (périprocte) situé à l'apex aboral (pôle supérieur).
Mais cette famille se caractérise par les spécificités suivantes :
- Les radioles primaires sont très longues, épaisses et robustes, parfois complexes (comme chez les Goniocidaris, mais jamais en forme de massue aussi marquée que chez certains autres Cidaroida) ; elles sont souvent couvertes d'épibiontes (algues, éponges...), car le squelette (stéréome) y est à nu, dépourvu d'épiderme. Peu nombreuses, elles laissent apparaître le test souvent protégé par des radioles secondaires plus petites, généralement très courtes et aplaties.
- Le test est composé de plaques soudées, dont chacune comporte deux paires de pores aquifères et un gros tubercule perforé (et presque jamais crénelé) sur lequel est implanté une robuste radiole primaire articulée, entourée d'une couronne de radioles secondaires.
- L'interambulacre souvent étroit ne porte pas de grand tubercule primaire, laissant apparaître des séparations bien marquées[5].
- La mâchoire (« Lanterne d'Aristote ») porte cinq dents en gouttière (de type aulodonte). Le péristome est recouvert de petites radioles en forme d'écailles[6].
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Austrocidaris spinulosa
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Calocidaris micans
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Centrocidaris doederleini
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈
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Crédit image:licence CC BY-SA 3.0 🛈Eucidaris tribuloides (« oursin-lance antillais »).
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Crédit image:Ashley Miskelly / seaurchins.com.aulicence CC BY 4.0 🛈
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Hesperocidaris houstoniana
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Crédit image:licence CC BY 4.0 🛈Kionocidaris striata
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Crédit image:licence CC BY 4.0 🛈Ogmocidaris benhami
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Phalacrocidaris japonica
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Crédit image:Blogie Robillolicence CC BY-SA 4.0 🛈
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Crédit image:Andrey Ryanskiylicence CC BY-SA 4.0 🛈
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Psilocidaris echinulata
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Crédit image:licence CC BY 4.0 🛈Rhopalocidaris rosea
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Stereocidaris hawaiiensis
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Crédit image:Massimiliano DE MARTINOlicence CC BY-SA 3.0 🛈
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Tretocidaris bartletti
Origine et répartition





Ces oursins peuplent les fonds marins du monde entier depuis le Trias supérieur[5]. Ils furent très nombreux et diversifiés à certaines époques géologiques, mais aujourd'hui il en subsiste beaucoup moins d'espèces, souvent cantonnées aux abysses.
Taxinomie
Cette famille comporte actuellement 116 espèces, réparties en 24 genres contemporains.
- Liste des genres
Selon World Register of Marine Species (19 novembre 2013)[1] : ...
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World Register of Marine Species (19 novembre 2013)[1] énumère aussi plusieurs genres éteints : Almucidaris (Blake & Zinsmeister, 1991), Cyathocidaris (Lambert, 1910a), Triassicidaris (Smith, 1994), Plegiocidaris (Pomel, 1883), Hirudocidaris (Smith & Wright, 1989), Sinaecidaris (Fourtau, 1921), Temnocidaris (Cotteau, 1863) et Tylocidaris (Pomel, 1883) (sous-famille fossile Typocidarinae Vadet, 1988).
Références taxinomiques
- (en) WoRMS : Cidaridae (Gray,1825) (+ liste espèces)
- (fr + en) ITIS : Cidaridae (Gray,1825)
- (en) Animal Diversity Web : Cidaridae
- (en) Catalogue of Life : Cidaridae Gray, 1825 (consulté le )
- (en) NCBI : Cidaridae (taxons inclus)
Bibliographie
Hansson, H.G. (2001). « Echinodermata », dans Costello, M.J. et al. (Ed.) (2001), European register of marine species: a check-list of the marine species in Europe and a bibliography of guides to their identification, Collection « Patrimoines Naturels », 50: p. 336–351
Notes et références
- World Register of Marine Species, consulté le 19 novembre 2013.
- (en) « Cidaridae », sur le site du Natural History Museum (consulté le ).
- ↑ Source : fiche sur le site de l'université de Jussieu.
- ↑ Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 12 May 2011.