Bob Shacochis

Naissance |
Pennsylvanie, États-Unis |
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Activité principale | |
Distinctions |
National Book Award Dayton Literary Peace Prize |
Langue d’écriture | Anglais américain |
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Mouvement | Nouveau journalisme |
Œuvres principales
- Au bonheur des îles
- La Femme qui avait perdu son âme
Bob Shacochis, né le en Pennsylvanie, est un écrivain américain.
Biographie
En 1994, il a été journaliste et correspondant de guerre pour le magazine "Harper's" , notamment lors de l’intervention américaine en Haïti et membre des Peace Corps.
Œuvres
Bob Shacochis écrit des livres de "non-fiction", dans la veine du Nouveau Journalisme (dans la lignée de Tom Wolfe, Norman Mailer et Hunter S. Thompson).
Sur le plan littéraire, on peut trouver des influences du côté de Joseph Conrad [1] de Graham Greene et surtout d'Ernest Hemingway, selon les critiques américains[2].
En 1985, son recueil de nouvelles "Au bonheur des îles" a reçu le National Book Award de la première œuvre de fiction en 1985[3].
En 1990, son premier roman "Sous les eaux du volcan" est selon la présentation de son éditeur "témoigne d’une rare créativité : la puissance de son imagination, son art complexe de la narration, sa création de personnages à la fois monstrueux et touchants, son écriture opulente et poétique en font une œuvre magistrale, réaliste autant que visionnaire".
Malgré le succès de l'ouvrage, s'ensuit une absence éditoriale qui perdurera durant une quinzaine d'années.
En 2013, son roman "La Femme qui avait perdu son âme qui a marqué" marque son retour sur la scène littéraire américaine.
Recueils de nouvelles
Romans
- Sur les eaux du volcan, Gallimard, 1996 ((en) Swimming in the Volcano, 1993)
- La Femme qui avait perdu son âme, Gallmeister, 2016 ((en) The Woman Who Lost Her Soul, 2013)
Publié en 2013, traduit en français en janvier 2016 par François Happe chez Gallmeister, le roman se situe en Haïti et s'articule autour de générations, de lieux et d'époques autour du destin d'une femme assassinée. L’auteur nous plonge dans l’Haïti de 1996, après le retour d’Aristide et l’intervention américano-onusienne, dans la Croatie de l’effondrement nazi et oustachi de 1944-1945, dans la Turquie de l’apogée de la guerre froide, en 1986, et enfin à nouveau en Haïti et en Bosnie, durant cette période de 1997-2000, durant laquelle grandit inexorablement ce qui deviendra le 11 septembre 2001.
Essais
- (en) Drinking, Smoking and Screwing: Great Writers on Good Times, 1994
- (en) Domesticity: A Gastronomic Interpretation of Love, 1994
- (en) The Immaculate Invasion, 1999
- (en) Conversations with Cuba, 2001
Anecdotes
L'auteur souffre d'une fibrillation atriale qui lui a occasionné, avant que le diagnostic soit posé, des peurs de mourir[4].
Références
- ↑ « Gloire aux causes perdues », sur monde-diplomatique.fr, .
- ↑ « La femme qui avait perdu son âme », sur Télérama.fr.
- ↑ (en) ‘The Woman Who Lost Her Soul’ by Bob Shacochis par Jane Ciabattari dans le quotidien The Boston Globe du 31 août 2013.
- ↑ « "La femme qui avait perdu son âme": puissant, magistral et estival roman de l'américain Bob Shacochis »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur culturebox.francetvinfo.fr, .
Liens externes
- Ressources relatives à la littérature :
- Présentation de l'auteur sur le site des éditions Gallmeister
- Naissance en septembre 1951
- Naissance dans le comté de Luzerne
- Écrivain américain du XXe siècle
- Écrivain américain du XXIe siècle
- Romancier américain du XXe siècle
- Romancier américain du XXIe siècle
- Nouvelliste américain du XXe siècle
- Nouvelliste américain du XXIe siècle
- Essayiste américain du XXe siècle
- Essayiste américain du XXIe siècle
- Lauréat du National Book Award
- Journaliste américain du XXe siècle
- Journaliste américain du XXIe siècle
- Correspondant de guerre américain
- Volontaire du Corps de la paix
- Professeur à l'université d'État de Floride
- Étudiant de l'université du Missouri à Columbia
- Étudiant de l'Iowa Writers' Workshop
- Professeur à l'Iowa Writers' Workshop