Bahram Ahmadi

Bahram Ahmadi
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licence CC BY-SA 4.0 🛈
Naissance (58 ans)
Ispahan, Iran
Activité principale
Artiste contemporain multimédia, écrivain, professeur d'université
Auteur
Langue d’écriture Français, Farsi

Bahram Ahmadi[1],[2] (بهرام احمدی), né le à Ispahan en Iran, est un artiste contemporain multimédia, peintre et professeur d'université iranien, auteur de plusieurs publications et d'expositions en France et en Iran.

Biographie

Formation

Élève de Javad Rostam Shirazi à l'école des Beaux-Arts d'Ispahan, où il étudie la peinture traditionnelle iranienne avec Houshang Jazizadeh, Akbar Masripour, Yesayi Shahijanian et Bahram Taheri, Bahram Ahmadi est titulaire d'un diplôme en peinture persane en 1986 et continue ses études à l'Université de Téhéran, à l'issue desquelles il est diplômé d'une licence en peinture en 1992,[réf. nécessaire] puis à l'Université Tarbiat Modarres (TMU) de Téhéran, où il obtient un master en recherche artistique en 1998[3].

En 2006, il bénéficie d'une bourse d'études qui lui permet de s'installer pour son doctorat en France, où il réside jusqu'en 2012. En 2007, il obtient un master en Histoire de l'Art Contemporain à l'université de Tours en entamant l'écriture d'une thèse intitulée « L'enseignement de la peinture en Iran, genèse d'une discipline universitaire » sous la direction d'Eric de Chassy, professeur d’histoire des arts contemporains, à l'université François-Rabelais de Tours. Eric de Chassy est l'auteur d'essais sur l'art des XXe et XXIe siècles, parmi lesquels "Après la fin : suspensions et reprises de la peinture dans les années 1960 et 1970", livre dont Bahram Ahmadi enseigne lors des cours d'art contemporain à l'université. En 2008, il expose son travail au salon des arts à l'Espace Malraux à Joué-lès-Tours et y remporte le prix de la peinture à l'aquarelle.[réf. nécessaire]

Diplômé d'un doctorat en histoire de l'art contemporain en 2011 à l'université d'Aix-en-Provence après la rédaction de sa thèse sur L'enseignement universitaire de la peinture en Iran : problèmes et influences, écrite sous la direction d'Yves Porter et publiée aux éditions Presses académiques francophones, Bahram Ahmadi réalise la même année une exposition au pavillon Charles X[4], à Saint-Cyr-sur-Loire.

Carrière artistique

De retour en Iran, il enseigne l'histoire de l'art et la peinture à l'université de Yazd[5] et publie de nombreux articles dans la Revue de Téhéran[6], magazine iranien en langue française.

En 2018, il publie Langage d'image et méthode de peinture (زبان تصویر و شیوه نقاشی) en Iran. Il expose au cours de l'année 2018 au pavillon Charles X une seconde fois[7]. En 2021, il écrit en collaboration avec Sara Farahmand Drav l'ouvrage Kamal al-din Behzad’s Realism in The Battle of Camels, publié dans le Journal of Art and Civilization of the Orient 9[8]. Il est l'auteur de l'article « Parcours d’une artiste iranienne : Mansoureh Hosseini »[9], devenu une source de l'article « Hosseini, Mansoureh » dans l’Encyclopædia Iranica[10]. Bahram Ahmadi est le secrétaire scientifique de la conférence nationale sur les méthodes de présentation dans les arts nouveaux Les ombres Bleu turquoise, qui s'est tenue à Yazd les 4 et 5 décembre 2019[11].

Par la suite, il travaille sur des tissus traditionnels à rayures noires et blanches de Yazd, utilisés pour la nappe à pain, en employant de la peinture acrylique sur des dimensions d'un mètre sur deux. Bahram Ahmadi fait un travail conceptuel en les utilisant et selon lui, le tissu doit être considéré dans la culture traditionnelle avec sa fonction. Les lignes noires et blanches des tissus traditionnels de Yazd sont également intégrées dans l’ensemble pour créer une atmosphère nostalgique et contribuer à la création de l’espace. Les œuvres de Bahram Ahmadi sont disposées en rideaux et en parties (deux rideaux), formant un diptyque. Un diptyque est une œuvre d'art (de peinture ou de sculpture ou de...) composée de deux parties, fixes ou mobiles, et dont les sujets se regardent et se complètent l'un et l'autre. De manière générale, le terme diptyque est employé pour deux œuvres d'art qui se suivent ou forment un tout cohérent. Sur la base de ces explications, Bahram Ahmadi l'a utilisé en s'intéressant aux caractéristiques de simultanéités dans la peinture persane. Selon Bahram Ahmadi, ces caractéristiques ont introduit le concept d'espace-temps dans une œuvre en plusieurs parties (deux scènes). L’interaction du spectateur est également importante dans des projets. En effet, lorsque les deux rideaux sont suspendus, le rideau supérieur recouvre partiellement le rideau inférieur, créant une interaction dynamique entre les deux et invitant le spectateur à découvrir l’œuvre dans son ensemble. Cette interaction entre l’œuvre et le spectateur est une caractéristique de l’art contemporain que Bahram Ahmadi a souhaité intégrer à ses travaux.[réf. nécessaire]

Les thèmes de la peinture persane sont pour la plupart liés à la poésie et à la mythologie persanes. La peinture classique persane, au sens académique, est un phénomène limité à une période de deux siècles et demi. L’époque classique commença peu après le milieu du XIVe siècle, à la fin des Ilkhanides, et dura jusqu’au milieu du XVIIe siècle.La deuxième moitié du XIVe siècle a été choisie comme début de l’époque classique, d’après le document théorique de Doust Mohammad et les œuvres qui nous sont parvenues. Doust Mohammad, chroniqueur des arts sous Shâh Tahmâsb (1524-1576), décrit cette période comme celle de l’invention de la peinture persane qu’il associe avec le travail d’Abou Saïd et le talent qu’il décèle chez un certain Ahmad Moussâ. Il écrit à ce propos : « Ahmad Moussâ […] a retiré le voile du visage de la peinture et a inventé le type de peinture qui est en cours à l’heure actuelle. » En tant qu'artiste contemporain dans le domaine des arts visuels, Bahram essaie de prêter attention à la fois aux règles de la peinture classique persane et aux normes de l'art contemporain.[réf. nécessaire]

Vie privée

Bahram Ahmadi a deux filles, Negard et Samaneh Ahmadi[7].

Œuvres

  • Le cri de la naissance (partie 1), Acrylique sur tissu traditionnel de Yazd, 85 x 170 cm
  • Duel Ange', créé en 2021, Monoprint (hand print), 50 x 70 cm.

Références

  1. (en-US) « دانشگاه یزد - DetailPeople », sur yazd.ac.ir (consulté le ).
  2. « Bahram Ahmadi », sur scholar.google.com (consulté le ).
  3. Système de thèse de l'Université Tarbiat Modares https://parseh.modares.ac.ir/thesis/6060173.
  4. « Bahram Ahmadi peintre Iranien » Accès libre, sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le ).
  5. « وب سایت شخصی | دانشگاه یزد | بهرام احمدی | استادیار », sur pws.yazd.ac.ir (consulté le ).
  6. « Bahrâm Ahmadi - La Revue de Téhéran | Iran », sur www.teheran.ir (consulté le ).
  7. a et b « Entre modernisme et tradition » [archive du ] Accès libre, sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le ).
  8. « Kamal al-din Behzad’s Realism in “The Battle of Camels” », sur scholar.google.com (consulté le ).
  9. Bahram Ahmadi, “Parcours d’une artiste iranienne: Mansoureh Hosseini,” Teheran, no. 84, November 2012, http://www.teheran.ir/spip.php?article1656.
  10. Hengameh Fouladvand, "HOSSEINI, MANSOUREH," Encyclopædia Iranica Online, available at http://www.iranicaonline.org/articles/Hosseini-Mansoureh (accessed on 1 August 2014)
  11. « خبرگزاری هنر ایران », sur خبرگزاری هنر ایران (consulté le ).