Auguste Marchant (officier)
Auguste Marchant | |
Naissance | Ben-Ahin |
---|---|
Décès | (à 60 ans) Etterbeek |
Allégeance | Belgique |
Arme | Cavalerie |
Grade | Général-major |
Années de service | 1877 – 1917 |
Conflits | Première Guerre mondiale |
Distinctions | Commandeur de l'ordre de la Couronne |
Autres fonctions | Commandant en chef de la Force publique |
Auguste Marchant, né le à Ben-Ahin et mort à Etterbeek, est un général belge commandant en chef de la Force publique au Congo belge.
Biographie
Auguste Prosper Léon Marchant, né le à Ben-Ahin, est le fils d'Auguste Marchant, médecin, et de Florentine Bougnet. Il épouse Fanny Goffin le à Liège.
Il s'engage à 14 ans au 12e régiment de Ligne. Il est admis à l'École royale militaire et en sort en sous-lieutenant. Il passe dans la cavalerie en . Il est ensuite admis à l'École de guerre et en sort en breveté adjoint d'état-major. Il est nommé aide de camp des généraux Lunden et Burnell puis est détaché au 4e régiment de Lanciers comme major[1].
En , il est affecté au Congo belge à Boma et s'embarque à bord de l'Élisabethville pour la colonie en qualité d'inspecteur d'État et de commandant en chef de la Force publique. Il rentre en Europe et ne retourne au Congo qu'en . Il est entretemps promu lieutenant-colonel.
Lors de la Première Guerre mondiale, il est à la tête d'une force de 18.000 hommes de troupes auxquels il peut ajouter 200.000 civils réquisitionnés comme porteurs. Il conduit la Force publique lors de la campagne victorieuse du Cameroun d' à . Lors de cette campagne, de à , il répond à quatre demandes d'assistance militaire des alliés franco-anglais. En , les troupes belges ont complètement éliminé les forces allemandes au sud-ouest du Cameroun[2]. En récompense, il est promu colonel en et est fait officier de la Légion d'honneur par la France pour services rendus à la cause alliée. Auguste Marchant quitte définitivement le Congo belge en . Il reprend du service dans l'armée métropolitaine belge engagée sur le front de l'Yser. En , il est désigné pour commander le 1er régiment de Chasseurs à cheval. À partir de , il souffre de rhumatisme articulaire aigu contracté dans la boue des Flandres et séjourne pendant de longues périodes à l'hôpital. Il est alors admis à la pension anticipativement en .
Hommages et distinctions
Il est promu général-major à titre honoraire en [1].
Il a reçu les distinctions suivantes[1],[3] :
Commandeur de l'ordre de la Couronne (Belgique) ;
Officier de l'ordre de Léopold avec palme (Belgique) ;
Croix de guerre 1914-1918 (Belgique) ;
- Croix militaire de 1ère classe (Belgique) ;
- Officier de l'ordre royal du Lion (Congo belge) ;
- Étoile de Service (Congo belge) ;
- Médaille commémorative des campagnes d'Afrique 1914-1917 (Congo belge) ;
Officier de la Légion d'honneur (France).
Notes et références
- A. Engels, « Marchant Auguste », sur Académie royale des sciences d'outre-mer, (consulté le )
- ↑ Jacques Vanderlinden, Pierre Ryckmans 1891-1959 - Coloniser dans l'honneur, Bruxelles, De Boeck, (lire en ligne), p. 53
- ↑ « Nécrologie », La Nation, , p. 2 (lire en ligne
)