Arthur Lavy
Arthur Lavy | |
Fonctions | |
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Sénateur de la Haute-Savoie | |
– (19 ans, 3 mois et 24 jours) |
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Réélection | 26 avril 1959 22 septembre 1968 |
Prédécesseur | François Ruin |
Maire d'Argonay | |
– (50 ans) |
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Président du Conseil général de la Haute-Savoie | |
– (21 ans) |
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Prédécesseur | Jean Clerc |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Pringy, Haute-Savoie |
Date de décès | (à 81 ans) |
Lieu de décès | Argonay, Haute-Savoie |
Nationalité | France |
Profession | Fonctionnaire |
Arthur Lavy, né le à Pringy et mort le à Argonay (Haute-Savoie), est un fonctionnaire et homme politique français.
Parcours politique
Après des études de droit, il devient inspecteur principal des contributions directes.
En 1935, il devient maire d'Argonay. Mandat qu'il occupera une cinquantaine d'années. La même année, il devient conseiller général du canton de Thorens-Glières. En 1958, le 1er mai, il est élu Président du Conseil général de la Haute-Savoie, succédant à Jean Clerc. Il gardera ce mandat jusqu'en 1979.
Le 8 juin 1958, il participe aux élections sénatoriales, sur la liste du Centre national des indépendants et paysans. Il est élu avec 379 voix au second tour, aux côtés de Jean Clerc (MRP). La mise en place de la Cinquième République provoque de nouvelles élections. Le 26 avril 1959, il se représente sur une liste « d'action républicaine et du renouveau français », qu'il a mise en place dans le département. Il est élu au premier tour avec 452 voix. Jean Clerc ne sera élu qu'au second tour.
En 1964, il est réélu Président du Conseil général, à l'unanimité, puis à nouveau en 1976.
Se représentant en 1968 aux sénatoriales du 22 septembre, il est à nouveau sénateur aux côtés de Charles Bosson.
Du fait de sa longévité dans l'arène politique locale, il est surnommé « le roi Arthur »[1],
Lors de débats sur les créations régionales en 1972, le sénateur, opposant à la création des régions françaises, il se dit cependant favorable à l'établissement d'une « région Rhône-Alpes élargie » plutôt qu'à une « région Alpes-Savoie »[2]. Il devient ainsi, en 1974, vice-président du Conseil régional de Rhône-Alpes en 1974.
Il meurt à 81 ans.
Décorations
- Chevalier l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Chevalier de l'Ordre du Mérite agricole
- Officier d'Académie
Notes et références
- ↑ Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie. Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (ISBN 978-2-84206-374-0 et 978-2-8420-6374-0, présentation en ligne), p. 48.
- ↑ Quel avenir pour la Savoie ?, Yens, Cabédita, Collection « Espace et horizon », , 156 p. (ISBN 978-2-88295-368-1 et 978-2-88295-368-1), p.94.
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Sénateur de la Quatrième République française
- Sénateur de la Cinquième République française
- Sénateur de la Haute-Savoie
- Conseiller régional de Rhône-Alpes
- Conseiller général de la Haute-Savoie
- Président du conseil général de la Haute-Savoie
- Maire de la Haute-Savoie
- Personnalité liée à la Haute-Savoie
- Personnalité du Centre national des indépendants et paysans
- Naissance en septembre 1905
- Naissance en Haute-Savoie
- Décès en décembre 1986
- Chevalier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Chevalier du Mérite agricole
- Officier des Palmes académiques
- Décès en Haute-Savoie
- Décès à 81 ans