Antonio Hernando

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Antonio Hernando
Illustration.
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Antonio Hernando, en mai 2014.
Fonctions
Secrétaire d'État espagnol aux Télécommunications et aux Infrastructures numériques
En fonction depuis le
(12 jours)
Ministre Óscar López
Prédécesseur María González Veracruz
Directeur adjoint du cabinet de la présidence du gouvernement

(9 mois et 27 jours)
Président du gouvernement Pedro Sánchez
Directeur Óscar López
Diego Rubio
Prédécesseur María José Pérez Ruiz
Successeur Ángel Alonso Arroba

(1 an, 7 mois et 25 jours)
Président du gouvernement Pedro Sánchez
Directeur Óscar López
Prédécesseur Llanos Castellanos
Successeur María José Pérez Ruiz
Député aux Cortes Generales

(3 mois et 11 jours)
Élection
Circonscription Almería
Législature XVe
Groupe politique Socialiste
Successeur Juan Antonio Lorenzo

(14 ans, 10 mois et 6 jours)
Élection
Réélection


Circonscription Madrid
Législature VIIIe, IXe, Xe, XIe et XIIe
Groupe politique Socialiste
Prédécesseur Joaquín Almunia
Porte-parole du groupe socialiste au Congrès des députés

(2 ans, 8 mois et 13 jours)
Législature Xe, XIe et XIIe
Prédécesseur Soraya Rodríguez
Successeur José Luis Ábalos
Biographie
Nom de naissance Antonio Hernando Vera
Date de naissance (56 ans)
Lieu de naissance Madrid (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique PSOE
Diplômé de Université complutense de Madrid
Profession Avocat

Antonio Hernando
Secrétaires d'État aux Télécommunications d'Espagne

Antonio Hernando Vera (/ãnˈtonjo ɛɾˈnãndo ˈβɛɾa/[a]), né le à Madrid, est un homme politique espagnol membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). Il est secrétaire d'État aux Télécommunications et aux Infrastructures numériques depuis le .

Il est élu député de Madrid au Congrès en . Il occupe, de à , les fonctions de porte-parole du groupe socialiste. Il se retire de la vie politique en .

En , le président du gouvernement Pedro Sánchez le rappelle à ses côtés comme directeur adjoint du cabinet de la présidence du gouvernement. Il retourne brièvement au Congrès à la suite des élections de 2023. Il devient secrétaire d'État aux Télécommunications en .

Biographie

Formation et parcours professionnel

Après l'obtention de sa licence de droit à l'université complutense de Madrid, il devient avocat en 1989[1]. En 1992, il est recruté par l'Union générale des travailleurs (UGT), où il travaille deux ans, avant de s'engager dans diverses associations touchant aux questions de l'immigration[2].

Débuts en politique

Il obtient un poste de conseiller au département des Politiques sociales et des Migrations du Parti socialiste, dirigé par la secrétaire Consuelo Rumí en 2001. À peine un an plus tard, il rejoint l'équipe des conseillers de José Blanco, secrétaire à l'Organisation et à l'Action électorale.

Député de Madrid

Pour les élections législatives du 14 mars 2004, il est investi en dix-septième position sur la liste socialiste dans la Communauté de Madrid[3].

Bien que le PSOE se contente de seize sièges, il entre au Congrès des députés dès le , après que Joaquín Almunia a été nommé commissaire européen. Pour ce premier mandat, il est d'abord porte-parole socialiste à la commission du Travail et des Affaires sociales, membre de la commission de l'Intérieur, de la commission de la Justice et de la commission d'enquête parlementaire sur les attentats du 11 mars 2004 à Madrid ; il abandonne en ses fonctions à la commission du Travail, pour prendre les mêmes au sein de la commission de l'Intérieur[4].

Candidat à un nouveau mandat lors des élections législatives du 9 mars 2008, il est remonté à la quatorzième place de la liste socialiste à Madrid[5]. Il est maintenu dans ses responsabilités de porte-parole à la commission de l'Intérieur, tout en étant membre de la députation permanente, de la commission des Administrations publiques – qui prend le nom de commission de la Politique territoriale en – et de la commission du Règlement ; il passe également quelques semaines à la commission de la Justice et à la commission des Budgets[6].

Pour les élections législatives anticipées du 20 novembre 2011, il est investi sixième sur la liste madrilène, ce qui assure son élection dans un contexte difficile pour les socialistes[7]. Ainsi réélu, il est à nouveau porte-parole à la commission de l'Intérieur, ainsi que membre de la commission de la Sécurité routière et des Déplacements durables et de la députation permanente ; toutefois, dès le , il quitte ces deux premières fonctions afin de devenir deuxième vice-président de la commission de l'Intérieur[8]. Moins de trois semaines plus tôt, lors du XXXVIIIe congrès fédéral du PSOE à Séville, le nouveau secrétaire général Alfredo Pérez Rubalcaba l'avait nommé secrétaire aux Relations institutionnelles, politiques et régionales[9].

Porte-parole parlementaire du PSOE

À l'occasion d'un congrès extraordinaire en , les militants socialistes élisent Pedro Sánchez au poste de secrétaire général. Ce dernier entend alors nommer Antonio Hernando – avec qui il a travaillé auprès de José Blanco – au poste de porte-parole du groupe parlementaire, en remplacement de Soraya Rodríguez[10]. Son entrée en fonction a lieu lors de la reprise de la session parlementaire, le suivant[11].

À la suite de la démission de Sánchez en , il est maintenu dans ses fonctions par la direction provisoire présidée par Javier Fernández. Il annonce sa démission avec effet immédiat le , peu après la victoire de Sánchez aux primaires visant à désigner le nouveau secrétaire général du PSOE. Au cours de la campagne interne, ce dernier avait assuré qu'il ne maintiendrait pas Hernando au poste de porte-parole. Le après la première réunion entre les deux hommes depuis , Sánchez lui demande de rester dans la direction du groupe socialiste jusqu'à la tenue du 39e congrès de manière à faciliter la transmission des informations avec le nouveau porte-parole provisoire José Luis Ábalos[12].

Retrait puis retour sur la scène politique

Antonio Hernando ne se représente pas à l'occasion des élections générales d' et se met en retrait de la politique[13]. Il participe six mois plus tard à la création du cabinet d'expertise-conseil en relations avec le secteur public Acento, dont il est directeur général sous l'autorité de l'associé fondateur José Blanco et la présidence d'Alfonso Alonso, Elena Valenciano étant conseillère principale[14],[15].

Le , Pedro Sánchez annonce — au lendemain de la clôture du 40e congrès du PSOE qui a mis en scène l'unité retrouvée du parti — qu'il a l'intention de nommer Antonio Hernando directeur adjoint du cabinet de la présidence du gouvernement, sous l'autorité du directeur Óscar López, le qualifiant de « grand politique » et soulignant la nécessité « d'avoir les meilleurs » auprès de soi[16]. Il remplace ainsi Llanos Castellanos, en fonction depuis trois mois mais appelée la veille par Pedro Sánchez pour intégrer la commission exécutive fédérale du PSOE en qualité de secrétaire aux Relations institutionnelles, un poste auquel elle compte dédier l'intégralité de son temps[17]. Il est nommé dès le lendemain, au cours de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres[18].

Il est élu, le , président de la commission exécutive de la section du PSOE à Roquetas de Mar, dans la province d'Almería, en Andalousie[19], où sa femme, Anabel Mateos, est élue municipale depuis une dizaine d'années[20]. Au début du mois de , il est choisi comme tête de liste socialiste dans la circonscription d'Almería pour les élections générales anticipées du 23 juillet[21]. Élu au Congrès, il démissionne le suivant afin de retrouver ses fonctions de directeur adjoint du cabinet de la présidence du gouvernement[22].

Le journal ElDiario.es indique le suivant qu'Óscar López, désormais ministre de la Transformation numérique et de la Fonction publique, a l'intention de remanier l'équipe des hauts responsables de son ministère en nommant notamment Antonio Hernando au poste de secrétaire d'État aux Télécommunications et aux Infrastructures numériques[23]. Cette nomination est ratifiée dès le lendemain, à l'occasion de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres[24].

Notes et références

Notes

Références

  1. (es) « Antonio Hernando Vera – Trayectoria », Site Qué hacen los diputados
  2. (es) « Secretario de Relaciones Institucionales, Políticas y Autonómicas, Antonio Hernando Vera », site du Parti socialiste ouvrier espagnol
  3. (es) « Candidaturas presentadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 100/2004, de 19 de enero. », Bulletin officiel de l'État du
  4. (es) « Hernando Vera, Antonio », fiche biographique de la VIIIe législature, site du Congrès des députés
  5. (es) « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 33/2008, de 14 de enero. », Bulletin officiel de l'État du
  6. (es) « Hernando Vera, Antonio », fiche biographique de la IXe législature, site du Congrès des députés
  7. (es) « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 1329/2011, de 26 de septiembre. », Bulletin officiel de l'État du
  8. (es) « Hernando Vera, Antonio », fiche biographique de la Xe législature, site du Congrès des députés
  9. (es) « Rubalcaba elige a Elena Valenciano como su 'número dos' », El País, le
  10. (es) « Hernando se perfila como portavoz del PSOE en el Congreso », El País, le
  11. (es) « Sánchez se reúne con su grupo un día antes de debutar ante Rajoy en el Congreso », Público, le
  12. (es) « Pedro Sánchez pide a Antonio Hernando que siga en la dirección del grupo hasta el congreso federal », ELMUNDO,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. (es) « Uno de cada diez diputados del PSOE ya ha decidido que no repetirá en las listas al Congreso. », sur cope.es, (consulté le ).
  14. (es) « Los socialistas José Blanco y Antonio Hernando fichan por una consultoría en asuntos públicos de nueva creación », 20 Minutos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. (es) Cristina de la Hoz, « El PSOE se plantea repescar a Antonio Hernando tras hacerlo con Óscar López », El Indepediente,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. (es) Ibon Uría Molero, « Sánchez recupera a Antonio Hernando para su equipo en Moncloa: "Es un gran político y debemos tener a los mejores" », 20 Minutos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. (es) Juanma Romero, « Sánchez ficha a Hernando para la Moncloa y completa el círculo de la unidad », El Periódico de España,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. (es) « El Gobierno defiende el fichaje de Antonio Hernando como "escrupuloso" con la ley », El Periódico de España,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. (es) Julio Valdivia, « Apoyo unánime a la nueva Ejecutiva del PSOE, que busca acabar con los «grandes desequilibrios» de Amat », IDEAL,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. (es) Rubén Fernández, « El PSOE da por amortizado a 'Sobalecio' Gutiérrez, el amigo almeriense de 'Tito Berni' », Libertad Digital,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. (es) Iván Gómez, « La 'operación renove' de la candidatura del PSOE de Almería al Congreso de los Diputados », Diario de Almería,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. (es) Marta Belver, « Antonio Hernando renuncia a su acta de diputado del PSOE para volver a trabajar en el Gabinete de Sánchez », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. (es) « Óscar López planea cambios en el Ministerio de Transformación Digital con Antonio Hernando en Telecomunicaciones », ElDiario.es,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. (es) « Antonio Hernando y María González, nombrados secretarios de Estado de Telecomunicaciones y de Digitalización », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes