Antoine Cariol

Antoine Cariol
Biographie
Naissance
Décès
(à 42 ans)

Antoine Cariol ( - ), dit Cariol aîné[1], était membre du Comité révolutionnaire de Gannat. Par décision du directoire du district de Gannat en date du 6 floréal an II (), il fut chargé de l'application de la loi révolutionnaire du 12 pluviôse an II () sur la destruction des signes de féodalité. Entre le et le , il a visité un grand nombre de châteaux dans la région de Gannat, dont ceux de Jenzat, de Broût-Vernet et d'Escurolles. Son but était avant tout d'éliminer des châteaux les éléments de défense[2].

Il effectua sa mission consciencieusement et les procès-verbaux détaillés de ses visites de châteaux, conservés aux Archives départementales de l'Allier[3], sont des documents précieux sur l'état de ces demeures au moment de la Révolution. Sur son ordre ou à la suite de ses visites, des destructions d'éléments défensifs ou symboliques considérés comme des « emblèmes de féodalité » mutilèrent plus ou moins gravement ces châteaux.

En 1790, il se marie à Florence Baste, comme lui de Gannat, dont le père était instituteur dans cette ville. Le couple a eu sept enfants, dont cinq sont morts avant l'âge de 2 ans.

Châteaux visités par Antoine Cariol

(Liste non exhaustive)

Notes et références

  1. Il signe Cariol ainé.
  2. a et b Bulletin de la Société d'émulation du Bourbonnais, 1908, p. 473-475 Consultable sur gallica.
  3. Série L. District de Gannat : Police.
  4. René Germain (dir.), Dominique Laurent, Maurice Piboule, Annie Regond et Michel Thévenet, Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais, Éd. de Borée, , 684 p. (ISBN 2-84494-199-0), p. 309-310.
  5. Sur la visite d'Antoine Cariol au château des Granges, ses prescriptions et leur exécution partielle, voir Adrien Queret-Podesta, L'histoire du château des Granges des origines au XIXe siècle, Escurolles, 2017 (1re éd., 2011), p. 113-118 et 156-158.
  6. André Hallays, En flânant…. Bourgogne, Bourbonnais, Velay et Auvergne, Paris, Perrin, 1923, p. 208 et suiv. ; Bulletin de la Société d'émulation du Bourbonnais, 1900, p. 226-228.