André Bruno de Frévol de Lacoste
André Bruno de Frévol de Lacoste | ||
![]() Crédit image: licence CC BY-SA 4.0 🛈 Buste André Bruno de Frévol. Galerie des Batailles, château de Versailles. | ||
Naissance | Pradelles, Haute-Loire |
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Décès | (à 33 ans) Saragosse, Espagne Mort au combat |
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Origine | ![]() |
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Arme | Génie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1793 – 1809 | |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
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Distinctions | Comte de l’Empire Officier de la Légion d’honneur Chevalier de l’ordre de la Couronne de fer Chevalier de l’ordre militaire de Saint-Henri de Saxe |
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Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 38e colonne | |
Famille | Jean-Bruno de Frévol de Lacoste (père) Françoise Barrial (mère) |
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André Bruno Frévol, comte de Lacoste, né le à Pradelles en Haute-Loire et mort le à Saragosse, en Espagne, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Biographie
Fils du général de brigade Jean-Bruno de Frévol de Lacoste (1728-1808)[1], il entre en service en 1793, comme adjoint aux fortifications dans les places fortes du nord, puis passe en tant que lieutenant dans l’armée des Pyrénées-Occidentales. De 1798 à 1801, il participe à la campagne d’Égypte et est nommé capitaine le , avant d'être blessé lors du siège de Saint-Jean-d'Acre. Le , il est nommé chef de bataillon. De retour en France en , il est affecté le à la garnison de Mantoue, participe au siège de Gaète au mois de , et devient chevalier de la Légion d’honneur le . Le de la même année, il est nommé colonel du génie, et le , il commande le génie du 7e corps d’armée.
Lacoste prend les fonctions d’aide de camp de l’Empereur le . Il participe au siège de Dantzig et est promu officier de la Légion d’honneur le . Blessé à la bataille de Friedland le , il est nommé chevalier de l’Ordre militaire de Saint-Henri de Saxe le , puis chevalier de l’ordre de la couronne de fer le et comte de l’Empire le . Il est promu général de brigade du génie le et meurt le au cours du siège de Saragosse, où il commande le génie du 3e corps d’armée.

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Hommages
- Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile. Il apparaît sur la 38e colonne (l’Arc indique LACOSTE).
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Épisode du siège de Saragosse : assaut de San Engracia par Louis-François Lejeune.
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détail du tableau[2]
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Crédit image:licence CC BY-SA 2.0 fr 🛈Mémorial à Frévol de Lacoste dans l'église de Pradelles.
Bibliographie
- Georges Touchard-Lafosse, La Loire historique, pittoresque et biographique, tome 2, Suireau, Libraire-éditeur, , 722 p. (lire en ligne), p. 381.
- R. Dumolin, « Biographie des Officiers-Généraux de la Haute-Loire : André-Bruno, comte de LaCoste-Frévol, général de brigade », Annales de la Société d'agriculture, sciences, arts et commerce du Puy, (lire en ligne)
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Cote LH/1037/23 », base Léonore, ministère français de la Culture
- (pl) « Napoléon.org.pl »
Références
- ↑ R. Dumolin, « Biographie des Officiers-Généraux de la Haute-Loire : Jean-Bruno Frévol de LaCoste, général de brigade », Annales de la Société d'agriculture, sciences, arts et commerce du Puy, (lire en ligne)
- ↑ Des contributeurs ont relevé une contradiction au sujet de la représentation du général Lacoste dans le tableau, Lacoste étant décédé le 2 février 1809 alors que l'assaut du monastère San Engracia aurait eu lieu le 8 février 1809. Cependant, le peintre Lejeune était également militaire, fait baron d'Empire et avait participé au siège de Saragosse. Il a présenté son tableau au salon de 1827 et décrit de la manière suivante la scène qui s'y déroule (extrait) : “Les Aragonais, réfugiés dans cette ville, les femmes, les soldats dirigés par Palafox, la défendent avec un courage héroïque ; dans chaque maison ils combattent de chambre en chambre et jusque sur les toits; des coups de fusil partent encore du haut de la tour de San Engracia ruinée par notre artillerie qui vient de renverser une partie du cloître de cette église pour nous ouvrir un passage. En pénétrant par cette brèche, l’auteur, qui avait été blessé une heure auparavant à l’assaut du couvent de Saint-Augustin, reçoit une seconde blessure et tombe au pied du général Lacoste, et du colonel Valazé qui l’aide à se relever. La statue est celle de la vierge Maria Mercedes qui prie le Seigneur de pardonner aux meurtriers de son fils ” (texte du livret du Salon de 1827 (no 674) sur http://www.asociacionlossitios.com/lacoste.htm). Il est donc possible que le problème réside en fait dans la datation de l'assaut du monastère car il ne fait aucun doute qu'à l'époque, Lejeune situait l'assaut au et affirmait que Lacoste y avait été mortellement blessé.
- Naissance dans la province du Languedoc
- Naissance en juin 1775
- Décès en février 1809
- Décès à 33 ans
- Décès à Saragosse
- Chevalier de l'ordre napoléonien de la Couronne de fer
- Comte de l'Empire
- Général du Premier Empire promu en 1808
- Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
- Officier de la Légion d'honneur promu en 1807
- Chef militaire français des guerres napoléoniennes
- Militaire français mort au combat lors des guerres napoléoniennes